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Ce qui frappe le plus dans le premier long-métrage de Julien Hallard, c’est la manière dont celui-ci vénère les années 1960. Entre les automobiles vintage, les costumes à la OSS 117, et l’architecture brutaliste, le réalisateur filme les objets rétro avec le même regard amoureux qu’un Luchino Visconti filmant Alain Delon dans Le Guépard ! C’est avec un naturel renversant que Vladimir Cosma trouve sa place dans cette entreprise postmoderne, non seulement parce que l’auteur des BO du Grand Blond et de Rabbi Jacob est une légende associée à l’époque fétichisée par Julien Hallard, mais aussi parce que le compositeur fait lui-même des clins d’œil à une certaine ambiance musicale sixties, notamment à travers un slow rock instrumental pour guitare électrique (Emmanuelle). Mais il va plus loin. Fidèle à son style, il ajoute à cela une couche de cordes dont l’écriture est aussi sophistiquée qu’élastique. Son but est ici d’universaliser son propos et d’éviter la facilité du simple pastiche. Dans d’autres plages, Vladimir Cosma se tourne vers des musiques dont le parfum rétro n'est pas nécessairement lié aux années 60. Ce sont des airs du passé aux accents magiquement indémodables. Avec la guitare manouche de Romane, le violon jazz de Johan Renard et le sax soprano d’Olivier Franck, Vladimir Cosma convoque les fantômes de, respectivement, Django Reinhardt, Stéphane Grappelli (avec qui il a travaillé dans les années 70) et Sidney Bechet, dans un tourbillon de mélodies et d’arrangements à la fois sensibles, faussement simples et surtout incroyablement souriants.
Si l’on entre dans le vif de la dramaturgie, force est de constater la finesse avec laquelle la musique dépeint les autres éléments du film : la valse jazz virevoltante pour accordéon qui ouvre l’album nous plonge non seulement dans une époque révolue mais aussi dans un espace bien précis : celui d’une province française rythmée par une douce insouciance n'excluant cependant pas une certaine routine, un ennui métronomique que traduit cet inébranlable « trois temps ». Vladimir Cosma aime les solistes, et cette partition lui donne l’occasion de leur faire une déclaration d’amour faisant écho à la propre déclaration du réalisateur envers sa troupe drôle et attachante (rappelons que Comme des garçons dépeint l’histoire vraie de la naissance de la première équipe de football féminine française). En choisissant des timbres typés joués par des personnalités hors-norme, ce sont, par effet de miroir, les protagonistes du film auxquels Vladimir Cosma tient la main avec sa musique – de la même manière qu’il accompagnait Jean Rochefort ou Pierre Richard dans les films délicats d’Yves Robert. Entre le sax soprano populaire et canaille personnifiant Paul Coutard (Max Boublil), les cuivres flamboyants mettant en valeur la détermination de cette équipe de foot improvisée ou bien la tendre et flirteuse guitare de Jacky Tricoire (Dolce), le compositeur montre qu'il vient d'une école où l'ironie et l'humanisme forment une seule et même entité. © Nicolas Magenham/Qobuz
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Vladimir Cosma, Composer, MainArtist - Romane, MainArtist - Claude Salmieri, MainArtist - Eric Bouvelle, MainArtist - Johan Renard, MainArtist
2018 Larghetto 2018 Larghetto
Vladimir Cosma, Composer, MainArtist - Claude Salmieri, MainArtist - Johan Renard, MainArtist - Olivier Franck, MainArtist
2018 Larghetto 2018 Larghetto
Vladimir Cosma, Composer, MainArtist - Jacky Tricoire, MainArtist - Claude Salmieri, MainArtist
2018 Larghetto 2018 Larghetto
Vladimir Cosma, Composer, MainArtist - Romane, MainArtist - Claude Salmieri, MainArtist - Eric Bouvelle, MainArtist - Johan Renard, MainArtist
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Vladimir Cosma, Composer, MainArtist
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Vladimir Cosma, Composer, MainArtist - Romane, MainArtist - Claude Salmieri, MainArtist - Eric Bouvelle, MainArtist - Johan Renard, MainArtist
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Vladimir Cosma, Composer, MainArtist - Jacky Tricoire, MainArtist
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Vladimir Cosma, Composer, MainArtist - Jacky Tricoire, MainArtist - Claude Salmieri, MainArtist
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Vladimir Cosma, Composer, MainArtist - Jacky Tricoire, MainArtist - Claude Salmieri, MainArtist - Olivier Franck, MainArtist
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Chronique
Ce qui frappe le plus dans le premier long-métrage de Julien Hallard, c’est la manière dont celui-ci vénère les années 1960. Entre les automobiles vintage, les costumes à la OSS 117, et l’architecture brutaliste, le réalisateur filme les objets rétro avec le même regard amoureux qu’un Luchino Visconti filmant Alain Delon dans Le Guépard ! C’est avec un naturel renversant que Vladimir Cosma trouve sa place dans cette entreprise postmoderne, non seulement parce que l’auteur des BO du Grand Blond et de Rabbi Jacob est une légende associée à l’époque fétichisée par Julien Hallard, mais aussi parce que le compositeur fait lui-même des clins d’œil à une certaine ambiance musicale sixties, notamment à travers un slow rock instrumental pour guitare électrique (Emmanuelle). Mais il va plus loin. Fidèle à son style, il ajoute à cela une couche de cordes dont l’écriture est aussi sophistiquée qu’élastique. Son but est ici d’universaliser son propos et d’éviter la facilité du simple pastiche. Dans d’autres plages, Vladimir Cosma se tourne vers des musiques dont le parfum rétro n'est pas nécessairement lié aux années 60. Ce sont des airs du passé aux accents magiquement indémodables. Avec la guitare manouche de Romane, le violon jazz de Johan Renard et le sax soprano d’Olivier Franck, Vladimir Cosma convoque les fantômes de, respectivement, Django Reinhardt, Stéphane Grappelli (avec qui il a travaillé dans les années 70) et Sidney Bechet, dans un tourbillon de mélodies et d’arrangements à la fois sensibles, faussement simples et surtout incroyablement souriants.
Si l’on entre dans le vif de la dramaturgie, force est de constater la finesse avec laquelle la musique dépeint les autres éléments du film : la valse jazz virevoltante pour accordéon qui ouvre l’album nous plonge non seulement dans une époque révolue mais aussi dans un espace bien précis : celui d’une province française rythmée par une douce insouciance n'excluant cependant pas une certaine routine, un ennui métronomique que traduit cet inébranlable « trois temps ». Vladimir Cosma aime les solistes, et cette partition lui donne l’occasion de leur faire une déclaration d’amour faisant écho à la propre déclaration du réalisateur envers sa troupe drôle et attachante (rappelons que Comme des garçons dépeint l’histoire vraie de la naissance de la première équipe de football féminine française). En choisissant des timbres typés joués par des personnalités hors-norme, ce sont, par effet de miroir, les protagonistes du film auxquels Vladimir Cosma tient la main avec sa musique – de la même manière qu’il accompagnait Jean Rochefort ou Pierre Richard dans les films délicats d’Yves Robert. Entre le sax soprano populaire et canaille personnifiant Paul Coutard (Max Boublil), les cuivres flamboyants mettant en valeur la détermination de cette équipe de foot improvisée ou bien la tendre et flirteuse guitare de Jacky Tricoire (Dolce), le compositeur montre qu'il vient d'une école où l'ironie et l'humanisme forment une seule et même entité. © Nicolas Magenham/Qobuz
À propos
- 1 disque(s) - 21 piste(s)
- Durée totale : 00:42:44
- Artistes principaux : Vladimir Cosma
- Compositeur : Vladimir Cosma
- Label : Larghetto
- Genre : Bandes originales Bandes originales de films
2018 Larghetto 2018 Larghetto
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