Dvorak, Brahms: Orchestral Music

Hans Schmidt-Isserstedt

Paru le 01.08.20 chez Universal Music Australia Pty. Ltd.
Artistes principaux : Hans Schmidt-Isserstedt
Genre : Classique

Disponible en

16-Bit/44.1 kHz Stereo

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L’enregistrement des 21 Danses hongroises de Brahms réalisé par Hans Schmidt-Isserstedt (Club français du disque) dans la ville natale du compositeur les 5 et 8 septembre 1962 fait figure depuis longtemps de référence, aux côtés de ceux d’Antal Doráti (Mercury) et Claudio Abbado (Deutsche Grammophon).
Les enregistrements présentés ici datent en partie du début des années 1950 lorsque le chef allemand débutait sa relation avec le label britannique Decca, qui culminera quelques années plus tard dans les enregistrements beethovéniens réalisés avec les Wiener Philharmoniker : c’est en effet entre le 23 et le 25 mars 1953 que Schmidt-Isserstedt grave, ici présentes, la Symphonie No. 7, les quatre Danses slaves de Dvořák, ainsi que les sept Danses hongroises de Brahms.
Pour la petite histoire, ces enregistrements furent réalisés sous la direction artistique de John Culshaw, un des plus célèbres directeurs artistiques de Decca, assisté d’Erik Smith, un jeune homme qui allait plus tard le remplacer et qui n’est autre que le propre fils de Schmidt-Isserstedt : emmené alors qu’il n’est encore qu’un petit garçon en 1936 par sa mère juive pour fuir le nazisme, ce garçon sera élevé à Londres où il passera toute sa vie, en anglicisant son patronyme.

Hans Schmidt-Isserstedt fut une des très grandes baguettes allemandes. Élève de Franz Schreker, il fonde après la guerre l’Orchestre de la NDR de Hambourg (radio de l’Allemagne du Nord) dont il fera un des meilleurs du pays. C’était un interprète privilégié de la musique romantique allemande, mais aussi des compositeurs de son temps. Les discophiles se souviennent principalement de son intégrale des concertos pour piano de Beethoven dans laquelle il dialogue très subtilement avec le piano de Wilhelm Backhaus.

Le présent couplage propose une mise en perspective de Dvořák et Brahms, dont on sait combien ils s’admiraient mutuellement. Dans une acoustique un peu sèche, voici une superbe version de la Septième Symphonie du grand Tchèque dont on ne peut qu’admirer l’interprétation exempte de tout romantisme pour nous plonger dans l’âme tchèque. On pourra regretter que les Danses slaves de Dvořák et les Danses hongroises de Brahms ne soient présentes que sous forme d’extraits, mais l’époque était alors assez peu aux intégrales.
En revanche, applaudissons aux retrouvailles des deux Sérénades de Dvořák, en particulier celle pour instruments à vent en ré mineur, un des chefs-d’œuvre du compositeur. Hans Schmidt-Isserstedt en donne une traduction pleine de franchise et de bonne humeur, avec ce climat populaire nimbé de la mélancolie inséparable de Prague, une des villes les plus belles et les plus magiques d’Europe. L’enregistrement de ces deux Sérénades a été réalisé à la Musikhalle de Hamburg pour Deutsche Grammophon, entre les 18 et 22 décembre 1963. © François Hudry/Qobuz

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Symphony No. 7 in D minor, Op. 70, B. 141 (Antonín Dvořák)

I. Allegro maestoso

Hamburg Radio Symphony Orchestra

00:10:26

Antonín Dvorák, Composer - Hans Schmidt-Isserstedt, Conductor, MainArtist - Hamburg Radio Symphony Orchestra, Orchestra, MainArtist - John Culshaw, Producer, Recording Producer