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King Crimson|Lizard

Lizard

King Crimson

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Si le jeu de chaise musicale continue à plein au sein du personnel de King Crimson, permettant à Fripp et Sinfield, qui s’adjugent la totalité des compositions, de s’emparer définitivement de la barre du vaisseau amiral (Gordon Haskell prend totalement en charge basse et chant, à une exception près dont on reparlera, un nouveau batteur, Andy Mac Culloch, arrive, une section d’instruments à vents, dont les interventions multiples auront une influence prépondérante sur la tonalité de l’album, issue en partie du groupe Centripète du pianiste Keith Tippet, toujours «invité de luxe», vient épauler le saxophone et la flûte de Mel Collins), les orientations déjà entrevues dans le précédent album ont cette fois-ci abouti à un équilibre et une perfection faisant, huit mois seulement après le brillant intermède d’In the wake of Poseïdon, définitivement oublier le premier album et postuler Lizard au titre de deuxième chef-d’œuvre absolu du groupe.



Car la nouvelle formule achève une fusion des genres parmi les plus inouïes, où la diversité des timbres et des influences (de la fluidité rythmique et autres enluminures jazzy, la perfection formelle des mélodies, les sombres déjections mellotroniques, les interventions classicisantes des flûtes, hautbois et autres trombones et cornets, à l’énergie sous-jacente des racines progressives et rock) se fondent en un renversant et splendide amalgame où finalement toute étiquette, toute référence s’estompent dans l’inutile, pour laisser l’auditeur abasourdi de tant de nouvelle et étrange beauté.



Et si les quatre premières pièces sont superbes (des majestueux et envoutants «Cirkus» et «Happy Family» à l’énergique et énigmatique «Indoor Games», sans oublier l’élégiaque et serein «Lady of the dancing water» seul peut-être à rappeler certaines atmosphères antérieures), c’est la merveilleuse suite (la plus longue pièce jamais écrite par King Crimson et surement la seule à s’accorder pleinement avec cette forme musicale si prisée dans le rock progressif) donnant son titre à l’album qui en constitue la plus vibrante réussite. S’ouvrant sur une mélodie aérienne portée par le chant divin de Jon Anderson, gracieusement prêté par Yes, après des méandres d’une richesse infinie où tous les instruments à vent, sur les ponctuations inspirées du piano de Keith Tippet, finissent par unir leurs voies dans une apothéose de notes fiévreusement emmêlées, elle culmine dans sa section centrale sur un thème d’une sublime et troublante désolation introduit par le cor anglais, pour s’achever, après un passage furieux de mellotron et trombone hurlants, sur le lamento déchirant et unique de la guitare de Robert Fripp recouvrant définitivement le champ de bataille de son inénarrable plainte.



Alors que cet album soit celui d’une formation si éphémère qu’elle ne se produira jamais sur scène, que les conflits récurrents entre Fripp et son parolier laissent pour toujours au maître un souvenir amer des sessions d’enregistrement, ne lui permettant jamais d’en parler en toute impartialité, tout ceci devant tant d’immense musique ne relève finalement que de l’anecdote.      
©Copyright Music Story 2017

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Lizard

King Crimson

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1
Cirkus (including Entry of the Chameleons)
00:06:26

King Crimson, MainArtist

2015 Discipline Global Mobile 2015 Discipline Global Mobile

2
Indoor Games
00:05:37

King Crimson, MainArtist

2015 Discipline Global Mobile 2015 Discipline Global Mobile

3
Happy Family
00:04:22

King Crimson, MainArtist

2015 Discipline Global Mobile 2015 Discipline Global Mobile

4
Lady of the Dancing Water
00:02:47

King Crimson, MainArtist

2015 Discipline Global Mobile 2015 Discipline Global Mobile

5
Lizard (Prince Rupert Awakes/Bolero/The Battle of Glass Tears/Big Top)
00:23:19

King Crimson, MainArtist

2015 Discipline Global Mobile 2015 Discipline Global Mobile

6
Studio Sessions: Cirkus (Runthrough)/Lady of the Dancing Water (alt. take)
00:10:04

King Crimson, MainArtist

2015 Discipline Global Mobile 2015 Discipline Global Mobile

7
Bolero (remix from Frame By Frame)
00:06:45

King Crimson, MainArtist

2015 Discipline Global Mobile 2015 Discipline Global Mobile

Chronique

Si le jeu de chaise musicale continue à plein au sein du personnel de King Crimson, permettant à Fripp et Sinfield, qui s’adjugent la totalité des compositions, de s’emparer définitivement de la barre du vaisseau amiral (Gordon Haskell prend totalement en charge basse et chant, à une exception près dont on reparlera, un nouveau batteur, Andy Mac Culloch, arrive, une section d’instruments à vents, dont les interventions multiples auront une influence prépondérante sur la tonalité de l’album, issue en partie du groupe Centripète du pianiste Keith Tippet, toujours «invité de luxe», vient épauler le saxophone et la flûte de Mel Collins), les orientations déjà entrevues dans le précédent album ont cette fois-ci abouti à un équilibre et une perfection faisant, huit mois seulement après le brillant intermède d’In the wake of Poseïdon, définitivement oublier le premier album et postuler Lizard au titre de deuxième chef-d’œuvre absolu du groupe.



Car la nouvelle formule achève une fusion des genres parmi les plus inouïes, où la diversité des timbres et des influences (de la fluidité rythmique et autres enluminures jazzy, la perfection formelle des mélodies, les sombres déjections mellotroniques, les interventions classicisantes des flûtes, hautbois et autres trombones et cornets, à l’énergie sous-jacente des racines progressives et rock) se fondent en un renversant et splendide amalgame où finalement toute étiquette, toute référence s’estompent dans l’inutile, pour laisser l’auditeur abasourdi de tant de nouvelle et étrange beauté.



Et si les quatre premières pièces sont superbes (des majestueux et envoutants «Cirkus» et «Happy Family» à l’énergique et énigmatique «Indoor Games», sans oublier l’élégiaque et serein «Lady of the dancing water» seul peut-être à rappeler certaines atmosphères antérieures), c’est la merveilleuse suite (la plus longue pièce jamais écrite par King Crimson et surement la seule à s’accorder pleinement avec cette forme musicale si prisée dans le rock progressif) donnant son titre à l’album qui en constitue la plus vibrante réussite. S’ouvrant sur une mélodie aérienne portée par le chant divin de Jon Anderson, gracieusement prêté par Yes, après des méandres d’une richesse infinie où tous les instruments à vent, sur les ponctuations inspirées du piano de Keith Tippet, finissent par unir leurs voies dans une apothéose de notes fiévreusement emmêlées, elle culmine dans sa section centrale sur un thème d’une sublime et troublante désolation introduit par le cor anglais, pour s’achever, après un passage furieux de mellotron et trombone hurlants, sur le lamento déchirant et unique de la guitare de Robert Fripp recouvrant définitivement le champ de bataille de son inénarrable plainte.



Alors que cet album soit celui d’une formation si éphémère qu’elle ne se produira jamais sur scène, que les conflits récurrents entre Fripp et son parolier laissent pour toujours au maître un souvenir amer des sessions d’enregistrement, ne lui permettant jamais d’en parler en toute impartialité, tout ceci devant tant d’immense musique ne relève finalement que de l’anecdote.      
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