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Quand elle ne chante pas, Lola Lafon écrit, etnpublie, incessamment sous peu, son troisième roman Nous sommesnles oiseaux de la tempête qui s’annonce (Flammarion). Et lorsque lenroman s’annonce, Lola Lafon annonce, aussi, l’enregistrement denson deuxième album, au sein duquel se niche « Anna Livia »,nchanson inspirée par un roman de Yannick Haenel, et, donc, pontnentre ritournelle et littérature, et là les choses se compliquent.nEn tout état de cause un deuxième album au sujet duquel desnjournalistes chevronnés évoquent Leonard Cohen ou Cocteau Twinsn(dream pop atmosphérique ? Voix éthérées ?), alorsnqu’après un hommage à Barbara (avec une reprise de Göttingennpour le compte d’un délicieux album de Jean Corti), on seraitnplutôt enclin à battre le rappel d’un délié à la AnnenSylvestre, de l’acuité de Colette Magny, ou du chant en rêvenéveillé d’Anne Vanderlove, et c’est à ne plus rien yncomprendre.n
nnMaisnpeut-être et après tout, n’y a-t-il rien à comprendre dans UnenVie de Voleuse,net beaucoup à ressentir, dans ce qui est fièrement certifié parnl’artiste comme sa déclarationnd’indescendance ?nEt ce que l’on ressent tout d’abord, c’est l’impulsion quinnous prend d’applaudir le grand écart des langues, du français ànl’italien, puis à quelque chose comme un idiome balte, le tout nonnpas dans un souci d’esbrouffe Onusien, mais bien car on ne valsenpas pour un amour (« Valzernper un amore »)nde même à Vérone qu’à Varennes, et que la langue génèrend’indicibles musiques de l’âme. La voix – cette voix d’unncorps qui connut l’apprentissage douloureux de la jambe qui glissensur la barre, la danse en fait - se glisse dans ces musiques, commenle ferait un serpent charmé : en ondoyant.
Ensuite, on demandenà voir ce que donne à voir Lola Lafon d’elle, et de l’époque,ndans ses chansons. Et là, un sentiment prédomine : celui dundésir d’abstraction (« Soustraire »),nde dilution dans le temps et l’amour (« Voyagernlégère »),ndésir du temps pour tout dire, celui gâché en pure perten(« Perdu(e) »)net celui arraché de haute lutte (« Auxnprochaines minutes »).nEnfin, il y a la vedette, dont tout le monde parlera, cette chanson –n« L’Abandon »n- offerte par Dominique A, qui offre justement quelques bonnesnraisons d’encore une fois baisser les armes (ilnest temps tu l’as mérité/de t’abandonner),net, en creux, un échappatoire fugace au classement de la dame :net ainsi, Lola Lafon pourrait se retrouver nouvelle figure de lannouvelle nouvelle chanson française.n
Cenqui constituerait une dommageable erreur d’aiguillage : dansnUne viende Voleuse,ndans les mots qu’on répète comme une incantation (lanchanson-titre), et les musiques que l’on triture avec des boutsnd’instruments, Lola Lafon est Lola Lafon. Et ce n’est déjà pasnsi mal, non ?n
©Copyright Music Story 2015
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Chronique
Quand elle ne chante pas, Lola Lafon écrit, etnpublie, incessamment sous peu, son troisième roman Nous sommesnles oiseaux de la tempête qui s’annonce (Flammarion). Et lorsque lenroman s’annonce, Lola Lafon annonce, aussi, l’enregistrement denson deuxième album, au sein duquel se niche « Anna Livia »,nchanson inspirée par un roman de Yannick Haenel, et, donc, pontnentre ritournelle et littérature, et là les choses se compliquent.nEn tout état de cause un deuxième album au sujet duquel desnjournalistes chevronnés évoquent Leonard Cohen ou Cocteau Twinsn(dream pop atmosphérique ? Voix éthérées ?), alorsnqu’après un hommage à Barbara (avec une reprise de Göttingennpour le compte d’un délicieux album de Jean Corti), on seraitnplutôt enclin à battre le rappel d’un délié à la AnnenSylvestre, de l’acuité de Colette Magny, ou du chant en rêvenéveillé d’Anne Vanderlove, et c’est à ne plus rien yncomprendre.n
nnMaisnpeut-être et après tout, n’y a-t-il rien à comprendre dans UnenVie de Voleuse,net beaucoup à ressentir, dans ce qui est fièrement certifié parnl’artiste comme sa déclarationnd’indescendance ?nEt ce que l’on ressent tout d’abord, c’est l’impulsion quinnous prend d’applaudir le grand écart des langues, du français ànl’italien, puis à quelque chose comme un idiome balte, le tout nonnpas dans un souci d’esbrouffe Onusien, mais bien car on ne valsenpas pour un amour (« Valzernper un amore »)nde même à Vérone qu’à Varennes, et que la langue génèrend’indicibles musiques de l’âme. La voix – cette voix d’unncorps qui connut l’apprentissage douloureux de la jambe qui glissensur la barre, la danse en fait - se glisse dans ces musiques, commenle ferait un serpent charmé : en ondoyant.
Ensuite, on demandenà voir ce que donne à voir Lola Lafon d’elle, et de l’époque,ndans ses chansons. Et là, un sentiment prédomine : celui dundésir d’abstraction (« Soustraire »),nde dilution dans le temps et l’amour (« Voyagernlégère »),ndésir du temps pour tout dire, celui gâché en pure perten(« Perdu(e) »)net celui arraché de haute lutte (« Auxnprochaines minutes »).nEnfin, il y a la vedette, dont tout le monde parlera, cette chanson –n« L’Abandon »n- offerte par Dominique A, qui offre justement quelques bonnesnraisons d’encore une fois baisser les armes (ilnest temps tu l’as mérité/de t’abandonner),net, en creux, un échappatoire fugace au classement de la dame :net ainsi, Lola Lafon pourrait se retrouver nouvelle figure de lannouvelle nouvelle chanson française.n
Cenqui constituerait une dommageable erreur d’aiguillage : dansnUne viende Voleuse,ndans les mots qu’on répète comme une incantation (lanchanson-titre), et les musiques que l’on triture avec des boutsnd’instruments, Lola Lafon est Lola Lafon. Et ce n’est déjà pasnsi mal, non ?n
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À propos
- 1 disque(s) - 15 piste(s)
- Durée totale : 00:54:02
- Artiste principal : Lola Lafon
- Label : Le Chant du Monde
- Genre : Pop/Rock
Distinctions :
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