Catégories :
Panier 0

Votre panier est vide

Wolfgang Rihm

Au tout début de sa carrière de compositeur, dans les années 70 donc, Wolfgang Rihm suivit les traces de la Seconde école viennoise, comme tant de nouveaux venus sur la scène d’après-Guerre : c’est l’époque du superbe première symphonie de 1969. Puis s’éleva le phare darmstadto-donaueschingenien des Boulez et Stockhausen, auquel mieux valait obéir si l’on voulait avoir la moindre chance de se faire un grand nom dans la musique contemporaine. C’est l’époque de Tutuguri ou de Nature morte – Still Alive. Puis, à partir des années 90, Rihm s’orienta de plus en plus vers un langage à la limite de la tonalité, d’un certain « romantisme » hypermoderne mais curieusement en retour de phase avec le début du XXe siècle, dans un langage moins « sec » et concentré que lors de la période avant-gardiste. C’est le temps du magique concerto pour violon Lichtes Spiel, de l’émouvant Deus Passus – en quelque sorte une Passion selon saint Luc, merveilleuse de profondeur et de tendresse qui n’est pas sans faire parfois penser à Hindemith dans l’usage du choral moderne –, de l’hyper-virtuose concerto pour quatuor à cordes et orchestre Dithyrambe… Sans doute ceux des qobuzonautes moins attirés par l’avant-garde des années 70-90 continuent-ils de penser que Wolfgang Rihm est resté dans le giron de cette mouvance : que nenni. La découverte de ses œuvres écrites au cours de ces vingt-cinq dernières années leur ouvrira un monde moderne époustouflant de beauté, de modernité et de classicisme à la fois. N’hésitez en aucun cas.
@ Qobuz, 2015

Discographie

3 album(s) • Trié par Meilleures ventes

Mes favoris

Cet élément a bien été <span>ajouté / retiré</span> de vos favoris.

Trier et filtrer les albums