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Dans le défilé anarchique des talents en herbe, alimenté par une noria de chanteuses de jazz, toutes aspirant à la reconnaissance des sommets, et toutes en extrême difficulté de revendiquer une personnalité aux contours définis, Gretchen Parlato, Américaine et fille d’un bassiste compagnon de route de Frank Zappa, occupe avec grâce le créneau de la fragilité blonde et ambiguë, d’une vocaliste plus génératrice de climats éthérés que de performances à force capacité dynamique. Et ce n’est déjà pas si mal : un filet de voix a plutôt bien réussi à Jane Birkin dans la variété francophone, ainsi qu’à Astrud Gilberto, reine de l’easy listening latin jazz.
Après des collaborations en guise de formations continuées aux côtés de Terence Blanchard ou Lionel Loueke, et avoir été adoubée par rien moins qu’Herbie Hancock, la chanteuse délivre ici un troisième album en nom propre qui lui permet en premier lieu de fidéliser une équipe d’émérites accompagnateurs : le bassiste Derrick Hodge, le virevoltant Kendrick Scott à la batterie, et un désormais fidèle Robert Glasper, pianiste texan familier de l’univers du hip hop, et ici attaché à la production, cisèlent un écrin chaleureux au chant en apesanteur.
Après qu’on l’ait comparée dans les premiers temps de sa carrière à Cassandra Wilson, Parlato s’éloigne dans cet album, et notablement, du chant physique, et charnu de sa consœur, y substituant une très personnelle et très intime vibration onirique. Un répertoire judicieusement sélectionné lui permet de faire merveille dans cette esthétique vaporeuse, que ce soit la reprise du très modal « Blue In Green » de Miles Davis, pour lequel le pianiste Bill Evans apporta une patte d’incontestable sensibilité, ou celle, plus confortable, d’un « Holding Back The Years » en thème d’ouverture, emprunté au répertoire de Simply Red. Dans « All That I Can Say », partition signée Lauryn Hill, Parlato parvient même, par son interprétation lumineuse, à faire oublier la performance de Mary J. Blige sur la même mélodie.
The Lost And Found est un disque intelligent, sensible, chaleureux, efficace, et pour lequel la chanteuse a manifestement énormément œuvré à édifier un univers personnel. Autant dire qu’il s’agit en conséquence évidente d’un album hautement recommandable.
©Copyright Music Story 2015
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Gretchen Parlato, MainArtist
(C) 2011 ObliqSound GmbH (P) 2011 ObliqSound GmbH
Gretchen Parlato, MainArtist
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Gretchen Parlato, MainArtist - Alan Hampton, MainArtist
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Chronique
Dans le défilé anarchique des talents en herbe, alimenté par une noria de chanteuses de jazz, toutes aspirant à la reconnaissance des sommets, et toutes en extrême difficulté de revendiquer une personnalité aux contours définis, Gretchen Parlato, Américaine et fille d’un bassiste compagnon de route de Frank Zappa, occupe avec grâce le créneau de la fragilité blonde et ambiguë, d’une vocaliste plus génératrice de climats éthérés que de performances à force capacité dynamique. Et ce n’est déjà pas si mal : un filet de voix a plutôt bien réussi à Jane Birkin dans la variété francophone, ainsi qu’à Astrud Gilberto, reine de l’easy listening latin jazz.
Après des collaborations en guise de formations continuées aux côtés de Terence Blanchard ou Lionel Loueke, et avoir été adoubée par rien moins qu’Herbie Hancock, la chanteuse délivre ici un troisième album en nom propre qui lui permet en premier lieu de fidéliser une équipe d’émérites accompagnateurs : le bassiste Derrick Hodge, le virevoltant Kendrick Scott à la batterie, et un désormais fidèle Robert Glasper, pianiste texan familier de l’univers du hip hop, et ici attaché à la production, cisèlent un écrin chaleureux au chant en apesanteur.
Après qu’on l’ait comparée dans les premiers temps de sa carrière à Cassandra Wilson, Parlato s’éloigne dans cet album, et notablement, du chant physique, et charnu de sa consœur, y substituant une très personnelle et très intime vibration onirique. Un répertoire judicieusement sélectionné lui permet de faire merveille dans cette esthétique vaporeuse, que ce soit la reprise du très modal « Blue In Green » de Miles Davis, pour lequel le pianiste Bill Evans apporta une patte d’incontestable sensibilité, ou celle, plus confortable, d’un « Holding Back The Years » en thème d’ouverture, emprunté au répertoire de Simply Red. Dans « All That I Can Say », partition signée Lauryn Hill, Parlato parvient même, par son interprétation lumineuse, à faire oublier la performance de Mary J. Blige sur la même mélodie.
The Lost And Found est un disque intelligent, sensible, chaleureux, efficace, et pour lequel la chanteuse a manifestement énormément œuvré à édifier un univers personnel. Autant dire qu’il s’agit en conséquence évidente d’un album hautement recommandable.
©Copyright Music Story 2015
À propos
- 1 disque(s) - 15 piste(s)
- Durée totale : 01:02:21
- 1 Livret Numérique
- Artistes principaux : Gretchen Parlato
- Label : ObliqSound
- Genre : Jazz
(C) 2011 ObliqSound GmbH (P) 2011 ObliqSound GmbH
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