Hollywood Vampires

Hollywood Vampires, Alice Cooper & Johnny Depp

Paru le 11/09/15 chez earMUSIC
Artistes principaux : Hollywood Vampires Alice Cooper Johnny Depp
Genre : Rock

Disponible en

24-Bit/44.1 kHz Stereo

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Tout cela aurait pu rester au rayon des mythes du rock, savamment entretenus au fil des décennies, mais l’aventure The Hollywood Vampires, regroupement officieux d’authentiques stars du rock au début des années 1970, a pris un tout autre visage en 2012, lorsque Alice Cooper, instigateur initial de ce club d’un autre genre, a décidé d’officialiser la vie du groupe avec l’aide de ses amis, le comédien Johnny Depp et Joe Perry, guitariste d’Aerosmith.

Si les membres originaux se nommaient Bernie Taupin, parolier attitré d’Elton John, Harry Nilsson, Micky Dolenz (The Monkees), John Lennon, Keith Emerson, Ringo Starr, Keith Moon, Marc Bolan, Keith Allison, de Paul Revere & The Raiders, et évidemment Alice Cooper, il est désormais question de leur rendre hommage avec ce premier album homonyme, collection de tubes légendaires de The Who, Led Zeppelin, The Doors ou encore Jimi Hendrix, entre autres, religieusement peaufinées par le non moins légendaire producteur Bob Ezrin.

Mais le casting quatre étoiles de ce grand raout du rock est loin de s’arrêter aux noms déjà énumérés puisque des artistes tels que Paul McCartney, Dave Grohl, Brian Johnson (AC/DC), Slash, Zak Starkey (fils de l’un des membres originaux Ringo Starr), Tommy Henriksen, Perry Farrell, Joe Walsh ou encore Marilyn Manson ont été conviés pour apporter leur plus ou moins modeste contribution.

Et si l’on ne découvre pas de nouveaux morceaux à l’exception de « Raise the Dead », qui contient une introduction de l’acteur Christopher Lee enregistrée peu avant sa mort, et « All My Dead Drunk Friends », composée pour l’occasion par Alice Cooper, on ne peut que se réjouir de retrouver tout ce beau monde dans une ambiance bon enfant très perceptible. Ainsi, la présence de Paul McCartney sur « Come and Get It », le tube qu’il écrivit pour Badfinger, est d’autant plus savoureuse lorsqu’on sait qu’elle n’était pas vraiment prévue, mais résulte de la simple présence de l’ex-Beatle dans les studios pour saluer ses camarades. Si le standard de The Who, « My Generation », celui de Jimi Hendrix, « Manic Depression », ou encore de Led Zeppelin, « Whole Lotta Love », s’avèrent décevants en raison de leur conformisme, le « Itchykoo Park » de The Small faces, « Cold Turkey » de John Lennon et « I Got a Line on You » de Spirit figurent parmi les plus grandes réussites de l’album qui en propose d’audacieuses relectures.

L’émotion est bien présente enfin lorsque « My Dead Drunk Friends » s’achève dans un collégial : « We drink and we fight, we fight and we puke, we puke and we fight, we drink...and then we die ». Alice Cooper, rendant hommage à ses illustres pairs disparus, boucle ainsi la boucle. L’esprit de The Hollywood Vampires est quant à lui bien sauf.

©Copyright Music Story 2015

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