Musique illimitée
Écoutez cet album en haute-qualité dès maintenant dans nos applications
Démarrer ma période d'essai et lancer l'écoute de cet albumProfitez de cet album sur les apps Qobuz grâce à votre abonnement
SouscrireProfitez de cet album sur les apps Qobuz grâce à votre abonnement
Téléchargement digital
Téléchargez cet album dans la qualité de votre choix
Après le triomphe critique et public de Blue, Joni Mitchell livre un album plus diversifié avec For the Roses. Écrits en un an au fin fond du Canada et sans distractions extérieures, les titres dégagent une maturité nouvelle, tant par l’étendue des thèmes abordés que par la richesse musicale. Les chansons sont moins cadrées, les mélodies plus fluides et les arrangements bigarrés se lovent sur la voix plus puissante et assurée de la chanteuse. Le ton confessionnel de Blue est atténué par l’exploration « sociale » dans sa peinture fine et cruelle du monde de la musique.
Soutenu par un seul piano, « Banquet » ancre tout de suite l’album sur un thème « social ». Ce banquet réunit des nantis, riches et connus. Il peut s’agir d’une soirée entre producteurs et artistes, « Some turn to Jesus / Some turn to heroin », ou d’un dîner mondain sur les hauteurs d’Hollywood. Ils ont un point commun : « Waiting for that big deal, American Dream ». Et le rêve américain ne s’applique pas à tout le monde : « Who left the needy out ? Some get nothing ». Sans mièvrerie, Joni Mitchell décrit sa vision de l’Amérique, déjà esquissée dans « The Fiddle and the Drum ».
Le languissant « Cold Blue Steel and Sweet Fire » est une peinture crue et très codée des affres de la drogue, rejoignant l’acuité de Neil Young dans « The Needle and the Damage Done ». Sur l’acoustique « For the Roses », elle s’attaque au milieu du show-business avec dureté. L’artiste signé sur une maison de disques est comparé à un coureur sur les « starting blocks ». On reconnaît la chanteuse qui vit mal son statut de vedette et, qui plus est, avec des chansons aussi intimes. Dans « Barangrill », rehaussé d’arrangements jazzy avec flûtes et clarinette, elle évoque la vie éreintante et répétitive des tournées. Le plus rock « Blonde on the Bleachers » est un constat désabusé sur l’impossibilité de partager la vie d’un musicien populaire, soumis à tant de tentations.
L’amour est traité dans une moitié des chansons avec plus de compassion et de distance que sur Blue. Sur le piano de « See You Sometimes », elle pleure la fin d’un amour sans se résoudre à rompre totalement : on reconnaît son ex-amant James Taylor au détail des bretelles visibles sur la pochette de Slim. Dans le même registre, on note la très émouvante « Woman of Heart and Mind » sur l’incompréhension réciproque de deux amants et la plus légère et countrysante « You Turn Me on, I’m a Radio » qui deviendra, ironie du sort, un gros hit sur les ondes FM. Le disque se referme sur le formidable « Judgement of the Moon and the Stars », hommage à Ludwig van Beethoven où, sur des arrangements presque « symphoniques », elle traite de la difficulté de créer (comparée à la souffrance christique).
Par ses arrangements chatoyants qui tirent vers le rock et le jazz, Joni Mitchell accomplit avec For the Roses un parfait album de transition avant le virage irrésistiblement « pop » de Court and Spark.
©Copyright Music Story 2015
Vous êtes actuellement en train d’écouter des extraits.
Écoutez plus de 100 millions de titres avec votre abonnement illimité.
Écoutez cette playlist et plus de 100 millions de titres avec votre abonnement illimité.
À partir de CHF 14,99/mois
WILTON FELDER, Bass Guitar - Russ Kunkel, Drums - Henry Lewy, Engineer - Joni Mitchell, Producer, Piano, Vocals, Writer, MainArtist - Bobbye Hall, Percussion
© 1972 Asylum Records ℗ 1972 Asylum Records
WILTON FELDER, Bass Guitar - Stephen Stills, Guitar - Tom Scott, Woodwinds - Russ Kunkel, Drums - James Burton, Electric Guitar - Henry Lewy, Engineer - Joni Mitchell, Producer, Vocals, Writer, MainArtist - Bobbye Hall, Percussion
© 1972 Asylum Records ℗ 1972 Asylum Records
WILTON FELDER, Bass Guitar - Tom Scott, Woodwinds - Russ Kunkel, Drums - Henry Lewy, Engineer - Joni Mitchell, Producer, Vocals, Writer, MainArtist - Bobbye Hall, Percussion
© 1972 Asylum Records ℗ 1972 Asylum Records
Henry Lewy, Engineer - Joni Mitchell, Producer, Piano, Vocals, Writer, MainArtist
© 1972 Asylum Records ℗ 1972 Asylum Records
Tom Scott, Woodwinds - Henry Lewy, Engineer - Joni Mitchell, Producer, Piano, Vocals, Writer, MainArtist
© 1972 Asylum Records ℗ 1972 Asylum Records
Henry Lewy, Engineer - Joni Mitchell, Producer, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist
© 1972 Asylum Records ℗ 1972 Asylum Records
Henry Lewy, Engineer - Joni Mitchell, Producer, Piano, Vocals, Writer, MainArtist
© 1972 Asylum Records ℗ 1972 Asylum Records
WILTON FELDER, Bass Guitar - Russ Kunkel, Drums - Henry Lewy, Engineer - Joni Mitchell, Producer, Vocals, Writer, MainArtist - Bobbye Hall, Percussion
© 1972 Asylum Records ℗ 1972 Asylum Records
WILTON FELDER, Bass Guitar - Russ Kunkel, Drums - Henry Lewy, Engineer - Joni Mitchell, Producer, Piano, Vocals, Writer, MainArtist - Bobbye Hall, Percussion - Graham nash, Harmonica
© 1972 Asylum Records ℗ 1972 Asylum Records
WILTON FELDER, Bass Guitar - Stephen Stills, Instruments - Tom Scott, Woodwinds - Russ Kunkel, Drums - Henry Lewy, Engineer - Joni Mitchell, Producer, Piano, Vocals, Writer, MainArtist - Bobbye Hall, Percussion
© 1972 Asylum Records ℗ 1972 Asylum Records
WILTON FELDER, Bass Guitar - Russ Kunkel, Drums - Henry Lewy, Engineer - Joni Mitchell, Producer, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - Bobbye Hall, Percussion
© 1972 Asylum Records ℗ 1972 Asylum Records
Tom Scott, Woodwinds - Henry Lewy, Engineer - Joni Mitchell, Producer, Piano, Vocals, Writer, MainArtist - Bobby Notkoff, Strings
© 1972 Asylum Records ℗ 1972 Asylum Records
Chronique
Après le triomphe critique et public de Blue, Joni Mitchell livre un album plus diversifié avec For the Roses. Écrits en un an au fin fond du Canada et sans distractions extérieures, les titres dégagent une maturité nouvelle, tant par l’étendue des thèmes abordés que par la richesse musicale. Les chansons sont moins cadrées, les mélodies plus fluides et les arrangements bigarrés se lovent sur la voix plus puissante et assurée de la chanteuse. Le ton confessionnel de Blue est atténué par l’exploration « sociale » dans sa peinture fine et cruelle du monde de la musique.
Soutenu par un seul piano, « Banquet » ancre tout de suite l’album sur un thème « social ». Ce banquet réunit des nantis, riches et connus. Il peut s’agir d’une soirée entre producteurs et artistes, « Some turn to Jesus / Some turn to heroin », ou d’un dîner mondain sur les hauteurs d’Hollywood. Ils ont un point commun : « Waiting for that big deal, American Dream ». Et le rêve américain ne s’applique pas à tout le monde : « Who left the needy out ? Some get nothing ». Sans mièvrerie, Joni Mitchell décrit sa vision de l’Amérique, déjà esquissée dans « The Fiddle and the Drum ».
Le languissant « Cold Blue Steel and Sweet Fire » est une peinture crue et très codée des affres de la drogue, rejoignant l’acuité de Neil Young dans « The Needle and the Damage Done ». Sur l’acoustique « For the Roses », elle s’attaque au milieu du show-business avec dureté. L’artiste signé sur une maison de disques est comparé à un coureur sur les « starting blocks ». On reconnaît la chanteuse qui vit mal son statut de vedette et, qui plus est, avec des chansons aussi intimes. Dans « Barangrill », rehaussé d’arrangements jazzy avec flûtes et clarinette, elle évoque la vie éreintante et répétitive des tournées. Le plus rock « Blonde on the Bleachers » est un constat désabusé sur l’impossibilité de partager la vie d’un musicien populaire, soumis à tant de tentations.
L’amour est traité dans une moitié des chansons avec plus de compassion et de distance que sur Blue. Sur le piano de « See You Sometimes », elle pleure la fin d’un amour sans se résoudre à rompre totalement : on reconnaît son ex-amant James Taylor au détail des bretelles visibles sur la pochette de Slim. Dans le même registre, on note la très émouvante « Woman of Heart and Mind » sur l’incompréhension réciproque de deux amants et la plus légère et countrysante « You Turn Me on, I’m a Radio » qui deviendra, ironie du sort, un gros hit sur les ondes FM. Le disque se referme sur le formidable « Judgement of the Moon and the Stars », hommage à Ludwig van Beethoven où, sur des arrangements presque « symphoniques », elle traite de la difficulté de créer (comparée à la souffrance christique).
Par ses arrangements chatoyants qui tirent vers le rock et le jazz, Joni Mitchell accomplit avec For the Roses un parfait album de transition avant le virage irrésistiblement « pop » de Court and Spark.
©Copyright Music Story 2015
À propos
- 1 disque(s) - 12 piste(s)
- Durée totale : 00:40:11
- Artistes principaux : Joni Mitchell
- Label : Rhino
- Genre : Pop/Rock Pop
© 1972 Asylum Records ℗ 1972 Asylum Records
Améliorer les informations de l'albumPourquoi acheter sur Qobuz ?
-
Streamez ou téléchargez votre musique
Achetez un album ou une piste à l’unité. Ou écoutez tout notre catalogue en illimité avec nos abonnements de streaming en haute qualité.
-
Zéro DRM
Les fichiers téléchargés vous appartiennent, sans aucune limite d’utilisation. Vous pouvez les télécharger autant de fois que vous souhaitez.
-
Choisissez le format qui vous convient
Vous disposez d’un large choix de formats pour télécharger vos achats (FLAC, ALAC, WAV, AIFF...) en fonction de vos besoins.
-
Écoutez vos achats dans nos applications
Téléchargez les applications Qobuz pour smartphones, tablettes et ordinateurs, et écoutez vos achats partout avec vous.