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Badly Drawn Boy|Is There Nothing We Could Do ? (Music Inspired By The Motion Picture: The Fattest Man In Britain)

Is There Nothing We Could Do ? (Music Inspired By The Motion Picture: The Fattest Man In Britain)

Badly Drawn Boy

Disponible en
16-Bit/44.1 kHz Stereo

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Après s’être rapidement fracassé sur le stupide projet d’éditer dès 2000 un album par an durant cinq ans (on dirait un concours du plus gros mangeur de saucisses), le Mancunien Damon Gough (dont le pseudonyme de Badly Drawn Boy provient du générique d’un show télévisé) a connu le succès aux États-Unis, salué petit génie avant d’être éreinté par le système, puis ressenti le mal du pays, et s’est enfermé en studio comme on se replie sur soi. On reconnaîtra que, pour lui, la porte de sortie a été The Fattest Man In Britain, film britannique, et histoire édifiante d’un très gros homme, qui croise malencontreusement la route d’un individu encore plus massif.

Is There Nothing We Could Do ? constitue donc la bande musicale de cette pellicule, mais certains morceaux qui sont dans le film ne sont pas dans l’album (le sixième de notre homme), et vice-versa, même si tous les refrains restent inspirés par le sort de l’obèse. Car, il faudra en convenir, rien n’est simple avec Badly Drawn Boy, à telle enseigne que l’une des photographies du livret (l’artiste pas rasé, coiffé d’un bonnet informe, et effondré sur le clavier d’un piano) renvoie à l’imagerie que l’on peut se forger d’un Brian Wilson désintégré par l’échec (tout relatif) de « Good Vibrations ».


Tout ce qui précède pour alerter sur un paramètre incontournable : ce disque est aussi étrange que charmeur. On peut y entendre des bouts de dialogues du film, quelques bruits de la vraie vie, les arpèges d’un piano lointain et à l’étrange sonorité aquatique, et des chansons, enfin. Des chansons dont les thèmes ne proviennent donc pas de la faculté créatrice de Gough, mais d’un univers que le compositeur a néanmoins parfaitement su faire sien. On évoque les chansons, car les nombreuses pièces instrumentales de la sélection souffrent du commun handicap de ces musiques à programme brusquement privées d’images. En revanche, la chanson-titre et ses languides glissements de cordes vers une timide montée de désir, un « Welcome Me To Your World » sonnant comme un fou de Bassan abandonné sur une plage après le passage d’une marée noire, ou « Guitar Medley » (à l’intitulé paradoxal), et d’autres encore, démontrent amplement que le chanteur a définitivement laissé de côté la surenchère orchestrale pour un retour prolifique à l’essentiel. La palme revenant sans conteste à « I’ll Carry On », qui clôt le disque, et renverra nos grands anciens aux souvenirs émus suscités par les mélodies de Graham Nash et David Crosby.

Ainsi, Is There… agit assez curieusement comme le bulletin de santé encourageant d’un compositeur et interprète qui, après plus de quatre ans de mutisme (Born In The U.K.-2006) retrouve le chemin d’une inspiration attentive et mélancolique, pleine de tendresse, et de compréhension pour l’espèce humaine. Autant dire que ces quinze sélections nous font espérer avec impatience la prochaine livraison du Britannique.

 




©Copyright Music Story 2015

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Is There Nothing We Could Do ? (Music Inspired By The Motion Picture: The Fattest Man In Britain)

Badly Drawn Boy

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1
Opening Theme
00:01:54

Badly Drawn Boy, MainArtist

(C) 2009 BDB Records (P) 2009 BDB Records

2
Is There Nothing We Could Do?
00:03:37

Badly Drawn Boy, MainArtist

(C) 2009 BDB Records (P) 2010 One Last Fruit

3
A Gentle Touch
00:00:27

Badly Drawn Boy, MainArtist

(C) 2009 BDB Records (P) 2009 BDB Records

4
All The Trimmings
00:02:10

Badly Drawn Boy, MainArtist

(C) 2009 BDB Records (P) 2009 BDB Records

5
Welcome Me To Your World
00:03:41

Badly Drawn Boy, MainArtist

(C) 2009 BDB Records (P) 2009 BDB Records

6
Guitar Medley
00:03:30

Badly Drawn Boy, MainArtist

(C) 2009 BDB Records (P) 2009 BDB Records

7
Is There Nothing We Could Do ? (Reprise)
00:03:47

Badly Drawn Boy, MainArtist

(C) 2009 BDB Records (P) 2009 BDB Records

8
Big Brian Arrives
00:02:28

Badly Drawn Boy, MainArtist

(C) 2009 BDB Records (P) 2009 BDB Records

9
Amy In The Garden
00:01:02

Badly Drawn Boy, MainArtist

(C) 2009 BDB Records (P) 2009 BDB Records

10
Been There, Verified
00:01:27

Badly Drawn Boy, MainArtist

(C) 2009 BDB Records (P) 2009 BDB Records

11
Just Look At Us Now
00:03:32

Badly Drawn Boy, MainArtist

(C) 2009 BDB Records (P) 2009 BDB Records

12
Wider Than A Smile
00:05:06

Badly Drawn Boy, MainArtist

(C) 2009 BDB Records (P) 2009 BDB Records

13
Piano Theme
00:02:26

Badly Drawn Boy, MainArtist

(C) 2009 BDB Records (P) 2009 BDB Records

14
The Letter
00:03:05

Badly Drawn Boy, MainArtist

(C) 2009 BDB Records (P) 2009 BDB Records

15
I'll Carry On
00:03:57

Badly Drawn Boy, MainArtist

(C) 2009 BDB Records (P) 2009 BDB Records

Chronique

Après s’être rapidement fracassé sur le stupide projet d’éditer dès 2000 un album par an durant cinq ans (on dirait un concours du plus gros mangeur de saucisses), le Mancunien Damon Gough (dont le pseudonyme de Badly Drawn Boy provient du générique d’un show télévisé) a connu le succès aux États-Unis, salué petit génie avant d’être éreinté par le système, puis ressenti le mal du pays, et s’est enfermé en studio comme on se replie sur soi. On reconnaîtra que, pour lui, la porte de sortie a été The Fattest Man In Britain, film britannique, et histoire édifiante d’un très gros homme, qui croise malencontreusement la route d’un individu encore plus massif.

Is There Nothing We Could Do ? constitue donc la bande musicale de cette pellicule, mais certains morceaux qui sont dans le film ne sont pas dans l’album (le sixième de notre homme), et vice-versa, même si tous les refrains restent inspirés par le sort de l’obèse. Car, il faudra en convenir, rien n’est simple avec Badly Drawn Boy, à telle enseigne que l’une des photographies du livret (l’artiste pas rasé, coiffé d’un bonnet informe, et effondré sur le clavier d’un piano) renvoie à l’imagerie que l’on peut se forger d’un Brian Wilson désintégré par l’échec (tout relatif) de « Good Vibrations ».


Tout ce qui précède pour alerter sur un paramètre incontournable : ce disque est aussi étrange que charmeur. On peut y entendre des bouts de dialogues du film, quelques bruits de la vraie vie, les arpèges d’un piano lointain et à l’étrange sonorité aquatique, et des chansons, enfin. Des chansons dont les thèmes ne proviennent donc pas de la faculté créatrice de Gough, mais d’un univers que le compositeur a néanmoins parfaitement su faire sien. On évoque les chansons, car les nombreuses pièces instrumentales de la sélection souffrent du commun handicap de ces musiques à programme brusquement privées d’images. En revanche, la chanson-titre et ses languides glissements de cordes vers une timide montée de désir, un « Welcome Me To Your World » sonnant comme un fou de Bassan abandonné sur une plage après le passage d’une marée noire, ou « Guitar Medley » (à l’intitulé paradoxal), et d’autres encore, démontrent amplement que le chanteur a définitivement laissé de côté la surenchère orchestrale pour un retour prolifique à l’essentiel. La palme revenant sans conteste à « I’ll Carry On », qui clôt le disque, et renverra nos grands anciens aux souvenirs émus suscités par les mélodies de Graham Nash et David Crosby.

Ainsi, Is There… agit assez curieusement comme le bulletin de santé encourageant d’un compositeur et interprète qui, après plus de quatre ans de mutisme (Born In The U.K.-2006) retrouve le chemin d’une inspiration attentive et mélancolique, pleine de tendresse, et de compréhension pour l’espèce humaine. Autant dire que ces quinze sélections nous font espérer avec impatience la prochaine livraison du Britannique.

 




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