Les images de notre photographe Jean-Baptiste
Millot :
Carlos Céster, responsable du label Glossa
A propos de Glossa :
Considéré par beaucoup comme l'un des labels de musique ancienne
parmi les plus exigeants, le label espagnol est basé à
Saint-Laurent-de-l'Escurial, dans les montagnes avoisinant Madrid.
Fondé en 1992 par les frères musiciens José Miguel et Emilio Moreno
et dirigé depuis 1995 par Carlos Céster, Glossa est une référence,
pas seulement pour sa remarquable cohérence artistique - avec de
grands noms de la musique ancienne parmi ses principaux artistes
tels Paolo Pandolfo, La Venexiana, Graindelavoix, L'Orchestre du
XVIIIe siècle, Le Concert Spirituel, Fabio Bonizzoni, ou les frères
Moreno eux-mêmes. Fondé en Espagne en 1992 par les frères José
Miguel et Emilio Moreno, le label Glossa ne serait rien sans Carlos
Céster, un ingénieur du son d'un autre monde. Un capteur de sons
que les dons en matière de présentation éditoriale et graphique et
de marketing ont rapidement propulsé à la direction de cette
sublime écurie ibérique. Car avec Céster, Glossa offre une réelle
cohérence éditoriale et conceptuelle. Surtout, la richesse -
presque insolente - du label espagnol s'explique par la présence
d'artistes parmi les meilleurs de la scène baroque actuelle. De
Paolo Pandolfo, dont le disque Abel (« The Drexel Manuscript »)
demeure sans aucun doute l'un des disques baroques les plus
simplement beaux des dernières années, à Hervé Niquet, par lequel
la résurrection d'« Andromaque » de Grétry fut un grand coup
d'éclat, sans oublier encore le travail toujours passionnant
d'Anthony Rooley, Claudio Cavina ou Frans Brüggen, Glossa élabore
un catalogue qui se signale par la diversité et l'ambition des
projets autant que par la qualité de la réalisation, le travail
documentaire de recherche, les prises de son amples et naturelles,
le graphisme élégant et inventif. Bref, la classe ! Comme peu de
labels et producteurs nous le proposent aujourd'hui. Et sur Qobuz,
ces superbes livrets sont souvent disponibles, pour que le parfum
du numérique soit lui aussi impérissable !