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Ensemble Desmarest|Charpentier: La descente d'Orphée aux enfers, H. 488

Charpentier: La descente d'Orphée aux enfers, H. 488

Ronan Khalil, Ensemble Desmarest, Floriane Hasler, Etienne Bazola

Livret numérique

Disponible en
24-Bit/96 kHz Stereo

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Il ne faut pas confondre le présent opéra de chambre La Descente d'Orphée aux enfers H. 488, que composa Marc-Antoine Charpentier en 1686, avec la cantate Orphée descendant aux enfers H. 471 du même Marc-Antoine Charpentier, écrit trois ans plus tôt. C’est bien ici de La Descente d’Orphée H. 488. On hésite un peu quant à la forme de l’ouvrage : ce n’est pas d’une tragédie lyrique – qui exigerait un prologue et cinq actes, alors que La Descente n’offre que deux actes. La présence de danses pourrait suggérer un opéra-ballet, mais alors la proportion de ballet devrait de facto l’emporter sur les parties chantées. Une comédie-ballet ? Pas vraiment… les modèles de Molière traitent tous de sujets de la vie de tous les jours : un bourgeois gentilhomme, un mari confondu, mais en aucun cas Orphée, Eurydice ou des figures mythologiques. Serait-ce une pastorale héroïque, genre alors très en vogue en France ? Voire… habituellement, les pastorales héroïques comptaient trois actes et débutaient par un prologue allégorique. On en est réduit à se demander si La Descente n’est pas une œuvre inachevée, ou qui nous serait parvenue sous forme tronquée – dont l’hypothétique troisième acte est désormais perdu, soit qu’il n’a jamais été achevé, ou même jamais écrit.

La Descente fut conçue pour les menus plaisirs de sa protectrice Mademoiselle de Guise, au service de laquelle Charpentier resta de 1670 à 1687. Autour d’elle gravitait tout une cour dévote, savante et artiste qui constituait un somptueux creuset intellectuel, quand bien même ces personnages étaient au mieux des sortes de laquais de luxe logés, nourris, blanchis, servis, peut-être même parfois payés. Ils avaient droit de vivre dans un grand luxe mais en contrepartie ils « appartenaient » plus ou moins à Mademoiselle. Ainsi Charpentier devait-il composer en flux tendu des motets et ses fameuses Histoires sacrées, le tout en latin, permettant d’adoucir en musique les exercices spirituels inspirés de jésuitisme de la princesse. Mais c’est pour les récréations plus profanes de Mademoiselle qu’il développa de petites formes lyriques – chantées en français, cette fois –, de véritables opéras miniatures, qui occupent une place singulière dans le paysage musical de la fin du XVIIe siècle français, en marge de la grande tragédie en musique cultivée par Lully – une forme sur laquelle le Florentin, cupide, inflexible et jaloux, imposait une exorbitante exclusivité.

Par son ampleur dramatique et sa densité musicale, La Descente d’Orphée aux Enfers de 1686 reste un des plus grands bijoux de l’art lyrique français de son temps. Au chant d’Orphée, il associe deux ensembles de sonorités bien distinctes : d’abord deux violons tant que le personnage évolue dans ce monde. Puis le timbre profond de trois basses de viole dans les Enfers, évoquant ainsi la lyre dont s’accompagnait le berger ; Charpentier y fait même usage de sourdines dans l’un des plus plaintifs trios, une stupéfiante modernité de conception. Eurydice, quant à elle, est toujours accompagnée de deux flûtes : une flûte à bec et un traverso, comme quoi les deux instruments n’étaient alors pas exclusifs l’un de l’autre. Quel dommage que cet absolu chef-d’œuvre, dont le niveau musical repousse dans l’ombre bien des ouvrages de Lully, nous soit sans doute parvenu tronqué. Réjouissons-nous toutefois de ces deux actes, tellement différents l’un de l’autre que l’on pourrait croire qu’ils n’appartiennent pas à la même œuvre : le compositeur aurait-il délibérément refusé d’établir des liens musicaux organiques entre les deux volets ? © SM/Qobuz

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Charpentier: La descente d'Orphée aux enfers, H. 488

Ensemble Desmarest

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La descente d'Orphee aux enfers, H. 488 (Marc-Antoine Charpentier)

1
Overture
Ensemble Desmarest
00:03:02

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Ensemble Desmarest, Ensemble, MainArtist - Ronan Khalil, Conductor

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

La descente d'Orphée aux enfers, H. 488, Act I (Marc-Antoine Charpentier)

2
Act I Scene 1: Inventons mille jeux divers (Daphné, Chorus) - Entrée des nymphes
Maïlys de Villoutreys
00:02:17

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Unknown Artist, Choir - Maïlys De Villoutreys, Artist, MainArtist - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

3
Act I Scene 1: Ruisseau qui dans ce beau séjour (Œnone, Aréthuze) - Entrée des nymphes
Jeanne Crousaud
00:02:43

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Dagmar Saskova, Artist - Jeanne Crousaud, Artist, MainArtist - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

4
Act I Scene 1: Compagnes fidèles (Euridice)
Céline Scheen
00:02:28

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Céline Scheen, Artist, MainArtist - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

5
Act I Scene 1: Qu'il se croira fortuné (Chorus, Euridice, Œnone)
Céline Scheen
00:01:10

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Unknown Artist, Choir - Céline Scheen, Artist, MainArtist - Jeanne Crousaud, Artist - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

6
Act I Scene 1: Soutiens moi, chère Œnone (Euridice) - Qu'ai-je entendu, que vois-je? (Orphée, Chorus, Euridice)
Céline Scheen
00:01:23

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Cyril Auvity, Artist - Unknown Artist, Choir - Céline Scheen, Artist, MainArtist - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

7
Act I Scene 2: Ah! Bergers, c'en est fait (Orphée, Chorus)
Cyril Auvity
00:03:22

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Cyril Auvity, Artist, MainArtist - Unknown Artist, Choir - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

8
Act I Scene 2: Entrée de nymphes et de bergers désespérés
Ensemble Desmarest
00:01:32

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Ensemble Desmarest, Ensemble, MainArtist - Ronan Khalil, Conductor

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

9
Act I Scene 2: Lâche amant (Orphée)
Cyril Auvity
00:00:42

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Cyril Auvity, Artist, MainArtist - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

10
Act I Scene 3: Ne tourne point, mon fils (Apollon, Orphée)
Virgile Ancely
00:02:19

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Cyril Auvity, Artist - Virgile Ancely, Artist, MainArtist - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

11
Act I Scene 3: Que d'un frivole espoir (Orphée), Juste sujet de pleurs (Chorus) - Entrée de nymphes et de bergers désespérés
Cyril Auvity
00:03:25

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Cyril Auvity, Artist, MainArtist - Unknown Artist, Choir - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

La descente d'Orphée aux enfers, H. 488, Act II (Marc-Antoine Charpentier)

12
Act II Scene 1: Prélude - Affreux tourments (Tantale, Ixion, Titye)
Guillaume Gutierrez
00:01:44

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Virgile Ancely, Artist - Kevin Skelton, Artist - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor - Guillaume Gutierrez, Artist, MainArtist

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

13
Act II Scene 2: Prélude - Cessez, fameux coupables (Orphée)
Cyril Auvity
00:02:23

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Cyril Auvity, Artist, MainArtist - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

14
Act II Scene 2: Quelle touchante voix (Ixion, Tantale, Titye)
Kevin Skelton
00:02:03

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Virgile Ancely, Artist - Kevin Skelton, Artist, MainArtist - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor - Guillaume Gutierrez, Artist

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

15
Act II Scene 2: Je ne refuse point le secours (Orphée) - Il n'est rien aux Enfers (Chorus)
Cyril Auvity
00:02:42

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Cyril Auvity, Artist, MainArtist - Unknown Artist, Choir - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

16
Act II Scene 2: Entrée de Fantômes
Ensemble Desmarest
00:00:57

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Ensemble Desmarest, Ensemble, MainArtist - Ronan Khalil, Conductor

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

17
Act II Scene 3: Prélude - Que cherche en mon palais (Pluton)
Etienne Bazola
00:00:59

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Etienne Bazola, Artist, MainArtist - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

18
Act II Scene 3: Je ne viens point ici (Orphée) - Pauvre amant (Proserpine, Chorus)
Cyril Auvity
00:04:26

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Cyril Auvity, Artist, MainArtist - Unknown Artist, Choir - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor - Floriane Hasler, Artist

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

19
Act II Scene 3: Euridice n'est plus (Orphée)
Cyril Auvity
00:02:53

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Cyril Auvity, Artist, MainArtist - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

20
Act II Scene 3: Le destin est contraire (Pluton) - Ah! Puisqu'avant le temps (Proserpine, Chorus)
Etienne Bazola
00:01:33

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Unknown Artist, Choir - Etienne Bazola, Artist, MainArtist - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor - Floriane Hasler, Artist

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

21
Act II Scene 3: Tu ne la perdras point, hélas! (Orphée)
Cyril Auvity
00:02:32

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Cyril Auvity, Artist, MainArtist - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

22
Act II Scene 3: Quel charme impérieux (Pluton) - Courage Orphée (Proserpine, Chorus)
Etienne Bazola
00:01:32

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Unknown Artist, Choir - Etienne Bazola, Artist, MainArtist - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor - Floriane Hasler, Artist

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

23
Act II Scene 3: Souviens-toi du larcin (Orphée)
Cyril Auvity
00:03:55

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Cyril Auvity, Artist, MainArtist - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

24
Act II Scene 3: Je cède, je me rends (Pluton) - Amour, brûlant Amour (Orphée)
Etienne Bazola
00:02:19

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Cyril Auvity, Artist - Etienne Bazola, Artist, MainArtist - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

25
Act II Scene 4: Vous partez donc, Orphée (Chorus, Ixion, Tantale, Titye)
Kevin Skelton
00:06:13

Marc-Antoine Charpentier, Composer - Unknown Artist, Choir - Virgile Ancely, Artist - Kevin Skelton, Artist, MainArtist - Ensemble Desmarest, Ensemble - Ronan Khalil, Conductor - Guillaume Gutierrez, Artist

(C) 2018 Glossa (P) 2018 Glossa

Chronique

Il ne faut pas confondre le présent opéra de chambre La Descente d'Orphée aux enfers H. 488, que composa Marc-Antoine Charpentier en 1686, avec la cantate Orphée descendant aux enfers H. 471 du même Marc-Antoine Charpentier, écrit trois ans plus tôt. C’est bien ici de La Descente d’Orphée H. 488. On hésite un peu quant à la forme de l’ouvrage : ce n’est pas d’une tragédie lyrique – qui exigerait un prologue et cinq actes, alors que La Descente n’offre que deux actes. La présence de danses pourrait suggérer un opéra-ballet, mais alors la proportion de ballet devrait de facto l’emporter sur les parties chantées. Une comédie-ballet ? Pas vraiment… les modèles de Molière traitent tous de sujets de la vie de tous les jours : un bourgeois gentilhomme, un mari confondu, mais en aucun cas Orphée, Eurydice ou des figures mythologiques. Serait-ce une pastorale héroïque, genre alors très en vogue en France ? Voire… habituellement, les pastorales héroïques comptaient trois actes et débutaient par un prologue allégorique. On en est réduit à se demander si La Descente n’est pas une œuvre inachevée, ou qui nous serait parvenue sous forme tronquée – dont l’hypothétique troisième acte est désormais perdu, soit qu’il n’a jamais été achevé, ou même jamais écrit.

La Descente fut conçue pour les menus plaisirs de sa protectrice Mademoiselle de Guise, au service de laquelle Charpentier resta de 1670 à 1687. Autour d’elle gravitait tout une cour dévote, savante et artiste qui constituait un somptueux creuset intellectuel, quand bien même ces personnages étaient au mieux des sortes de laquais de luxe logés, nourris, blanchis, servis, peut-être même parfois payés. Ils avaient droit de vivre dans un grand luxe mais en contrepartie ils « appartenaient » plus ou moins à Mademoiselle. Ainsi Charpentier devait-il composer en flux tendu des motets et ses fameuses Histoires sacrées, le tout en latin, permettant d’adoucir en musique les exercices spirituels inspirés de jésuitisme de la princesse. Mais c’est pour les récréations plus profanes de Mademoiselle qu’il développa de petites formes lyriques – chantées en français, cette fois –, de véritables opéras miniatures, qui occupent une place singulière dans le paysage musical de la fin du XVIIe siècle français, en marge de la grande tragédie en musique cultivée par Lully – une forme sur laquelle le Florentin, cupide, inflexible et jaloux, imposait une exorbitante exclusivité.

Par son ampleur dramatique et sa densité musicale, La Descente d’Orphée aux Enfers de 1686 reste un des plus grands bijoux de l’art lyrique français de son temps. Au chant d’Orphée, il associe deux ensembles de sonorités bien distinctes : d’abord deux violons tant que le personnage évolue dans ce monde. Puis le timbre profond de trois basses de viole dans les Enfers, évoquant ainsi la lyre dont s’accompagnait le berger ; Charpentier y fait même usage de sourdines dans l’un des plus plaintifs trios, une stupéfiante modernité de conception. Eurydice, quant à elle, est toujours accompagnée de deux flûtes : une flûte à bec et un traverso, comme quoi les deux instruments n’étaient alors pas exclusifs l’un de l’autre. Quel dommage que cet absolu chef-d’œuvre, dont le niveau musical repousse dans l’ombre bien des ouvrages de Lully, nous soit sans doute parvenu tronqué. Réjouissons-nous toutefois de ces deux actes, tellement différents l’un de l’autre que l’on pourrait croire qu’ils n’appartiennent pas à la même œuvre : le compositeur aurait-il délibérément refusé d’établir des liens musicaux organiques entre les deux volets ? © SM/Qobuz

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