L'inconnu, Reda Taliani

Né le 23 janvier 1980 à El-Biar, commune limitrophe d’Alger, Tamni Reda grandit à Koléa à l’ouest de la capitale algérienne. Inscrit dès ses 5 ans au conservatoire, le jeune Tamni Reda débute la pratique musicale et apprend l’usage d’instruments traditionnels, dont la mandoline. Influencé par de nombreuses esthétiques, qui s’étendent de Bob Marley à Cheb Hasni, il montre peu à peu une appétence pour le raï et la chaâbi algérien. Il débute dès les années 1990 une carrière artistique et musicale puis se popularise à partir des années 2000, lorsqu’à son raï plus traditionnel il combine les innovations de la pop. Il opte pour le nom de scène Reda Taliani et dévoile un premier album en 2000, intitulé Ache Dani Elwahd Tayra. Après avoir rejoint le label Dounia Production, il y enregistre son disque au plus grand succès : Joséphine (2007). Avec des millions d’écoutes, Taliani participe à la valorisation du raï et remet au goût du jour les traditions culturelles algériennes. Il se fait notamment remarquer pour ses collaborations avec d’autres esthétiques musicales, notamment le groupe de rap français 113 sur le titre « Partir loin » (2005). Après de nouvelles collaborations avec des artistes de l’Hexagone, dont Tunisiano sur « Ça passe ou ça casse » (2008) ou Grand Corps Malade sur « Inch’allah » (2011), Reda Taliani se fait remarquer à travers les albums Denia Keratni (2013) puis Merdi l’amour (2015).