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The The|Hanky Panky

Hanky Panky

The The

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L’album de reprises est l’un des grands classiques, pour ne pas dire l’un des passages obligés, des pop stars en panne d’inspiration ou en manque de crédibilité : de David Bowie à Bryan Ferry en passant par George Michael ou Rod Stewart, les exemples de chanteurs célèbres choisissant de rendre hommage avec plus ou moins de sincérité à leurs supposés inspirateurs sont légion.



Matt Johnson, que l’on ne peut décemment soupçonner de vouloir s’inventer une crédibilité (celle-ci lui est, de toutes façons, acquise à vie depuis Infected) ou de pallier maladroitement une absence d’idées nouvelles (malgré un rythme de travail assez lent dû à son perfectionnisme, Johnson travaille constamment sur une multitude de projets artistiques), a lui aussi tenté cet exercice en 1995, mais en y ajoutant une contrainte supplémentaire : ne reprendre que des titres de Hank Williams.



Si on laissera à d’autres le soin de gloser sur l’opportunité de ce choix qui semble, une fois de plus, guidé par la légendaire absence de flair de Matt Johnson en termes de coup marketing (qui, en 1995, pouvait bien être plus « hype » que Hank Williams ?), force est de constater que, même d’un point de vue artistique, la décision du leader de The The reste on ne peut plus surprenante : quel rapport, en effet, entre un songwriter country des années 1940 et un groupe de rock des années 1990, issu de la vague post-punk / électro-pop ? La réponse est simple : les chansons, bien sûr.

Sous une apparente simplicité, les morceaux de Hank Williams sont en effet hantés par la même mélancolie qui servait de moteur à Dusk ; une fois cette évidence comprise et admise, les liens de proximité, voire de filiation, entre la musique de The The et celle de Williams paraissent beaucoup plus évidents. Toutefois, si ce projet paraît réellement intéressant sur le papier, l’écoute de Hanky Panky fait regretter le trop grand respect avec lequel Matt Johnson a traité les chansons qu’il a choisi de revisiter ; en effet, en dehors d’une poignée de titres où le choc des univers a effectivement lieu (« Honky Tonkin’ », tout en menaces et en tensions, « I’m a Long Gone Daddy », qui ressemble de façon troublante à un cousin de « Dogs of Lust » ;  et bien sûr le single « I Saw the Light », qui aurait parfaitement pu trouver sa place sur l’album précédent), le leader de The The a choisi de donner à ces reprises un aspect résolument folk-rock.

C’est ainsi que guitares acoustiques, harmonium et harmonica se retrouvent sur le devant de la scène, en lieu et place des arrangements millimétrés, des entrelacs de guitares électriques et des couches de matière sonore qui sont le fondement de l’identité musicale du groupe. Si ce choix paraît somme toute logique compte tenu du matériau de base, on ne peut cependant s’empêcher de rêver à ce qu’aurait pu être Hanky Panky si Matt Johnson y avait fait preuve de la même irrévérence qui l’avait guidé sur Burning Blue Soul ou Infected. En l’état, cet album, qui est loin d’être mauvais, reste un exercice de style plaisant – mais un exercice de style tout de même, qui pêche principalement (qui l’eût cru ?) par manque d’ambition.

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Hanky Panky

The The

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1
Honky Tonkin' (Album Version)
00:03:35

Howie Weinberg, Mastering Engineer - Nick Hunt, 2nd Engineer - Nick Hunt, Tambourine - D.C. Collard, Arranger - Eric Schermerhorn, Slide Guitar - H. Williams, Sr., Composer - H. Williams, Sr., Lyricist - Bruce Lampcov, Producer - Bruce Lampcov, Engineer - Bruce Lampcov, Tambourine - Bruce Lampcov, Mixing Engineer - Matt Johnson, Arranger - Matt Johnson, Tambourine - Matt Johnson, Bass - Matt Johnson, Electric Guitar - Matt Johnson, Vocal - Matt Johnson, Producer - The The, Performer

(P) 1995 Sony Music Entertainment UK Limited

2
Six More Miles (Album Version)
00:00:56

Howie Weinberg, Mastering Engineer - Nick Hunt, 2nd Engineer - D.C. Collard, Harmonium - D.C. Collard, Arranger - H. Williams, Sr., Composer - H. Williams, Sr., Lyricist - Bruce Lampcov, Producer - Bruce Lampcov, Engineer - Bruce Lampcov, Mixing Engineer - Matt Johnson, Arranger - Matt Johnson, Vocal - Matt Johnson, Producer - The The, Performer

(P) 1995 Sony Music Entertainment UK Limited

3
My Heart Would Know (Album Version)
00:03:30

The The, Performer - Bruce Lampcov, Producer - Bruce Lampcov, Engineer - Bruce Lampcov, Mixing Engineer - Howie Weinberg, Mastering Engineer - Eric Schermerhorn, Acoustic Baritone Guitar - Eric Schermerhorn, Electric Guitar - Hollywood Dorsey, Acoustic Bass - Reverend Macleod, Drums - H. Williams, Sr., Lyricist - H. Williams, Sr., Composer - D.C. Collard, Arranger - Nick Hunt, 2nd Engineer - Matt Johnson, Arranger - Matt Johnson, Vocal - Matt Johnson, Producer

(P) 1995 Sony Music Entertainment UK Limited

4
If You'll Be A Baby To Me (Album Version)
00:00:59

Howie Weinberg, Mastering Engineer - Nick Hunt, 2nd Engineer - D.C. Collard, Piano - D.C. Collard, Harmonium - D.C. Collard, Arranger - H. Williams, Sr., Composer - H. Williams, Sr., Lyricist - Bruce Lampcov, Producer - Bruce Lampcov, Engineer - Bruce Lampcov, Mixing Engineer - Matt Johnson, Arranger - Matt Johnson, Vocal - Matt Johnson, Producer - The The, Performer

(P) 1995 Sony Music Entertainment UK Limited

5
I'm A Long Gone Daddy (Album Version)
00:04:40

The The, Performer - Bruce Lampcov, Producer - Bruce Lampcov, Engineer - Bruce Lampcov, Mixing Engineer - Howie Weinberg, Mastering Engineer - Gentleman Jim Fitting, Harmonica - Eric Schermerhorn, Electric Guitar - Hollywood Dorsey, Acoustic Bass - Reverend Macleod, Drums - H. Williams, Sr., Composer - H. Williams, Sr., Lyricist - D.C. Collard, Arranger - Nick Hunt, 2nd Engineer - Matt Johnson, Arranger - Matt Johnson, Electric Guitar - Matt Johnson, Vocal - Matt Johnson, Producer

(P) 1995 Sony Music Entertainment UK Limited

6
Weary Blues From Waitin' (Album Version)
00:02:46

Howie Weinberg, Mastering Engineer - Nick Hunt, 2nd Engineer - D.C. Collard, Arranger - Eric Schermerhorn, Acoustic Baritone Guitar - H. Williams, Sr., Composer - H. Williams, Sr., Lyricist - Bruce Lampcov, Producer - Bruce Lampcov, Engineer - Bruce Lampcov, Mixing Engineer - Matt Johnson, Arranger - Matt Johnson, Vocal - Matt Johnson, Producer - The The, Performer

(P) 1995 Sony Music Entertainment UK Limited

7
I Saw The Light (Album Version)
00:02:38

The The, Performer - Bruce Lampcov, Producer - Bruce Lampcov, Engineer - Bruce Lampcov, Mixing Engineer - Howie Weinberg, Mastering Engineer - Gentleman Jim Fitting, Harmonica - Eric Schermerhorn, Electric Guitar - Hollywood Dorsey, Acoustic Bass - Reverend Macleod, Drums - H. Williams, Sr., Composer - H. Williams, Sr., Lyricist - D.C. Collard, Arranger - Nick Hunt, 2nd Engineer - Matt Johnson, Arranger - Matt Johnson, Vocal - Matt Johnson, Producer

(P) 1995 Sony Music Entertainment UK Limited

8
You're Cheatin' Heart (Album Version)
00:03:43

The The, Performer - Bruce Lampcov, Producer - Bruce Lampcov, Engineer - Bruce Lampcov, Mixing Engineer - Howie Weinberg, Mastering Engineer - Gentleman Jim Fitting, Harmonica - Eric Schermerhorn, Electric Guitar - Hollywood Dorsey, Acoustic Bass - Reverend Macleod, Drums - H. Williams, Sr., Composer - H. Williams, Sr., Lyricist - D.C. Collard, Piano - D.C. Collard, Arranger - Nick Hunt, 2nd Engineer - Matt Johnson, Arranger - Matt Johnson, Vocal - Matt Johnson, Producer

(P) 1995 Sony Music Entertainment UK Limited

9
I Can't Get You Off Of My Mind (Album Version)
00:02:58

The The, Performer - Bruce Lampcov, Producer - Bruce Lampcov, Engineer - Bruce Lampcov, Mixing Engineer - Howie Weinberg, Mastering Engineer - Gentleman Jim Fitting, Harmonica - Eric Schermerhorn, Acoustic Baritone Guitar - Eric Schermerhorn, Slide Guitar - Hollywood Dorsey, Acoustic Bass - Reverend Macleod, Drums - H. Williams, Sr., Composer - H. Williams, Sr., Lyricist - D.C. Collard, Arranger - D.C. Collard, Organ - D.C. Collard, Harmonium - Nick Hunt, 2nd Engineer - Matt Johnson, Arranger - Matt Johnson, Electric Guitar - Matt Johnson, Vocal - Matt Johnson, Producer

(P) 1995 Sony Music Entertainment UK Limited

10
There's A Tear In My Beer (Album Version)
00:03:22

The The, Performer - Bruce Lampcov, Producer - Bruce Lampcov, Engineer - Bruce Lampcov, Mixing Engineer - Howie Weinberg, Mastering Engineer - Gentleman Jim Fitting, Harmonica - Eric Schermerhorn, Electric Guitar - Bruce Lampcov, Engineer - Hollywood Dorsey, Acoustic Bass - Reverend Macleod, Drums - H. Williams, Sr., Composer - H. Williams, Sr., Lyricist - D.C. Collard, Arranger - Nick Hunt, 2nd Engineer - Matt Johnson, Arranger - Matt Johnson, Vocal - Matt Johnson, Producer

(P) 1995 Sony Music Entertainment UK Limited

11
I Can't Escape From You (Album Version)
00:04:16

Howie Weinberg, Mastering Engineer - Nick Hunt, 2nd Engineer - D.C. Collard, Piano - D.C. Collard, Harmonium - D.C. Collard, Arranger - Gentleman Jim Fitting, Harmonica - H. Williams, Sr., Composer - H. Williams, Sr., Lyricist - Bruce Lampcov, Producer - Bruce Lampcov, Engineer - Bruce Lampcov, Mixing Engineer - Matt Johnson, Arranger - Matt Johnson, Vocal - Matt Johnson, Producer - The The, Performer

(P) 1995 Sony Music Entertainment UK Limited

Chronique

L’album de reprises est l’un des grands classiques, pour ne pas dire l’un des passages obligés, des pop stars en panne d’inspiration ou en manque de crédibilité : de David Bowie à Bryan Ferry en passant par George Michael ou Rod Stewart, les exemples de chanteurs célèbres choisissant de rendre hommage avec plus ou moins de sincérité à leurs supposés inspirateurs sont légion.



Matt Johnson, que l’on ne peut décemment soupçonner de vouloir s’inventer une crédibilité (celle-ci lui est, de toutes façons, acquise à vie depuis Infected) ou de pallier maladroitement une absence d’idées nouvelles (malgré un rythme de travail assez lent dû à son perfectionnisme, Johnson travaille constamment sur une multitude de projets artistiques), a lui aussi tenté cet exercice en 1995, mais en y ajoutant une contrainte supplémentaire : ne reprendre que des titres de Hank Williams.



Si on laissera à d’autres le soin de gloser sur l’opportunité de ce choix qui semble, une fois de plus, guidé par la légendaire absence de flair de Matt Johnson en termes de coup marketing (qui, en 1995, pouvait bien être plus « hype » que Hank Williams ?), force est de constater que, même d’un point de vue artistique, la décision du leader de The The reste on ne peut plus surprenante : quel rapport, en effet, entre un songwriter country des années 1940 et un groupe de rock des années 1990, issu de la vague post-punk / électro-pop ? La réponse est simple : les chansons, bien sûr.

Sous une apparente simplicité, les morceaux de Hank Williams sont en effet hantés par la même mélancolie qui servait de moteur à Dusk ; une fois cette évidence comprise et admise, les liens de proximité, voire de filiation, entre la musique de The The et celle de Williams paraissent beaucoup plus évidents. Toutefois, si ce projet paraît réellement intéressant sur le papier, l’écoute de Hanky Panky fait regretter le trop grand respect avec lequel Matt Johnson a traité les chansons qu’il a choisi de revisiter ; en effet, en dehors d’une poignée de titres où le choc des univers a effectivement lieu (« Honky Tonkin’ », tout en menaces et en tensions, « I’m a Long Gone Daddy », qui ressemble de façon troublante à un cousin de « Dogs of Lust » ;  et bien sûr le single « I Saw the Light », qui aurait parfaitement pu trouver sa place sur l’album précédent), le leader de The The a choisi de donner à ces reprises un aspect résolument folk-rock.

C’est ainsi que guitares acoustiques, harmonium et harmonica se retrouvent sur le devant de la scène, en lieu et place des arrangements millimétrés, des entrelacs de guitares électriques et des couches de matière sonore qui sont le fondement de l’identité musicale du groupe. Si ce choix paraît somme toute logique compte tenu du matériau de base, on ne peut cependant s’empêcher de rêver à ce qu’aurait pu être Hanky Panky si Matt Johnson y avait fait preuve de la même irrévérence qui l’avait guidé sur Burning Blue Soul ou Infected. En l’état, cet album, qui est loin d’être mauvais, reste un exercice de style plaisant – mais un exercice de style tout de même, qui pêche principalement (qui l’eût cru ?) par manque d’ambition.

©Copyright Music Story 2021

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