Musique illimitée
Écoutez cet album en haute-qualité dès maintenant dans nos applications
Démarrer ma période d'essai et lancer l'écoute de cet albumProfitez de cet album sur les apps Qobuz grâce à votre abonnement
SouscrireProfitez de cet album sur les apps Qobuz grâce à votre abonnement
Téléchargement digital
Téléchargez cet album dans la qualité de votre choix
On ne peut vraiment pas dire que Boris Blacher jouit de la renommée posthume à laquelle il aurait droit. Est-ce par hasard dû au fait que son langage n’est pas nécessairement rattachable à un pays, une école, une mouvance ? Né en Chine en 1903, il fit ses études autant à Talinn en Estonie, Irkoutsk en Sibérie qu’à Harbin en Chine et Berlin (en Allemagne…), au gré des déplacements familiaux. C’est sans nul doute ce cosmopolitisme qui lui ouvrit largement l’esprit sur tant de visions différentes de choses, de sorte qu’il intégra toutes les influences possibles et imaginables : orientales bien sûr, Stravinski, le jazz, le dodécaphonisme (avec modération), Hindemith, et même les premières excursions électroniques ou du moins électro-acoustiques dès les années 1960. À sa disparition en 1975, il avait accumulé un répertoire considérable, couvrant plus ou moins tous les genres, de la symphonie à la musique de chambre, du concerto au Lied, sans oublier une dizaine d’opéras de très diverses factures : opéra classique, opéra de chambre, « opéra électronique » (!), opéra radiophonique, « Zeitoper » (un type d’opéra directement relié à son temps, y compris les éléments techniques de la modernité). C’est de son opéra Fürstin Tarakanowa de 1940 qu’a été extraite la suite ici présentée, un singulier et intrigant moment qui démontre l’extraordinaire art de l’orchestration de Blacher, et sa débordante imagination harmonique et sonore. Hamlet, également de 1940, procède du genre du poème symphonique. Quant au Poème pour grand orchestre, il date de la toute dernière période de la vie du compositeur, 1974, et on voit qu’il n’y a que très marginalement épousé les nouvelles théories de l’avant-garde du jour : certes, les sonorités sont hypermodernes, mais le langage dégage une sorte d’inclassable lyrisme nostalgique et énergique à la fois, ancré dans l’Entre-deux-guerres, avec des échos stravinskiens évidents. Sachons gré à l’Orchestre de la Radio de Berlin de nous offrir ces superbes ouvrages, dont on ose espérer qu’ils contribueront à rendre à Blacher sa place de compositeur majeur du XXe siècle. © SM/Qobuz
Plus d'informationsVous êtes actuellement en train d’écouter des extraits.
Écoutez plus de 100 millions de titres avec votre abonnement illimité.
Écoutez cette playlist et plus de 100 millions de titres avec votre abonnement illimité.
À partir de CHF 14,99/mois
Furstin Tarakanowa Suite, Op. 19a (Boris Blacher)
Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, Orchestra, MainArtist - Johannes Kalitzke, Conductor - Boris Blacher, Composer
(C) 2018 CapriccioNR (P) 2018 CapriccioNR
Demeter Suite (Boris Blacher)
Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, Orchestra, MainArtist - Johannes Kalitzke, Conductor - Boris Blacher, Composer
(C) 2018 CapriccioNR (P) 2018 CapriccioNR
Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, Orchestra, MainArtist - Johannes Kalitzke, Conductor - Boris Blacher, Composer
(C) 2018 CapriccioNR (P) 2018 CapriccioNR
Lysistrata Suite, Op. 34a (Boris Blacher)
Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, Orchestra, MainArtist - Johannes Kalitzke, Composer, Conductor - Boris Blacher, Composer
(C) 2018 CapriccioNR (P) 2018 CapriccioNR
Poeme (Boris Blacher)
Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, Orchestra, MainArtist - Johannes Kalitzke, Conductor - Boris Blacher, Composer
(C) 2018 CapriccioNR (P) 2018 CapriccioNR
Hamlet, Op. 17 (Boris Blacher)
Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, Orchestra, MainArtist - Johannes Kalitzke, Conductor - Boris Blacher, Composer
(C) 2018 CapriccioNR (P) 2018 CapriccioNR
Concertante Musik, Op. 10 (Boris Blacher)
Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, Orchestra, MainArtist - Johannes Kalitzke, Conductor - Boris Blacher, Composer
(C) 2018 CapriccioNR (P) 2018 CapriccioNR
Chronique
On ne peut vraiment pas dire que Boris Blacher jouit de la renommée posthume à laquelle il aurait droit. Est-ce par hasard dû au fait que son langage n’est pas nécessairement rattachable à un pays, une école, une mouvance ? Né en Chine en 1903, il fit ses études autant à Talinn en Estonie, Irkoutsk en Sibérie qu’à Harbin en Chine et Berlin (en Allemagne…), au gré des déplacements familiaux. C’est sans nul doute ce cosmopolitisme qui lui ouvrit largement l’esprit sur tant de visions différentes de choses, de sorte qu’il intégra toutes les influences possibles et imaginables : orientales bien sûr, Stravinski, le jazz, le dodécaphonisme (avec modération), Hindemith, et même les premières excursions électroniques ou du moins électro-acoustiques dès les années 1960. À sa disparition en 1975, il avait accumulé un répertoire considérable, couvrant plus ou moins tous les genres, de la symphonie à la musique de chambre, du concerto au Lied, sans oublier une dizaine d’opéras de très diverses factures : opéra classique, opéra de chambre, « opéra électronique » (!), opéra radiophonique, « Zeitoper » (un type d’opéra directement relié à son temps, y compris les éléments techniques de la modernité). C’est de son opéra Fürstin Tarakanowa de 1940 qu’a été extraite la suite ici présentée, un singulier et intrigant moment qui démontre l’extraordinaire art de l’orchestration de Blacher, et sa débordante imagination harmonique et sonore. Hamlet, également de 1940, procède du genre du poème symphonique. Quant au Poème pour grand orchestre, il date de la toute dernière période de la vie du compositeur, 1974, et on voit qu’il n’y a que très marginalement épousé les nouvelles théories de l’avant-garde du jour : certes, les sonorités sont hypermodernes, mais le langage dégage une sorte d’inclassable lyrisme nostalgique et énergique à la fois, ancré dans l’Entre-deux-guerres, avec des échos stravinskiens évidents. Sachons gré à l’Orchestre de la Radio de Berlin de nous offrir ces superbes ouvrages, dont on ose espérer qu’ils contribueront à rendre à Blacher sa place de compositeur majeur du XXe siècle. © SM/Qobuz
À propos
- 1 disque(s) - 7 piste(s)
- Durée totale : 00:57:21
- Artistes principaux : Rundfunk Sinfonieorchester Berlin Johannes Kalitzke
- Compositeur : Various Composers
- Label : CapriccioNR
- Genre : Classique
(C) 2018 CapriccioNR (P) 2018 CapriccioNR
Améliorer les informations de l'albumPourquoi acheter sur Qobuz ?
-
Streamez ou téléchargez votre musique
Achetez un album ou une piste à l’unité. Ou écoutez tout notre catalogue en illimité avec nos abonnements de streaming en haute qualité.
-
Zéro DRM
Les fichiers téléchargés vous appartiennent, sans aucune limite d’utilisation. Vous pouvez les télécharger autant de fois que vous souhaitez.
-
Choisissez le format qui vous convient
Vous disposez d’un large choix de formats pour télécharger vos achats (FLAC, ALAC, WAV, AIFF...) en fonction de vos besoins.
-
Écoutez vos achats dans nos applications
Téléchargez les applications Qobuz pour smartphones, tablettes et ordinateurs, et écoutez vos achats partout avec vous.