Musique illimitée
Écoutez cet album en haute-qualité dès maintenant dans nos applications
Démarrer ma période d'essai et lancer l'écoute de cet albumProfitez de cet album sur les apps Qobuz grâce à votre abonnement
SouscrireProfitez de cet album sur les apps Qobuz grâce à votre abonnement
Téléchargement digital
Téléchargez cet album dans la qualité de votre choix
Pourquoi, mais pourquoi diable, Max Reger n’est-il pas mieux considéré sous nos latitudes et longitudes ? Est-ce son attachement à l’idée de musique pure à la Brahms, ses brillantes capacités de polyphoniste héritées de Bach, son refus des modes, en particulier de celle du dodécaphonisme qui commençait à faire rage au moment où il s’éteignit à l’âge tragique de quarante-trois ans en 1916, et même des apports d’un Debussy ou d’un Stravinski ? Mais c’est que, à fort juste titre, il estimait qu’il y avait encore bien des choses à explorer dans le langage postromantique, ainsi que le prouvera d’ailleurs un Strauss… Mais Reger n’a pas écrit d’opéras, peu pour orchestre, mais énormément de musique pour orgue, des Lieder, de la musique de chambre et autres œuvres chorales ; parmi ses explorations du monde orchestral, plusieurs séries de variations – de brillants exercices de forme, bien sûr – dont les présentes Variations et Fugue sur un thème de Hiller, écrites en 1904 et créées en 1907 par rien moins qu’Arthur Nikisch. On y trouve tout l’art du développement de Reger, sa capacité à englober tous les styles qu’il aime – et à éviter ceux qu’il n’aime pas ! Colin Davis, à la tête de l’Orchestre de la Radio bavaroise pour ces enregistrements réalisés en 1983 et 1984, termine l’album avec la Ballett-Suite de 1913, un ouvrage tout en finesse dans lequel l’ample polyphonie cède le pas à un ton badin, schubertien dans l’âme, debussyste dans le coloris orchestral : une étonnante facette de ce compositeur. On regrettera un chouïa que le label n’ait pas estimé utile d’indexer les deux ouvrages selon leurs mouvements respectifs, puisque les Variations en comptent une douzaine et la Suite six… Mais la qualité de l’interprétation comble ce petit manquement. © SM/Qobuz
Plus d'informationsVous êtes actuellement en train d’écouter des extraits.
Écoutez plus de 100 millions de titres avec votre abonnement illimité.
Écoutez cette playlist et plus de 100 millions de titres avec votre abonnement illimité.
À partir de 12,49€/mois
Variations & Fugue on a Theme of J.A. Hiller in E Major, Op. 100 (Max Reger)
Symphonieorchester Des Bayerischen Rundfunks, Orchestra - Sir Colin Davis, Conductor - Max Reger, Composer
(C) 2016 Orfeo (P) 2016 Orfeo
Eine Ballettsuite in D Major, Op. 130 (Max Reger)
Symphonieorchester Des Bayerischen Rundfunks, Orchestra - Sir Colin Davis, Conductor - Max Reger, Composer
(C) 2016 Orfeo (P) 2016 Orfeo
Chronique
Pourquoi, mais pourquoi diable, Max Reger n’est-il pas mieux considéré sous nos latitudes et longitudes ? Est-ce son attachement à l’idée de musique pure à la Brahms, ses brillantes capacités de polyphoniste héritées de Bach, son refus des modes, en particulier de celle du dodécaphonisme qui commençait à faire rage au moment où il s’éteignit à l’âge tragique de quarante-trois ans en 1916, et même des apports d’un Debussy ou d’un Stravinski ? Mais c’est que, à fort juste titre, il estimait qu’il y avait encore bien des choses à explorer dans le langage postromantique, ainsi que le prouvera d’ailleurs un Strauss… Mais Reger n’a pas écrit d’opéras, peu pour orchestre, mais énormément de musique pour orgue, des Lieder, de la musique de chambre et autres œuvres chorales ; parmi ses explorations du monde orchestral, plusieurs séries de variations – de brillants exercices de forme, bien sûr – dont les présentes Variations et Fugue sur un thème de Hiller, écrites en 1904 et créées en 1907 par rien moins qu’Arthur Nikisch. On y trouve tout l’art du développement de Reger, sa capacité à englober tous les styles qu’il aime – et à éviter ceux qu’il n’aime pas ! Colin Davis, à la tête de l’Orchestre de la Radio bavaroise pour ces enregistrements réalisés en 1983 et 1984, termine l’album avec la Ballett-Suite de 1913, un ouvrage tout en finesse dans lequel l’ample polyphonie cède le pas à un ton badin, schubertien dans l’âme, debussyste dans le coloris orchestral : une étonnante facette de ce compositeur. On regrettera un chouïa que le label n’ait pas estimé utile d’indexer les deux ouvrages selon leurs mouvements respectifs, puisque les Variations en comptent une douzaine et la Suite six… Mais la qualité de l’interprétation comble ce petit manquement. © SM/Qobuz
À propos
- 1 disque(s) - 2 piste(s)
- Durée totale : 00:59:21
- Artistes principaux : Symphonieorchester Des Bayerischen Rundfunks Sir Colin Davis
- Compositeur : Max Reger
- Label : Orfeo
- Genre : Classique
(C) 2016 Orfeo (P) 2016 Orfeo
Améliorer les informations de l'albumPourquoi acheter sur Qobuz ?
-
Streamez ou téléchargez votre musique
Achetez un album ou une piste à l’unité. Ou écoutez tout notre catalogue en illimité avec nos abonnements de streaming en haute qualité.
-
Zéro DRM
Les fichiers téléchargés vous appartiennent, sans aucune limite d’utilisation. Vous pouvez les télécharger autant de fois que vous souhaitez.
-
Choisissez le format qui vous convient
Vous disposez d’un large choix de formats pour télécharger vos achats (FLAC, ALAC, WAV, AIFF...) en fonction de vos besoins.
-
Écoutez vos achats dans nos applications
Téléchargez les applications Qobuz pour smartphones, tablettes et ordinateurs, et écoutez vos achats partout avec vous.