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On se pince, incrédule, mais on ne fera de toutes façons pas davantage de bruit que cette troupe de rockers chromés, et blanchis sous le harnais : avec Black Country Communion, revoici le temps des orgies soniques, des riffs hénaurmes, et des super-groupes. Notre adolescence, pour tout dire.
Or donc, une belle nuit de l’hiver 2009, la belle voix suraiguë et la basse tellurique de Glenn Hugues (Deep Purple et Black Sabbath, s’il était nécessaire de le rappeler) ferraillent avec âpreté en compagnie de Joe Bonamassa, guitar-hero candidat à la succession de Stevie Ray Vaughan dans le cœur des romantiques texans, et des amateurs de blues rock de l’univers. Ils signent alors un accord transcontinental, en s’attachant les services de Jason Bonham (fils du batteur historique de Led Zeppelin, et lui-même frappeur de peaux), et de Derek Sherinian, claviériste dont on n’est pas contraint de se souvenir des prestations au sein de Dream Theater (mais qui a également tourné pour le compte d’Alice Cooper).
Le quatuor choisit alors un nom en référence à la cité industrielle où, et Bonham et Hugues ont grandi, puis branchent les amplis : la fête peut commencer. La basse ronfle, la batterie explose, et la guitare rugit, le tout évoquant sans coup férir les très riches heures de Cream. Tout du moins jusqu’à l’entrée du chant, qui nous rappelle fermement que, même teintée de blues, la musique puise ici son inspiration dans le hard, le heavy-metal, bref toutes expressions survitaminées. En conséquence, le recyclage de riffs, dont l’histoire du rock teste l’efficacité depuis des décennies, sert d’assise à la plupart des chansons, en règle générale illuminées par des soli de Bonamassa, prolixe, incisif, et, pour tout dire, attrait majeur du combo. La seule réserve que l’on puisse prêter à son jeu reste que, caméléon, jusque dans une utilisation de la pédale wah-wah manifestement calquée sur Hendrix, le soliste virtuose éprouve quelque mal à imposer sa propre personnalité.
Pour le reste, comme en témoigne le producteur Kevin Shirley (accoucheur d’Aerosmith ou Iron Maiden), BCC reste l’histoire de quatre gars, enfermés dans un studio, enregistrant en prise directe et en quelques jours onze pièces – de « Black Country » à « Too Late For The Sun » - de ce que l’on peut tout à fait considérer comme du rock classique, remarquablement interprété, et en conséquence redoutable machine à remonter le temps, vers l’époque bénie où les riffs de Ritchie Blackmore, et les flèches acérées décochées par la guitare de Tony Iommi régentaient le monde.
©Copyright Music Story 2017
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Black Country Communion, MainArtist
(C) 2010 J&R Adventures (P) 2010 J&R Adventures
Black Country Communion, MainArtist
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Chronique
On se pince, incrédule, mais on ne fera de toutes façons pas davantage de bruit que cette troupe de rockers chromés, et blanchis sous le harnais : avec Black Country Communion, revoici le temps des orgies soniques, des riffs hénaurmes, et des super-groupes. Notre adolescence, pour tout dire.
Or donc, une belle nuit de l’hiver 2009, la belle voix suraiguë et la basse tellurique de Glenn Hugues (Deep Purple et Black Sabbath, s’il était nécessaire de le rappeler) ferraillent avec âpreté en compagnie de Joe Bonamassa, guitar-hero candidat à la succession de Stevie Ray Vaughan dans le cœur des romantiques texans, et des amateurs de blues rock de l’univers. Ils signent alors un accord transcontinental, en s’attachant les services de Jason Bonham (fils du batteur historique de Led Zeppelin, et lui-même frappeur de peaux), et de Derek Sherinian, claviériste dont on n’est pas contraint de se souvenir des prestations au sein de Dream Theater (mais qui a également tourné pour le compte d’Alice Cooper).
Le quatuor choisit alors un nom en référence à la cité industrielle où, et Bonham et Hugues ont grandi, puis branchent les amplis : la fête peut commencer. La basse ronfle, la batterie explose, et la guitare rugit, le tout évoquant sans coup férir les très riches heures de Cream. Tout du moins jusqu’à l’entrée du chant, qui nous rappelle fermement que, même teintée de blues, la musique puise ici son inspiration dans le hard, le heavy-metal, bref toutes expressions survitaminées. En conséquence, le recyclage de riffs, dont l’histoire du rock teste l’efficacité depuis des décennies, sert d’assise à la plupart des chansons, en règle générale illuminées par des soli de Bonamassa, prolixe, incisif, et, pour tout dire, attrait majeur du combo. La seule réserve que l’on puisse prêter à son jeu reste que, caméléon, jusque dans une utilisation de la pédale wah-wah manifestement calquée sur Hendrix, le soliste virtuose éprouve quelque mal à imposer sa propre personnalité.
Pour le reste, comme en témoigne le producteur Kevin Shirley (accoucheur d’Aerosmith ou Iron Maiden), BCC reste l’histoire de quatre gars, enfermés dans un studio, enregistrant en prise directe et en quelques jours onze pièces – de « Black Country » à « Too Late For The Sun » - de ce que l’on peut tout à fait considérer comme du rock classique, remarquablement interprété, et en conséquence redoutable machine à remonter le temps, vers l’époque bénie où les riffs de Ritchie Blackmore, et les flèches acérées décochées par la guitare de Tony Iommi régentaient le monde.
©Copyright Music Story 2017
À propos
- 1 disque(s) - 12 piste(s)
- Durée totale : 01:12:27
- Artistes principaux : Black Country Communion
- Label : J&R Adventures
- Genre : Pop/Rock Rock
(C) 2010 J&R Adventures (P) 2010 J&R Adventures
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