Unicorn (Deluxe)

Tyrannosaurus Rex

Paru le 01.05.69 chez UMC (Universal Music Catalogue)
Artistes principaux : Tyrannosaurus Rex
Genre : Rock

Disponible en

16-Bit/44.1 kHz Stereo

Musique illimitée

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Unicorn le troisième album de Tyrannosaurus Rex est une étape importante pour le groupe. Les royalties qu’ont rapporté les deux premiers disques permettent d’enregistrer dans un délai plus long avec un meilleur équipement. Les morceaux vont pouvoir bénéficier de plus de pistes ce qui contribue à donner à Unicorn un son beaucoup plus rond et soigné. Un harmonium et à l’occasion un piano (tenu par le producteur Tony Visconti) viennent étoffer l’instrumentation. Tony Visconti s’investit de plus en plus : il est l’artisan du son de Tyrannosaurus Rex, dirigeant les sessions et se chargeant des arrangements (en accord avec le groupe). Il forme avec Marc Bolan et son acolyte une équipe très soudée partageant de longues heures hors studio à écouter les productions du moment: des Beatles à Frank Zappa en passant par les Beach Boys et Phil Spector. L’envie commune est d'intégrer ces nouvelles influences pour rajouter des couleurs à la palette musicale. Du coup, Steve Took se met à la basse et sur quelques titres ajoute un kit de batterie aux habituelles percussions et autres instruments achetés dans des magasins de jouets. Quant à Marc Bolan, il choisit de réutiliser discrètement une guitare électrique instrument qu'il avait délaissé depuis son départ de John’s Children.

La tonalité de Unicorn reste acoustique mais les compositions de Marc Bolan se font plus structurées qu’auparavant. Des titres comme « Chariot of silk », « The Seal of seasons » ou « Nijinsky Hind » offrent des mélodies presque pop avec des harmonies vocales très léchées à la Beach Boys. La ballade « Iscariot » est embellie par des sons d’harmonium et des vocaux bouleversants de Marc Bolan : certainement un de ses plus magnifiques titres. Celui-ci se paye le luxe de réenregistrer un vieux titre « Cat black » sur lequel il convie Tony Visconti au piano. La version est plus frontale et utilise - en hommage aux symphonies pop de Phil Spector - un écho insistant, procédé reconduit sur « She was born to be my unicorn » et le dernier morceau « Romany Soup ». John Peel, jeune DJ , qui travaille sur Radio 1 et qui soutient Tyrannosaurus Rex depuis le début , vient y faire la lecture d’une histoire pour enfants écrite par Marc Bolan.

L’enregistrement de l’album laisse éclore des conflits entre le percussionniste Steve Took et Marc Bolan. Steve Peregrine Took, frustré par son rôle d'accompagnateur, veut lui aussi placer ses compositions mais Marc Bolan oppose un refus catégorique considérant le groupe comme « son projet ». Une tournée américaine catastrophique, que Steve Took, de plus plus drogué, quittera sur un coup de tête, achèvera de scinder le duo. Unicorn, sorte d'apogée du son Tyrannosaurus Rex, marque la fin de leur collaboration. Encore aujourd'hui, Tony Visconti décrit Unicorn comme son disque préféré de Tyrannosaurus Rex en des termes particulièrement élogieux : « Tant de sons merveilleux furent créés sur cet album. Je l'écoute encore souvent et à chaque fois, le sourire me vient aux lèvres ». Trente huit ans après sa sortie, ce disque gracieux et varié s'avère la plus belle introduction à l'univers merveilleux de Tyrannosaurus Rex.

©Copyright Music Story 2017

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Chariots Of Silk

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