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C’est ce qui s’appelle un début éclatant – dans tous les sens du terme. « Honey Bunny » trempe immédiatement l’auditeur dans le bain de Girls, ce bain de mélancolie arachnéenne et d’enchantement éphémère dans lequel il est bon de se prélasser... Une excellente introduction à l’un des premiers grands moments du disque : « Alex », que Kevin Shields peut regretter de ne pas avoir écrit – et pourtant, il aurait pu. Avec un peu plus de tristesse, avec un peu plus de légèreté. En regardant moins ses pieds et en fixant les étoiles, Christopher Owens révèle encore une fois pleinement l’étendue de son talent, écorché vif et pourtant structuré, réfléchi, quasi minutieux.
Après un premier album, Album (2009), et le virage amorcé du maxi Broken Dreams Club (2010), Father, Son, Holy Ghost ne rallie que les avantages du début de célébrité auquel Girls a été confronté. Christopher Owens et son fidèle comparse Chet « JR » White se sont entourés de nouveaux musiciens, dont le brillant guitariste John Anderson, et se sont octroyé des vraies sessions d’enregistrement à Los Angeles.
Plus à l’aise, sans l’obligation d’occuper plusieurs instruments à la fois, Owens a laissé s’épanouir orchestralement, autant qu’il le souhaitait, ses compositions - déjà suffisamment expressives pour titiller les glandes lacrymales. Car ici, l’amour s’impose comme salvateur, évident remède contre la solitude mais aussi contre la mésestime de soi et la peur du lendemain. Visiblement rasséréné par la bonne réception de sa musique et par un nouvel amour, le crooner Owens se découvre également maestro. Et peut se hisser à la même hauteur qu’un certain Brian Wilson.
Le hard-rock doublé de psychédélisme de « Die », l’ironie ciselée du faussement gentil « Saying I Love You », la tendresse électrique de « My Ma » ou encore l’envolée gospel du superbement polymorphe « Vomit » ne tolèrent que d’excellents voisins. Parmi lesquels se détachent la vulnérabilité de « Just a Song », l’euphorie saisissante de « Magic » (l’un des derniers titres écrits par Owens) et la délicatesse cristalline de « Jamie Marie » - dont l’orgue Hammond ravira le cœur de beaucoup. Si la voix d’Owens, terriblement sincère et gracieuse, est fidèle à elle-même, Girls prend toute sa dimension sur ce disque plus assuré que ses prédécesseurs, mais non moins attachant. Father, Son, Holy Ghost se conservera précieusement, avec toute l’affection qui lui est due.
©Copyright Music Story 2015
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Doug Boehm, Producer - Girls, MainArtist - Christopher Owens, ComposerLyricist
℗ 2011 Fantasy Trashcan (Turnstile)
Doug Boehm, Producer - Girls, MainArtist - Christopher Owens, ComposerLyricist
℗ 2011 Fantasy Trashcan (Turnstile)
Doug Boehm, Producer - Girls, MainArtist - Christopher Owens, ComposerLyricist
℗ 2011 Fantasy Trashcan (Turnstile)
Doug Boehm, Producer - Girls, MainArtist - Christopher Owens, ComposerLyricist
℗ 2011 Fantasy Trashcan (Turnstile)
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Doug Boehm, Producer - Girls, MainArtist - Christopher Owens, ComposerLyricist
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Doug Boehm, Producer - Girls, MainArtist - Christopher Owens, ComposerLyricist
℗ 2011 Fantasy Trashcan (Turnstile)
Doug Boehm, Producer - Girls, MainArtist - Christopher Owens, ComposerLyricist
℗ 2011 Fantasy Trashcan (Turnstile)
Doug Boehm, Producer - Girls, MainArtist - Christopher Owens, ComposerLyricist
℗ 2011 Fantasy Trashcan (Turnstile)
Chronique
C’est ce qui s’appelle un début éclatant – dans tous les sens du terme. « Honey Bunny » trempe immédiatement l’auditeur dans le bain de Girls, ce bain de mélancolie arachnéenne et d’enchantement éphémère dans lequel il est bon de se prélasser... Une excellente introduction à l’un des premiers grands moments du disque : « Alex », que Kevin Shields peut regretter de ne pas avoir écrit – et pourtant, il aurait pu. Avec un peu plus de tristesse, avec un peu plus de légèreté. En regardant moins ses pieds et en fixant les étoiles, Christopher Owens révèle encore une fois pleinement l’étendue de son talent, écorché vif et pourtant structuré, réfléchi, quasi minutieux.
Après un premier album, Album (2009), et le virage amorcé du maxi Broken Dreams Club (2010), Father, Son, Holy Ghost ne rallie que les avantages du début de célébrité auquel Girls a été confronté. Christopher Owens et son fidèle comparse Chet « JR » White se sont entourés de nouveaux musiciens, dont le brillant guitariste John Anderson, et se sont octroyé des vraies sessions d’enregistrement à Los Angeles.
Plus à l’aise, sans l’obligation d’occuper plusieurs instruments à la fois, Owens a laissé s’épanouir orchestralement, autant qu’il le souhaitait, ses compositions - déjà suffisamment expressives pour titiller les glandes lacrymales. Car ici, l’amour s’impose comme salvateur, évident remède contre la solitude mais aussi contre la mésestime de soi et la peur du lendemain. Visiblement rasséréné par la bonne réception de sa musique et par un nouvel amour, le crooner Owens se découvre également maestro. Et peut se hisser à la même hauteur qu’un certain Brian Wilson.
Le hard-rock doublé de psychédélisme de « Die », l’ironie ciselée du faussement gentil « Saying I Love You », la tendresse électrique de « My Ma » ou encore l’envolée gospel du superbement polymorphe « Vomit » ne tolèrent que d’excellents voisins. Parmi lesquels se détachent la vulnérabilité de « Just a Song », l’euphorie saisissante de « Magic » (l’un des derniers titres écrits par Owens) et la délicatesse cristalline de « Jamie Marie » - dont l’orgue Hammond ravira le cœur de beaucoup. Si la voix d’Owens, terriblement sincère et gracieuse, est fidèle à elle-même, Girls prend toute sa dimension sur ce disque plus assuré que ses prédécesseurs, mais non moins attachant. Father, Son, Holy Ghost se conservera précieusement, avec toute l’affection qui lui est due.
©Copyright Music Story 2015
À propos
- 1 disque(s) - 11 piste(s)
- Durée totale : 00:52:26
- Artistes principaux : Girls
- Compositeur : Christopher Owens
- Label : True Panther
- Genre : Pop/Rock Rock Alternatif et Indé
© 2011 True Panther Records ℗ 2011 True Panther Records
Distinctions :
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