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Kent|Le Temps des âmes

Le Temps des âmes

Kent

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Une voix qu’accompagne un piano...l’habillage de ce nouvel album de Kent est sobre, élégant et délicat. Une concision qui met particulièrement en valeur la voix aux légères intonations vibrantes jamais déplaisantes. Ce qu’a bien compris le réalisateur Ian Caple déjà connu pour son travail avec Kate Bush, Tricky ou plus récemment Alain Bashung, nul besoin d’artifice pour briller lorsque l’on porte en soi une telle richesse.

Dépouillement extrême pour l’ex-chanteur de Starshooter, comme il est loin de temps des exactions rock. Depuis une trentaine d’années (déjà) Kent se consacre à l’écriture de chansons plutôt que de brûlots incendiaires façon « Betsy Party » ou « Quelle Crise Baby », mis en perspective par des mélodies aussi simples qu’efficaces. Le Temps des Âmes est le quinzième chapitre de son histoire solo, le mathématicien qui sommeille en nous ne peut s’empêcher de conclure que cela fait un album tous les deux ans, une cadence de stakhanoviste lorsque l’on sait que l’homme publie en parallèle des romans. Les mots poétiques et magnifiquement ciselés ont été confiés au pianiste Marc Hausmann, d’origine berlinoise, ce dernier est à l’origine du prélude « Die Weinende Stadt » (La Ville qui pleure), de l’interlude « Verblühende Liebe » (L’Amour qui se fane) et aussi de l’épilogue « Fra Jolioets Musicbox », formidables respirations glissées au gré de ces seize titres.

L’envie de se livrer force évidemment à l’exercice de la nostalgie et c’est l’une des premières impressions de ce disque, la part de mélancolie qui s’en dégage. Amoureuse par exemple avec « Notre amour » (« Qui l’eut- cru notre amour que l’on irait si loin ? Quand d’autres à mi-parcours se sont lâchés la main ?... Qu’avons-nous notre amour pour résister au temps ? Quand d'autres se déchirent et vivent en s’ignorant...») s’attardant non pas sur le sentiment qui s’étiole mais qui justement se renforce au fil du temps, ou de cette jeunesse à jamais révolue qui resurgit la cinquantaine passée, « Jeune con ». À l’origine de ce texte un festival Rock en Seine partagé avec son gamin de 16 ans.

Kent emploie le temps passé plutôt que le temps présent, ce qui lui permet d’évoquer par exemple le rêve américain, l’île « Ellis Island » formidable promesse d’un avenir meilleur offert à des millions d’immigrés. Mais même lorsqu’il évoque l’un des mots les plus significatifs, le mot passion dans « Passion killer » il ne peut s’empêcher d’évoquer le pont des souvenirs que ce vocable permet d’échafauder. C’est d’ailleurs l’un des titres les plus significatifs de cet album car il profite pleinement du sentiment de liberté qui habite l’artiste et le musicien, tous deux à l’unisson, prenant au fil des mots et des mesures leur envol. Ce disque est un dialogue, celui de Kent chanteur avec Marc Hausmann pianiste mais surtout celui de l’artiste face à son miroir, c’est peut-être pour cela qu’il n’y a qu’une reprise « Avec élégance » emprunté à Jacques Brel, magnifique résumé de ce CD.

©Copyright Music Story 2021

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Le Temps des âmes

Kent

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1
Die weinende Stadt
00:00:28

Kent, Performer, Composer

2013 Thoobett 2013 Thoobett

2
Ombre berlinoise
00:03:34

Kent, Performer, Composer

2013 Thoobett 2013 Thoobett

3
L'éternité
00:04:02

Kent, Performer, Composer

2013 Thoobett 2013 Thoobett

4
Le temps des âmes
00:02:12

Kent, Performer, Composer

2013 Thoobett 2013 Thoobett

5
Notre amour
00:03:43

Kent, Performer, Composer

2013 Thoobett 2013 Thoobett

6
Face à la lumière
00:03:51

Kent, Performer, Composer

2013 Thoobett 2013 Thoobett

7
Jeune con
00:02:08

Kent, Performer, Composer

2013 Thoobett 2013 Thoobett

8
Avec élégance
00:03:00

Kent, Performer, Composer

2013 Thoobett 2013 Thoobett

9
Volontaire
00:03:20

Kent, Performer, Composer

2013 Thoobett 2013 Thoobett

10
Un jour sacré
00:04:08

Kent, Performer, Composer

2013 Thoobett 2013 Thoobett

11
Ellis Island
00:03:55

Kent, Performer, Composer

2013 Thoobett 2013 Thoobett

12
Superficiel
00:03:24

Kent, Performer, Composer

2013 Thoobett 2013 Thoobett

13
Oublier
00:03:45

Kent, Performer, Composer

2013 Thoobett 2013 Thoobett

14
Verblühende Liebe
00:00:23

Kent, Performer

2013 Thoobett 2013 Thoobett

15
Passion Killer
00:06:25

Kent, Performer, Composer

2013 Thoobett 2013 Thoobett

16
Frau Joliets Musicbox
00:00:44

Kent, Performer, Composer

2013 Thoobett 2013 Thoobett

17
J'existe encore
00:03:22

Kent, Performer, Composer

2013 Thoobett 2013 Thoobett

Chronique

Une voix qu’accompagne un piano...l’habillage de ce nouvel album de Kent est sobre, élégant et délicat. Une concision qui met particulièrement en valeur la voix aux légères intonations vibrantes jamais déplaisantes. Ce qu’a bien compris le réalisateur Ian Caple déjà connu pour son travail avec Kate Bush, Tricky ou plus récemment Alain Bashung, nul besoin d’artifice pour briller lorsque l’on porte en soi une telle richesse.

Dépouillement extrême pour l’ex-chanteur de Starshooter, comme il est loin de temps des exactions rock. Depuis une trentaine d’années (déjà) Kent se consacre à l’écriture de chansons plutôt que de brûlots incendiaires façon « Betsy Party » ou « Quelle Crise Baby », mis en perspective par des mélodies aussi simples qu’efficaces. Le Temps des Âmes est le quinzième chapitre de son histoire solo, le mathématicien qui sommeille en nous ne peut s’empêcher de conclure que cela fait un album tous les deux ans, une cadence de stakhanoviste lorsque l’on sait que l’homme publie en parallèle des romans. Les mots poétiques et magnifiquement ciselés ont été confiés au pianiste Marc Hausmann, d’origine berlinoise, ce dernier est à l’origine du prélude « Die Weinende Stadt » (La Ville qui pleure), de l’interlude « Verblühende Liebe » (L’Amour qui se fane) et aussi de l’épilogue « Fra Jolioets Musicbox », formidables respirations glissées au gré de ces seize titres.

L’envie de se livrer force évidemment à l’exercice de la nostalgie et c’est l’une des premières impressions de ce disque, la part de mélancolie qui s’en dégage. Amoureuse par exemple avec « Notre amour » (« Qui l’eut- cru notre amour que l’on irait si loin ? Quand d’autres à mi-parcours se sont lâchés la main ?... Qu’avons-nous notre amour pour résister au temps ? Quand d'autres se déchirent et vivent en s’ignorant...») s’attardant non pas sur le sentiment qui s’étiole mais qui justement se renforce au fil du temps, ou de cette jeunesse à jamais révolue qui resurgit la cinquantaine passée, « Jeune con ». À l’origine de ce texte un festival Rock en Seine partagé avec son gamin de 16 ans.

Kent emploie le temps passé plutôt que le temps présent, ce qui lui permet d’évoquer par exemple le rêve américain, l’île « Ellis Island » formidable promesse d’un avenir meilleur offert à des millions d’immigrés. Mais même lorsqu’il évoque l’un des mots les plus significatifs, le mot passion dans « Passion killer » il ne peut s’empêcher d’évoquer le pont des souvenirs que ce vocable permet d’échafauder. C’est d’ailleurs l’un des titres les plus significatifs de cet album car il profite pleinement du sentiment de liberté qui habite l’artiste et le musicien, tous deux à l’unisson, prenant au fil des mots et des mesures leur envol. Ce disque est un dialogue, celui de Kent chanteur avec Marc Hausmann pianiste mais surtout celui de l’artiste face à son miroir, c’est peut-être pour cela qu’il n’y a qu’une reprise « Avec élégance » emprunté à Jacques Brel, magnifique résumé de ce CD.

©Copyright Music Story 2021

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