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Traffic|John Barleycorn Must Die

John Barleycorn Must Die

Traffic

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Ce qui devait être au départ un album solo de Steve Winwood - titre provisoire Mad Shadow - est devenu au fur à mesure une réactivation des aventures discographiques de Traffic. L’ingénieur du son Guy Stevens, qui supervisait les séances jusqu’alors, est gentiment évincé au profit de Chris Blackwell manager de Steve Winwood et de Traffic depuis l’époque du Spencer Davis Group. Peu doué pour composer des textes, Steve Winwood fit appel à Jim Capaldi pour remplir cette tâche. La tentation était trop grande de ne pas faire appel à Chris Wood l’un des souffleurs  les plus doués de sa génération.

Le premier morceau instrumental « Glad » retranscrit le niveau qu’ont atteint sur cet opus les membres du groupe. Le gimmick de piano accroche à la manière d’un Horace Silver tandis que  Jim Capaldi et Chris Wood livrent un jeu tranchant et audacieux. Le milieu du morceau vire dans une improvisation presque « free » sans pour autant tomber dans la démonstration. Traffic est à son sommet de fluidité musicale comme le prouve la fin de «Glad » qui s’enchaîne directement avec « Freedom Rider ». Stevie Winwood y laisse éclater toute la ferveur « soul »” qui l’a fait surnommer depuis ses débuts le « Ray Charles » blanc. La tonalité frontale du morceau le fait apparenter au funk tout en baignant dans un climat jazz (la flûte impériale de Chris Wood).

Tout en créant une fusion des genres inédite, Traffic n’oublie pas le patrimoine musical anglais : c’est un vieux morceau de 1465 « John Barleycorn must die ». John Barleycorn personnifie la récolte de l’orge « barley » en anglais, dont on tire les boissons telles que la bière et le whisky. Dans la chanson, le personnage de John Barleycorn est montré en proie à attaques, mort et outrages qui correspondent en fait aux différentes étapes du traitement de l’orge dont résultent bière et whisky. Mais comme dit une note de pochettes « beaucoup d’interprétations sont possibles ». Dans le cas de Traffic, la reprise de ce classique folk pourrait symboliser la renaissance du groupe. Le mystère reste entier.

Mais force est de constater que l’album est une étape importante dans leur musique. Les morceaux dépassent tous les six minutes avec des développements instrumentaux audacieux. L’unité du groupe n’a jamais été aussi forte même si la performance de Stevie Winwood est époustouflante. Par le jeu en studio du multi-pistes, il joue de l’orgue, du piano et s’accompagne à la basse et à la guitare, instrument qu’il maîtrise aussi bien que les grandes guitaristes anglais. John Barleycorn must die représente l’apogée de Traffic et atteindra le top ten américain ainsi que le top 20 anglais.







©Copyright Music Story 2016

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John Barleycorn Must Die

Traffic

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1
Glad
00:07:01

JIM CAPALDI, Drums, Percussion, AssociatedPerformer - Steve Winwood, Composer, Producer, Bass Guitar, Organ, Percussion, Piano, AssociatedPerformer - CHRIS BLACKWELL, Producer - Chris Wood, Flute, Percussion, Saxophone, AssociatedPerformer - Traffic, MainArtist - Brian Humphries, Engineer, StudioPersonnel

℗ 1970 Universal Music Operations Limited

2
Freedom Rider
00:05:28

JIM CAPALDI, Drums, Percussion, AssociatedPerformer, ComposerLyricist - Steve Winwood, Producer, Organ, Piano, Vocals, AssociatedPerformer, ComposerLyricist - CHRIS BLACKWELL, Producer - Chris Wood, Flute, Percussion, Saxophone, AssociatedPerformer - Traffic, MainArtist - Brian Humphries, Engineer, StudioPersonnel

℗ 1970 Universal Music Operations Limited

3
Empty Pages
00:04:36

JIM CAPALDI, Drums, Percussion, AssociatedPerformer - Steve Winwood, Producer, Bass Guitar, Keyboards, Organ, Vocals, AssociatedPerformer, ComposerLyricist - CHRIS BLACKWELL, Producer - Chris Wood, Organ, AssociatedPerformer - Traffic, MainArtist - Brian Humphries, Engineer, StudioPersonnel

℗ 1970 Universal Music Operations Limited

4
Stranger To Himself
00:03:54

JIM CAPALDI, Vocals, AssociatedPerformer, ComposerLyricist - ANDY JOHNS, Engineer, StudioPersonnel - Steve Winwood, Producer, Vocals, AssociatedPerformer, ComposerLyricist - CHRIS BLACKWELL, Producer - Traffic, MainArtist - Guy Stevens, Producer

℗ 1970 Universal Music Operations Limited

5
John Barleycorn
00:06:26

JIM CAPALDI, Tambourine, Vocals, AssociatedPerformer - Traditional, ComposerLyricist - Steve Winwood, Acoustic Guitar, Piano, Vocals, Recording Arranger, AssociatedPerformer, ComposerLyricist - CHRIS BLACKWELL, Producer - Chris Wood, Flute, Percussion, AssociatedPerformer - Traffic, MainArtist - Brian Humphreys, Engineer, StudioPersonnel

℗ 1970 Universal Music Operations Limited

6
Every Mother's Son
00:07:09

JIM CAPALDI, ComposerLyricist - Steve Winwood, Producer, ComposerLyricist - Traffic, MainArtist - Guy Stevens, Producer

℗ 1970 Island Records, a division of Universal Music Operations Limited

Chronique

Ce qui devait être au départ un album solo de Steve Winwood - titre provisoire Mad Shadow - est devenu au fur à mesure une réactivation des aventures discographiques de Traffic. L’ingénieur du son Guy Stevens, qui supervisait les séances jusqu’alors, est gentiment évincé au profit de Chris Blackwell manager de Steve Winwood et de Traffic depuis l’époque du Spencer Davis Group. Peu doué pour composer des textes, Steve Winwood fit appel à Jim Capaldi pour remplir cette tâche. La tentation était trop grande de ne pas faire appel à Chris Wood l’un des souffleurs  les plus doués de sa génération.

Le premier morceau instrumental « Glad » retranscrit le niveau qu’ont atteint sur cet opus les membres du groupe. Le gimmick de piano accroche à la manière d’un Horace Silver tandis que  Jim Capaldi et Chris Wood livrent un jeu tranchant et audacieux. Le milieu du morceau vire dans une improvisation presque « free » sans pour autant tomber dans la démonstration. Traffic est à son sommet de fluidité musicale comme le prouve la fin de «Glad » qui s’enchaîne directement avec « Freedom Rider ». Stevie Winwood y laisse éclater toute la ferveur « soul »” qui l’a fait surnommer depuis ses débuts le « Ray Charles » blanc. La tonalité frontale du morceau le fait apparenter au funk tout en baignant dans un climat jazz (la flûte impériale de Chris Wood).

Tout en créant une fusion des genres inédite, Traffic n’oublie pas le patrimoine musical anglais : c’est un vieux morceau de 1465 « John Barleycorn must die ». John Barleycorn personnifie la récolte de l’orge « barley » en anglais, dont on tire les boissons telles que la bière et le whisky. Dans la chanson, le personnage de John Barleycorn est montré en proie à attaques, mort et outrages qui correspondent en fait aux différentes étapes du traitement de l’orge dont résultent bière et whisky. Mais comme dit une note de pochettes « beaucoup d’interprétations sont possibles ». Dans le cas de Traffic, la reprise de ce classique folk pourrait symboliser la renaissance du groupe. Le mystère reste entier.

Mais force est de constater que l’album est une étape importante dans leur musique. Les morceaux dépassent tous les six minutes avec des développements instrumentaux audacieux. L’unité du groupe n’a jamais été aussi forte même si la performance de Stevie Winwood est époustouflante. Par le jeu en studio du multi-pistes, il joue de l’orgue, du piano et s’accompagne à la basse et à la guitare, instrument qu’il maîtrise aussi bien que les grandes guitaristes anglais. John Barleycorn must die représente l’apogée de Traffic et atteindra le top ten américain ainsi que le top 20 anglais.







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