Thad Jones
Troisième frère de l’illustre famille Jones, avec le pianiste Hank et le batteur Elvin, sa fascination d’enfance pour Louis Armstrong le pousse à choisir la trompette. A la fin des années 30, encore adolescent, Thad Jones suit son frère aîné Hank qui lui offre ses premières occasions de monter sur scène, dans un orchestre également dirigé par un autre membre de la famille. Avant de faire son Service national au milieu des années 40, Thad Jones cumule déjà plusieurs expériences de scène et rencontre Sonny Stitt. Comme si la voie était tracée, il entre donc à l’armée et, parallèlement, fait la connaissance de Jack Teagarden. Il faut attendre peu de temps après sa sortie de l’armée pour qu’en 1948, Thad Jones prenne la direction d’une formation initialement menée par Charlie Young qui vient de décéder. Cette expérience n’est pas spécialement un succès, il passe donc par divers projets avant de se fixer à nouveau en quintet, avec son jeune frère Elvin cette fois et le pianiste Tommy Flanagan. Cette nouvelle collaboration le mène au milieu des années 50, il enregistre alors en leader, travaille avec Charles Mingus et entre alors chez Count Basie pour plusieurs années, considéré comme l’un des solistes les plus talentueux de l’orchestre. D’autres collaborations se succèdent : avec Art Farmer, George Russell, Coleman Hawkins, Thelonious Monk, Gerry Mulligan, Pepper Adams, etc. A partir de la fin des années 50, Thad Jones travaille plus souvent l’écriture musicale, considéré comme l’un des arrangeurs les plus habiles dans l’adaptation du répertoire du jazz moderne pour grands orchestres. C’est dans la rencontre avec Mel Lewis qu’il met justement à profit ses prédispositions d’arrangeur. En contrat au Village Vanguard, le grand orchestre, codirigé par les deux hommes, accueille une pléiade de musiciens talentueux et obtient une reconnaissance internationale. A la fin des années 70, après avoir subi plusieurs opérations de la lèvre, il prendra une semi-retraite au Danemark, continuant de partager son temps entre l’enseignement, la direction d’orchestre, l’apprentissage du trombone et l’écriture. Avant de disparaître, Thad Jones a l’honneur de devoir assurer la continuité de l’orchestre de Count Basie lorsque celui-ci s’éteint en 1984. Chaque fois qu’on peut entendre le thème « A Child is Born », une de ses compositions les plus célèbres, il y a comme une image immuable de Thad Jones qui continue de traverser l’histoire du jazz.
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Jazz Collection (Original Recordings)
Jazz - Paru chez Jazz Dog Records le 1 mai 2020
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
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Nightingale
Jazz - Paru chez oldies and hits for future le 21 mai 2019
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
The Sweet Sixties
Jazz - Paru chez The Sweet Sixties le 2 juil. 2022
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
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St. Nicholas - For Young Folks
Jazz - Paru chez St. Nicholas Day le 21 nov. 2021
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Essential Collection
Jazz - Paru chez Essential Collection le 29 oct. 2022
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Just at the Turn of the Tide
Jazz - Paru chez turn of the tide le 2 mai 2023
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
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Detroit - New York Junction
Jazz - Paru chez Mile End le 1 janv. 2013
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
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The Magnificent Thad Jones
Jazz - Paru chez Mile End le 14 juil. 1956
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -