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L’on ne peut que saluer l’arrivée sur la planète discographique de nouveaux enregistrements du plus grand compositeur états-unien, Charles Ives. Voici donc sa monumentale Quatrième Symphonie (1910 – 1920), une œuvre d’une telle complexité foisonnante qu’elle exige deux, voire trois chefs d’orchestre, pour diriger les divers corps séparés qui la composent ! Car Ives superpose diverses textures, tonalités, phrases et divers rythmes, sans se gêner pour faire appel aussi aux quarts de ton, pas seulement aux cordes mais jusques et y compris au piano (en fait deux pianos accordés au quart de ton l’un par rapport à l’autre). L’oreille de l’auditeur est bien évidemment sollicitée à l’extrême car il lui faut percevoir simultanément tous les phénomènes individuels – ou accepter que tout se mêle dans un invraisemblable charivari, comme une foule dans laquelle plusieurs personnes expriment des choses différentes, de sorte que l’on grappille de-ci, de là, ce que l’on préfère. L’Orchestre de Seattle poursuit avec deux des plus extraordinaires « miniatures » de Ives, à commencer par The Unanswered Question (1906) dans laquelle un tapis de cordes sert de base à la « question » que pose la trompette solo, toujours la même phrase énigmatique, avec la « réponse » toujours plus exaspérée d’un quatuor à vents qui ne comprend rien à rien… avant que le silence retourne après l’ultime question, le tapis de cordes continuant d’exprimer son désintérêt total pour ce qui se passe autour de lui. Un époustouflant chef-d’œuvre. Suit l’autre impérial chef-d’œuvre qu’est Central Park in the Dark (1906 – 1909) construit selon un modèle qu’affectionne Ives : un lent crescendo qui culmine sur une effarante hystérie collective, puis quelques secondes de conclusion inconclusive qui s’effiloche en pianissimo. L’album s’achève avec la bien plus classique Troisième Symphonie de 1908 – 1910 – classique dans le style de Ives, c’est-à-dire d’une modernité époustouflante. © SM/Qobuz
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Symphony No. 4 (Ed. T. Brodhead) (Charles Ives)
Seattle Symphony Chorale, Choir - Seattle Symphony Orchestra, Orchestra - Ludovic Morlot, Conductor - Julia Tai, Conductor - Charles Ives, Composer
(C) 2016 Seattle Symphony Media (P) 2016 Seattle Symphony Media
Seattle Symphony Orchestra, Orchestra - Ludovic Morlot, Conductor - Stilian Kirov, Conductor - Charles Ives, Composer
(C) 2016 Seattle Symphony Media (P) 2016 Seattle Symphony Media
Seattle Symphony Orchestra, Orchestra - Ludovic Morlot, Conductor - Charles Ives, Composer
(C) 2016 Seattle Symphony Media (P) 2016 Seattle Symphony Media
Seattle Symphony Chorale, Choir - Seattle Symphony Orchestra, Orchestra - Ludovic Morlot, Conductor - David Alexander Rahbee, Conductor - Charles Ives, Composer
(C) 2016 Seattle Symphony Media (P) 2016 Seattle Symphony Media
The Unanswered Question (Revised version) (Charles Ives)
David Gordon, Performer - Seattle Symphony Orchestra, Orchestra - Ludovic Morlot, Conductor - Charles Ives, Composer
(C) 2016 Seattle Symphony Media (P) 2016 Seattle Symphony Media
Central Park in the Dark (Charles Ives)
Seattle Symphony Orchestra, Orchestra - Ludovic Morlot, Conductor - Charles Ives, Composer
(C) 2016 Seattle Symphony Media (P) 2016 Seattle Symphony Media
Symphony No. 3 in B-Flat Major "Camp Meeting" (Charles Ives)
Seattle Symphony Orchestra, Orchestra - Ludovic Morlot, Conductor - Charles Ives, Composer
(C) 2016 Seattle Symphony Media (P) 2016 Seattle Symphony Media
Seattle Symphony Orchestra, Orchestra - Ludovic Morlot, Conductor - Charles Ives, Composer
(C) 2016 Seattle Symphony Media (P) 2016 Seattle Symphony Media
Seattle Symphony Orchestra, Orchestra - Ludovic Morlot, Conductor - Charles Ives, Composer
(C) 2016 Seattle Symphony Media (P) 2016 Seattle Symphony Media
Chronique
L’on ne peut que saluer l’arrivée sur la planète discographique de nouveaux enregistrements du plus grand compositeur états-unien, Charles Ives. Voici donc sa monumentale Quatrième Symphonie (1910 – 1920), une œuvre d’une telle complexité foisonnante qu’elle exige deux, voire trois chefs d’orchestre, pour diriger les divers corps séparés qui la composent ! Car Ives superpose diverses textures, tonalités, phrases et divers rythmes, sans se gêner pour faire appel aussi aux quarts de ton, pas seulement aux cordes mais jusques et y compris au piano (en fait deux pianos accordés au quart de ton l’un par rapport à l’autre). L’oreille de l’auditeur est bien évidemment sollicitée à l’extrême car il lui faut percevoir simultanément tous les phénomènes individuels – ou accepter que tout se mêle dans un invraisemblable charivari, comme une foule dans laquelle plusieurs personnes expriment des choses différentes, de sorte que l’on grappille de-ci, de là, ce que l’on préfère. L’Orchestre de Seattle poursuit avec deux des plus extraordinaires « miniatures » de Ives, à commencer par The Unanswered Question (1906) dans laquelle un tapis de cordes sert de base à la « question » que pose la trompette solo, toujours la même phrase énigmatique, avec la « réponse » toujours plus exaspérée d’un quatuor à vents qui ne comprend rien à rien… avant que le silence retourne après l’ultime question, le tapis de cordes continuant d’exprimer son désintérêt total pour ce qui se passe autour de lui. Un époustouflant chef-d’œuvre. Suit l’autre impérial chef-d’œuvre qu’est Central Park in the Dark (1906 – 1909) construit selon un modèle qu’affectionne Ives : un lent crescendo qui culmine sur une effarante hystérie collective, puis quelques secondes de conclusion inconclusive qui s’effiloche en pianissimo. L’album s’achève avec la bien plus classique Troisième Symphonie de 1908 – 1910 – classique dans le style de Ives, c’est-à-dire d’une modernité époustouflante. © SM/Qobuz
À propos
- 1 disque(s) - 9 piste(s)
- Durée totale : 01:11:42
- 1 Livret Numérique
- Artistes principaux : Seattle Symphony
- Compositeur : Charles Ives
- Label : Seattle Symphony Media
- Genre : Classique
(C) 2016 Seattle Symphony Media (P) 2016 Seattle Symphony Media
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