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C’est à David Crosby que l’on doit Song to a Seagull, premier album représentatif de Joni Mitchell, enregistré en 1967. L’ex-membre de The Byrds, marqué par un de ses concerts, devient un soutien de premier ordre. En plus de faire écouter la jeune Joni Mitchell à tous ses amis et de la propulser sur la scène californienne, il accepte de produire son premier disque. La réputation de David Crosby, responsable avec The Byrds de la naissance du folk-rock, rassure la maison de disques et permet ainsi une liberté artistique totale à la chanteuse.
Songs to a Seagull est divisé en deux faces : la première I Came to the City est consacrée aux sujets urbains, la seconde Out of the City and Down by the Seaside à l’apologie de la nature. L’accompagnement musical est réduit à une guitare acoustique dont Joni Mitchell tire des accords « ouverts », très élaborés pour un disque dit « folk », couplés à une voix de soprano pouvant atteindre trois octaves. Les textes extrêmement soignés sont écrits avec un raffinement qui la distingue immédiatement de ses contemporains. Elle s’en explique sur les notes de pochette en dédiant l’album à Mr. Kratzman, son professeur d’anglais durant ses années de collège, qui « lui enseigna l’amour des mots », l’incitant à écrire sur ce qu’elle ressentait, partant de son point de vue au lieu de se couler dans des formules toutes faites.
L’album est d’une qualité étonnante pour un premier essai : plusieurs titres s’en détachent. « I Had a King » est une évocation de son mariage raté relaté comme un conte ancestral. Aucune animosité ne vient assombrir cette chanson à la mélodie poignante. « Michael from the Mountains » brille par la voix de Joni Mitchell qui maintient des notes hautes tout au long du morceau : Judy Collins en fera une très bonne version plus orchestrale dans son album Wildflowers. « Night in the City » rapporte l’excitation vécue à Manhattan par une jeune canadienne habituée à la campagne : c’est la chanson la plus « rock » du recueil bénéficiant de l’ajout d’un piano « jazzy » et d’une basse prenante tenue par Stephen Stills.
« Nathan La Franeer » décrit la non-rencontre entre la chanteuse et un chauffeur de taxi misanthrope et négligeant : deux « banshees », dont l’un joué par la chanteuse, permettent d’imiter le son des ambulances new-yorkaises. Beaucoup d’histoires d’amour comme « Marcie », où une jeune fille naïve attend la lettre d’un homme volage, et « Cactus Tree » où, à l’inverse, une jeune femme pour préserver sa liberté « so busy being free » se dérobe à plusieurs hommes. Le seul regret à propos de ce premier album est le son très étouffé dû à des dégradations sur les bandes maîtresses. Malgré ce détail, Song to a Seagull est une forte entrée en matière pour une chanteuse qui ne cessera par la suite de se surpasser artistiquement.
©Copyright Music Story 2015
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David Crosby, Producer - LEE HERSCHBERG, MasteringEngineer - Stephen Stills, Bass Guitar - Joni Mitchell, Guitar, Piano, Vocals, Writer, MainArtist - Art Cryst, Engineer
© 1968 WEA International ℗ 1968 WEA International
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Chronique
C’est à David Crosby que l’on doit Song to a Seagull, premier album représentatif de Joni Mitchell, enregistré en 1967. L’ex-membre de The Byrds, marqué par un de ses concerts, devient un soutien de premier ordre. En plus de faire écouter la jeune Joni Mitchell à tous ses amis et de la propulser sur la scène californienne, il accepte de produire son premier disque. La réputation de David Crosby, responsable avec The Byrds de la naissance du folk-rock, rassure la maison de disques et permet ainsi une liberté artistique totale à la chanteuse.
Songs to a Seagull est divisé en deux faces : la première I Came to the City est consacrée aux sujets urbains, la seconde Out of the City and Down by the Seaside à l’apologie de la nature. L’accompagnement musical est réduit à une guitare acoustique dont Joni Mitchell tire des accords « ouverts », très élaborés pour un disque dit « folk », couplés à une voix de soprano pouvant atteindre trois octaves. Les textes extrêmement soignés sont écrits avec un raffinement qui la distingue immédiatement de ses contemporains. Elle s’en explique sur les notes de pochette en dédiant l’album à Mr. Kratzman, son professeur d’anglais durant ses années de collège, qui « lui enseigna l’amour des mots », l’incitant à écrire sur ce qu’elle ressentait, partant de son point de vue au lieu de se couler dans des formules toutes faites.
L’album est d’une qualité étonnante pour un premier essai : plusieurs titres s’en détachent. « I Had a King » est une évocation de son mariage raté relaté comme un conte ancestral. Aucune animosité ne vient assombrir cette chanson à la mélodie poignante. « Michael from the Mountains » brille par la voix de Joni Mitchell qui maintient des notes hautes tout au long du morceau : Judy Collins en fera une très bonne version plus orchestrale dans son album Wildflowers. « Night in the City » rapporte l’excitation vécue à Manhattan par une jeune canadienne habituée à la campagne : c’est la chanson la plus « rock » du recueil bénéficiant de l’ajout d’un piano « jazzy » et d’une basse prenante tenue par Stephen Stills.
« Nathan La Franeer » décrit la non-rencontre entre la chanteuse et un chauffeur de taxi misanthrope et négligeant : deux « banshees », dont l’un joué par la chanteuse, permettent d’imiter le son des ambulances new-yorkaises. Beaucoup d’histoires d’amour comme « Marcie », où une jeune fille naïve attend la lettre d’un homme volage, et « Cactus Tree » où, à l’inverse, une jeune femme pour préserver sa liberté « so busy being free » se dérobe à plusieurs hommes. Le seul regret à propos de ce premier album est le son très étouffé dû à des dégradations sur les bandes maîtresses. Malgré ce détail, Song to a Seagull est une forte entrée en matière pour une chanteuse qui ne cessera par la suite de se surpasser artistiquement.
©Copyright Music Story 2015
À propos
- 1 disque(s) - 10 piste(s)
- Durée totale : 00:38:04
- Artistes principaux : Joni Mitchell
- Label : Rhino
- Genre : Pop/Rock Pop
© 1968 WEA International ℗ 1968 WEA International
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