Jonas Kaufmann
Né à Munich le 10 juillet 1969, le chanteur allemand Jonas Kaufmann est probablement le plus grand ténor à s’être imposé de façon incontestable sur les plus grandes scènes internationales depuis une quinzaine d’années, autant par la sincérité de son engagement qui donne tant de vérité aux personnages qu’il incarne et qu’il vit de l’intérieur, que par les rares qualités de sa voix de ténor, à la fois grave, profonde, expressive et brillante, et aussi son physique de héros romantique (même s'il fut un handicap au tout début de sa carrière pour lui avoir collé une image de produit commercial de l’industrie du disque…).Issu d’une famille de mélomanes, très assidue des salles de concerts, Jonas Kaufmann a donc baigné dans la musique depuis ses plus jeunes années. Comme il le dit lui-même, son profond amour pour la musique classique lui vient de son père (carrière dans une compagnie d'assurances) et de sa mère (maîtresse d'école maternelle) mais aussi de son grand-père qui s'asseyait souvent au piano pour jouer principalement du Wagner, chantant toutes les parties vocales y compris les voix de femme en falsetto. Jonas Kaufmann considère comme un cadeau de son grand-père cet enthousiasme pour Wagner qu'il a su lui transmettre. Tout le monde joue du piano dans la famille. Jonas lui-même commence à s'y mettre vers l'âge de huit ans, sans grande passion et en fait pendant une quinzaine d’années au Conservatoire — ce qui lui permet aujourd’hui de s’accompagner quand il travaille. Avec sa sœur aînée, il passait ses dimanches à écouter des disques qu'il piochait dans la collection de LP de son père. Mais il y a aussi sa ville natale : haut lieu musical avec ses deux opéras nationaux, elle ne pouvait que faciliter l'éclosion d'un talent comme le sien. Très jeune, il assiste avec sa sœur à des représentations enfantines au Bayerische Staatsoper. Cependant, malgré toutes ces bonnes dispositions de départ, son début de parcours ne fut pourtant pas si facile.
Revenons à ses débuts. Durant ses études primaires et secondaires, Jonas Kaufmann chante dans des chorales et parfois en soliste. Un jour qu'il se produisait au sein du chœur de son lycée, une étudiante en stage de préparation au professorat de musique le remarque et lui donne quelques conseils en l'encourageant à entrer à la Hochschule für Musik und Theater (l'Académie de Musique et Théâtre de Munich). À la fin de ses études scolaires, on lui propose d'entrer dans le chœur supplétif (« extra chorus ») du Gärtnerplatztheater où il vivra sa toute première expérience sur une scène d'opéra. Malgré ce tremplin favorable, il ne se sent pas encore prêt à sauter le pas et s'inscrit à l'Université de Munich en section mathématiques, mais pas seulement sur le conseil de ses parents car il est lui-même tout à fait conscient que la carrière de chanteur est aléatoire, principalement parce qu'elle est étroitement dépendante de l'état de santé. Et sa rencontre avec des choristes malchanceux qui n'ont pu concrétiser leur rêve de carrière soliste le conforte dans cette sage option.
Mais c'est sans compter avec l'appel de la vocation musicale qui fait de la résistance et parle plus fort que les deux semestres passés sur les bancs de l'Université. Jonas Kaufmann a la conviction grandissante qu'il n'est pas né pour suivre la voie scientifique. Durant l'été 1989, il prend la décision risquée d'abandonner ses études confortables après avoir obtenu un logement d'étudiant à la suite d'une audition passée avec succès qui lui permet d'entamer une formation de chanteur à l'Académie de Musique et Théâtre de Munich. Grâce à des permissions spéciales, il arrive à tenir des petits rôles à l'Opéra de Munich. Il se présente au Concours « Meistersinger de Nuremberg » dont il remporte le Premier Prix et en 1994 quitte l'Académie avec le diplôme de chanteur de concert et d'opéra. Il participe aux master-classes de James King, Hans Hotter et Josef Metternich. Ses modèles : Hans Hotter, Fritz Wunderlich, Placido Domingo.
À peine sorti de ses études, Jonas Kaufmann est immédiatement engagé au Théâtre de Sarrebruck où, durant deux ans, il apprendra un répertoire considérable — incluant les opérettes et les comédies musicales — qui l’ouvre à Berg, Bizet, Mozart, Offenbach, Ramirez, Strauss, Verdi. Mais il n'y a pas que du bon dans cette expérience apparemment féconde. En réalité, le rythme intensif des représentations auquel il est soumis, et qu'il n'avait pas prévu, le met sous pression, l'obligeant à chanter beaucoup, jusqu'à sept ou huit heures par jour. Après la première saison, Jonas Kaufmann commence à ressentir des difficultés vocales qui iront croissantes. On est en 1995. Le jeune chanteur semé de doutes perd confiance et songe à abandonner la carrière. Mais il rencontre le baryton américain Michael Rhodes, originaire de Brooklyn, qui lui vient en aide en lui conseillant une « nouvelle façon de chanter » et de gérer son planning. Finalement Jonas Kaufmann reprend courage et le prend comme professeur. Il renonce en 1996 à la reconduction de son contrat permanent avec le Théâtre et opte pour une carrière indépendante, voulant désormais assumer seul ses décisions, déterminer lui-même le choix de ses rôles en fonction de l'évolution de sa voix. Grâce à l'approche de technique vocale de son nouveau professeur, Jonas Kaufmann constate bientôt qu'il peut chanter longtemps sans fatigue.
C'est en 1999 au Festival de Salzbourg qu'il obtient son premier grand rôle dans Le Docteur Faust de Ferruccio de Buson. Dès lors, sa carrière connaît un essor fulgurant et les contrats avec les plus grandes scènes lyriques mondiales s'enchaînent : Stuttgart (Le Barbier de Séville, 2000), Bruxelles (La Damnation de Faust, 2002), Turin (Capriccio, 2002), Londres (Eugène Onéguine), Hambourg (Cosi fan tutte et La Bohème), Francfort (Faust, La Fiancée vendue), Berlin (Der Freischütz), Chicago (La Traviata, 2003), Festival de Salzbourg (L'Enlèvement au sérail, 2003), Genève (La Damnation de Faust, 2003), Opéra Bastille à Paris (Otello, 2004 et Werther, 2010), Covent Garden de Londres (La Rondine, 2004), Liceo de Barcelone (Missa Solemnis, 2005), Metropolitan Opera de New York (La Traviata, en 2006). Parmi ses rôles majeurs prennent place le Faust de Berlioz, le Don José de Carmen de Bizet, les rôles-titres de Werther de Massenet (cette musique française aux personnages riches, comme il le dit, et, « de toutes les musiques, la plus chargée en émotion »), La Clémence de Titus et Idoménée de Mozart, Parsifal et Lohengrin de Wagner, Otello, Rigoletto, et Alfredo de La Traviata de Verdi.
Depuis 2001, il est tout particulièrement lié à l'Opéra de Zurich, ville où il vit avec son épouse, la mezzo-soprano Margarete Joswig et ses trois enfants. Parallèlement à son parcours de chanteur d'opéra, Jonas Kaufmann se produit en récital (environ sept par an au maximum) où il excelle dans le répertoire du lied, accompagné par Helmut Deutsch, son ami pianiste et son ancien professeur de piano au Conservatoire de Munich.
© Qobuz 02/2013
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Né à Munich le 10 juillet 1969, le chanteur allemand Jonas Kaufmann est probablement le plus grand ténor à s’être imposé de façon incontestable sur les plus grandes scènes internationales depuis une quinzaine d’années, autant par la sincérité de son engagement qui donne tant de vérité aux personnages qu’il incarne et qu’il vit de l’intérieur, que par les rares qualités de sa voix de ténor, à la fois grave, profonde, expressive et brillante, et aussi son physique de héros romantique (même s'il fut un handicap au tout début de sa carrière pour lui avoir collé une image de produit commercial de l’industrie du disque…).
Issu d’une famille de mélomanes, très assidue des salles de concerts, Jonas Kaufmann a donc baigné dans la musique depuis ses plus jeunes années. Comme il le dit lui-même, son profond amour pour la musique classique lui vient de son père (carrière dans une compagnie d'assurances) et de sa mère (maîtresse d'école maternelle) mais aussi de son grand-père qui s'asseyait souvent au piano pour jouer principalement du Wagner, chantant toutes les parties vocales y compris les voix de femme en falsetto. Jonas Kaufmann considère comme un cadeau de son grand-père cet enthousiasme pour Wagner qu'il a su lui transmettre. Tout le monde joue du piano dans la famille. Jonas lui-même commence à s'y mettre vers l'âge de huit ans, sans grande passion et en fait pendant une quinzaine d’années au Conservatoire — ce qui lui permet aujourd’hui de s’accompagner quand il travaille. Avec sa sœur aînée, il passait ses dimanches à écouter des disques qu'il piochait dans la collection de LP de son père. Mais il y a aussi sa ville natale : haut lieu musical avec ses deux opéras nationaux, elle ne pouvait que faciliter l'éclosion d'un talent comme le sien. Très jeune, il assiste avec sa sœur à des représentations enfantines au Bayerische Staatsoper. Cependant, malgré toutes ces bonnes dispositions de départ, son début de parcours ne fut pourtant pas si facile.
Revenons à ses débuts. Durant ses études primaires et secondaires, Jonas Kaufmann chante dans des chorales et parfois en soliste. Un jour qu'il se produisait au sein du chœur de son lycée, une étudiante en stage de préparation au professorat de musique le remarque et lui donne quelques conseils en l'encourageant à entrer à la Hochschule für Musik und Theater (l'Académie de Musique et Théâtre de Munich). À la fin de ses études scolaires, on lui propose d'entrer dans le chœur supplétif (« extra chorus ») du Gärtnerplatztheater où il vivra sa toute première expérience sur une scène d'opéra. Malgré ce tremplin favorable, il ne se sent pas encore prêt à sauter le pas et s'inscrit à l'Université de Munich en section mathématiques, mais pas seulement sur le conseil de ses parents car il est lui-même tout à fait conscient que la carrière de chanteur est aléatoire, principalement parce qu'elle est étroitement dépendante de l'état de santé. Et sa rencontre avec des choristes malchanceux qui n'ont pu concrétiser leur rêve de carrière soliste le conforte dans cette sage option.
Mais c'est sans compter avec l'appel de la vocation musicale qui fait de la résistance et parle plus fort que les deux semestres passés sur les bancs de l'Université. Jonas Kaufmann a la conviction grandissante qu'il n'est pas né pour suivre la voie scientifique. Durant l'été 1989, il prend la décision risquée d'abandonner ses études confortables après avoir obtenu un logement d'étudiant à la suite d'une audition passée avec succès qui lui permet d'entamer une formation de chanteur à l'Académie de Musique et Théâtre de Munich. Grâce à des permissions spéciales, il arrive à tenir des petits rôles à l'Opéra de Munich. Il se présente au Concours « Meistersinger de Nuremberg » dont il remporte le Premier Prix et en 1994 quitte l'Académie avec le diplôme de chanteur de concert et d'opéra. Il participe aux master-classes de James King, Hans Hotter et Josef Metternich. Ses modèles : Hans Hotter, Fritz Wunderlich, Placido Domingo.
À peine sorti de ses études, Jonas Kaufmann est immédiatement engagé au Théâtre de Sarrebruck où, durant deux ans, il apprendra un répertoire considérable — incluant les opérettes et les comédies musicales — qui l’ouvre à Berg, Bizet, Mozart, Offenbach, Ramirez, Strauss, Verdi. Mais il n'y a pas que du bon dans cette expérience apparemment féconde. En réalité, le rythme intensif des représentations auquel il est soumis, et qu'il n'avait pas prévu, le met sous pression, l'obligeant à chanter beaucoup, jusqu'à sept ou huit heures par jour. Après la première saison, Jonas Kaufmann commence à ressentir des difficultés vocales qui iront croissantes. On est en 1995. Le jeune chanteur semé de doutes perd confiance et songe à abandonner la carrière. Mais il rencontre le baryton américain Michael Rhodes, originaire de Brooklyn, qui lui vient en aide en lui conseillant une « nouvelle façon de chanter » et de gérer son planning. Finalement Jonas Kaufmann reprend courage et le prend comme professeur. Il renonce en 1996 à la reconduction de son contrat permanent avec le Théâtre et opte pour une carrière indépendante, voulant désormais assumer seul ses décisions, déterminer lui-même le choix de ses rôles en fonction de l'évolution de sa voix. Grâce à l'approche de technique vocale de son nouveau professeur, Jonas Kaufmann constate bientôt qu'il peut chanter longtemps sans fatigue.
C'est en 1999 au Festival de Salzbourg qu'il obtient son premier grand rôle dans Le Docteur Faust de Ferruccio de Buson. Dès lors, sa carrière connaît un essor fulgurant et les contrats avec les plus grandes scènes lyriques mondiales s'enchaînent : Stuttgart (Le Barbier de Séville, 2000), Bruxelles (La Damnation de Faust, 2002), Turin (Capriccio, 2002), Londres (Eugène Onéguine), Hambourg (Cosi fan tutte et La Bohème), Francfort (Faust, La Fiancée vendue), Berlin (Der Freischütz), Chicago (La Traviata, 2003), Festival de Salzbourg (L'Enlèvement au sérail, 2003), Genève (La Damnation de Faust, 2003), Opéra Bastille à Paris (Otello, 2004 et Werther, 2010), Covent Garden de Londres (La Rondine, 2004), Liceo de Barcelone (Missa Solemnis, 2005), Metropolitan Opera de New York (La Traviata, en 2006). Parmi ses rôles majeurs prennent place le Faust de Berlioz, le Don José de Carmen de Bizet, les rôles-titres de Werther de Massenet (cette musique française aux personnages riches, comme il le dit, et, « de toutes les musiques, la plus chargée en émotion »), La Clémence de Titus et Idoménée de Mozart, Parsifal et Lohengrin de Wagner, Otello, Rigoletto, et Alfredo de La Traviata de Verdi.
Depuis 2001, il est tout particulièrement lié à l'Opéra de Zurich, ville où il vit avec son épouse, la mezzo-soprano Margarete Joswig et ses trois enfants. Parallèlement à son parcours de chanteur d'opéra, Jonas Kaufmann se produit en récital (environ sept par an au maximum) où il excelle dans le répertoire du lied, accompagné par Helmut Deutsch, son ami pianiste et son ancien professeur de piano au Conservatoire de Munich.
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