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Fela Kuti|Shakara

Shakara

Fela Kuti

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Avec l’album Shakara, Fela Kuti est à un point crucial de sa carrière. Nous sommes en 1972 : il vient de connaître son premier succès continental avec Chop ’n’ Quench, de transformer le nom de son groupe Nigeria 70 en Africa 70, d’apprendre, en 24 heures selon la légende, à jouer du saxophone, d’adopter pour langue d’écriture le créole anglophone pidgin, touchant ainsi un plus large public. Il vient aussi de prendre possession du club de l’hôtel Empire à Lagos, rebaptisé African Shrine, le temple africain où il délivre chaque soir des concerts légendaires avec son groupe et sa myriade de danseuses. Tous les éléments du succès et de la légende sont réunis et ce Shakara, qui contient le morceau-titre et le fameux Lady, signe avec fierté le début de cette ère glorieuse pour le plus sulfureux et respecté des musiciens africains.Les deux titres épiques s’étirent chacun sur 13 minutes et des poussières. Fela, de son orgue Rhodes, dont le jeu n’est pas sans évoquer celui de Ray Manzarek des Doors, impulse la dramaturgie, Tony Allen imprime le rythme si spécifique de l’afrobeat et dirige les musiciens. Les guitares maintiennent la pression, les cuivres montent à l’assaut tels des guerriers, marquent les reliefs et les volutes de ces sensuelles épopées. Le chant impérial de Fela, auquel répondent les chœurs féminins, provoque aujourd’hui encore des frissons irrépressibles.

Lady comme Shakara s’adressent aux femmes, d’une façon ambiguë qui a pu déclencher l’ire des féministes. Dans Lady, Fela distingue la simple femme africaine, docile, obéissante et serviable à son mari, de la lady éduquée et influencée par les mœurs occidentales qui se veut l’égal de l’homme. On sent chez Fela une préférence pour la première et une certaine crainte de la seconde, mais s’il est connu pour avoir épousé 27 Nigérianes le même jour, il a aussi été éperdument épris d’une lady métisse anglaise, Remilekun Taylor, qui lui a donné son fils Femi. Dans Shakara (fanfaron), il démonte les mécanismes des mâles dominateurs qui menacent les femmes de violence, mais dont le baratin n’est que vacuité. Quoi qu’on en pense, le discours musical est, lui, imparable et constitue l’essence d’un genre historique toujours en action. Aussi bons que soient ses descendants et multiples héritiers, l’afrobeat ne sera jamais aussi clairement pénétrant qu’à travers la voix du maître initiateur : Fela Anikulapo Kuti. © Benjamin MiNiMuM/Qobuz

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Shakara

Fela Kuti

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1
Lady
00:13:48

Fela Kuti, Composer, Producer, MainArtist

2013 Kalakuta Sunrise 2009 FAK Ltd under exclusive license to Kalakuta Sunrise / Knitting Factory Records

2
Shakara (Oloje)
00:13:25

Fela Kuti, Composer, Producer, MainArtist - Afrika 70, FeaturedArtist

2013 Kalakuta Sunrise 2009 FAK Ltd under exclusive license to Kalakuta Sunrise / Knitting Factory Records

Chronique

Avec l’album Shakara, Fela Kuti est à un point crucial de sa carrière. Nous sommes en 1972 : il vient de connaître son premier succès continental avec Chop ’n’ Quench, de transformer le nom de son groupe Nigeria 70 en Africa 70, d’apprendre, en 24 heures selon la légende, à jouer du saxophone, d’adopter pour langue d’écriture le créole anglophone pidgin, touchant ainsi un plus large public. Il vient aussi de prendre possession du club de l’hôtel Empire à Lagos, rebaptisé African Shrine, le temple africain où il délivre chaque soir des concerts légendaires avec son groupe et sa myriade de danseuses. Tous les éléments du succès et de la légende sont réunis et ce Shakara, qui contient le morceau-titre et le fameux Lady, signe avec fierté le début de cette ère glorieuse pour le plus sulfureux et respecté des musiciens africains.Les deux titres épiques s’étirent chacun sur 13 minutes et des poussières. Fela, de son orgue Rhodes, dont le jeu n’est pas sans évoquer celui de Ray Manzarek des Doors, impulse la dramaturgie, Tony Allen imprime le rythme si spécifique de l’afrobeat et dirige les musiciens. Les guitares maintiennent la pression, les cuivres montent à l’assaut tels des guerriers, marquent les reliefs et les volutes de ces sensuelles épopées. Le chant impérial de Fela, auquel répondent les chœurs féminins, provoque aujourd’hui encore des frissons irrépressibles.

Lady comme Shakara s’adressent aux femmes, d’une façon ambiguë qui a pu déclencher l’ire des féministes. Dans Lady, Fela distingue la simple femme africaine, docile, obéissante et serviable à son mari, de la lady éduquée et influencée par les mœurs occidentales qui se veut l’égal de l’homme. On sent chez Fela une préférence pour la première et une certaine crainte de la seconde, mais s’il est connu pour avoir épousé 27 Nigérianes le même jour, il a aussi été éperdument épris d’une lady métisse anglaise, Remilekun Taylor, qui lui a donné son fils Femi. Dans Shakara (fanfaron), il démonte les mécanismes des mâles dominateurs qui menacent les femmes de violence, mais dont le baratin n’est que vacuité. Quoi qu’on en pense, le discours musical est, lui, imparable et constitue l’essence d’un genre historique toujours en action. Aussi bons que soient ses descendants et multiples héritiers, l’afrobeat ne sera jamais aussi clairement pénétrant qu’à travers la voix du maître initiateur : Fela Anikulapo Kuti. © Benjamin MiNiMuM/Qobuz

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