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Ivan Repušić|Duruflé : Requiem - Respighi : Concerto gregoriano

Duruflé : Requiem - Respighi : Concerto gregoriano

Münchner Rundfunkorchester & Chor - Ivan Repusic

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Pour Duruflé, l’invention musicale était – disait-il – le fruit de la persévérance et du labeur ; il affirmait qu’il composait avec difficulté et qu’il revenait cent fois sur ses manuscrits. Des doutes et des scrupules donc, ce qui explique sans doute en grande partie la taille modeste de son œuvre : on compte quatorze numéros d’opus, même s’il existe quelques pièces non-numérotées, mais quand même… Son langage reste imprégné de trois influences majeures : le chant grégorien, le romantisme tardif et l’ « impressionnisme » à la française. Dans son Requiem de 1948, Duruflé préfère suivre les traces de Fauré – qui avait lui-même adopté un ton plutôt contemplatif, évitant les affres du Jugement dernier, préférant se pencher sur la confrontation spirituelle de l’Homme avec sa mort, dans des sentiments de douceur et d’espoir. On est donc loin, très loin, des Requiems romantiques à la Berlioz et Verdi, de véritables « fresques de l’Apocalypse » ; comme Fauré avant lui, Duruflé se dispense de « Dies irae », plaçant la Résurrection au centre de sa conception.

Et comme Duruflé, Respighi a adopté bien des influences du chant grégorien, dont des éléments se trouvent dans plus ou moins toutes ses œuvres à partir des années 1920. L’explication tient en partie au fait qu’à cette époque, le compositeur souhaitait s’éloigner tout à la fois des harmonies chromatiques et incandescentes des véristes d’une part, des post-wagnériens d’une autre, et que d’un autre côté il lui semblait impossible de glisser sur la pente de l’atonalisme, voire du sérialisme. C’est donc loin en arrière que Respighi trouva à la fois une consolation musicale et une puissante source d’inspiration : dans le caractère austère et archaïque du chant grégorien, dont il développa le potentiel avec tous les outils de la modernité. C’est ainsi qu’il intégra toutes ces sources dans son Concerto gregoriano pour violon et orchestre de 1921. À son grand regret, l’accueil ne fut pas des plus chaleureux et toute sa vie, il attendit – en vain – un interprète digne de son œuvre. Gageons que ce nouvel enregistrement signé Henry Raudales rendra pleinement justice à cet ouvrage rare et raffiné. © SM/Qobuz


« [...] la vision de Repusic est nettement plus romantique que celle de Cleobury : le grandiose prend le dessus. Les effectifs sont impressionnants, au même titre que la prise de son, spectaculaire. Et la grande ferveur est au rendez-vous, au même titre que la perfection chorale et instrumentale. Si le couplage de ces deux concerts munichois peut surprendre, il se révèle finalement justifiable. La voix est désormais celle du violon de Henry Raudales, très convaincant [...] La discographie de ce Concertino gregoriano de Respighi étant globalement décevante, on accueillera celui-ci avec satisfaction. C'est toutefois la vision du Requiem qui fixera l'attention sur ce disque un peu hétéroclite, mais réussi. Une heureuse alternative à Cleobury.» (Classica, novembre 2017 / Xavier de Gaulle)

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Duruflé : Requiem - Respighi : Concerto gregoriano

Ivan Repušić

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Requiem, op. 9 (Maurice Duruflé)

1
Introit
Ivan Repušić
00:03:35

Munich Radio Orchestra, Orchestra, MainArtist - Bavarian Radio Chorus, Choir, MainArtist - Maurice Duruflé, Composer - Mass Text, Lyricist - Ivan Repusic, Conductor, MainArtist

2017 BR-Klassik 2017 (P) BR-Klassik

2
Kyrie
Ivan Repušić
00:04:00

Munich Radio Orchestra, Orchestra, MainArtist - Bavarian Radio Chorus, Choir, MainArtist - Maurice Duruflé, Composer - Mass Text, Lyricist - Ivan Repusic, Conductor, MainArtist

2017 BR-Klassik 2017 (P) BR-Klassik

3
Domine Jesu Christe
Ivan Repušić
00:08:16

Munich Radio Orchestra, Orchestra, MainArtist - Bavarian Radio Chorus, Choir, MainArtist - Maurice Duruflé, Composer - Mass Text, Lyricist - Ivan Repusic, Conductor, MainArtist - Ljubomir Puškarić, FeaturedArtist, AssociatedPerformer

2017 BR-Klassik 2017 (P) BR-Klassik

4
Sanctus
Ivan Repušić
00:03:23

Munich Radio Orchestra, Orchestra, MainArtist - Bavarian Radio Chorus, Choir, MainArtist - Maurice Duruflé, Composer - Mass Text, Lyricist - Ivan Repusic, Conductor, MainArtist

2017 BR-Klassik 2017 (P) BR-Klassik

5
Pie Jesu
Okka von der Damerau
00:03:22

Munich Radio Orchestra, Orchestra, MainArtist - Maurice Duruflé, Composer - Mass Text, Lyricist - Ivan Repusic, Conductor, MainArtist - Okka von der Damerau, MainArtist, AssociatedPerformer - Uladzimir Sinkevich, FeaturedArtist, AssociatedPerformer

2017 BR-Klassik 2017 (P) BR-Klassik

6
Agnus Dei
Ivan Repušić
00:04:03

Munich Radio Orchestra, Orchestra, MainArtist - Bavarian Radio Chorus, Choir, MainArtist - Maurice Duruflé, Composer - Mass Text, Lyricist - Ivan Repusic, Conductor, MainArtist

2017 BR-Klassik 2017 (P) BR-Klassik

7
Lux aeterna
Ivan Repušić
00:04:05

Munich Radio Orchestra, Orchestra, MainArtist - Bavarian Radio Chorus, Choir, MainArtist - Maurice Duruflé, Composer - Mass Text, Lyricist - Ivan Repusic, Conductor, MainArtist

2017 BR-Klassik 2017 (P) BR-Klassik

8
Libera me
Ivan Repušić
00:05:32

Munich Radio Orchestra, Orchestra, MainArtist - Bavarian Radio Chorus, Choir, MainArtist - Maurice Duruflé, Composer - Mass Text, Lyricist - Ivan Repusic, Conductor, MainArtist - Ljubomir Puškarić, FeaturedArtist, AssociatedPerformer

2017 BR-Klassik 2017 (P) BR-Klassik

9
In paradisum
Ivan Repušić
00:03:06

Munich Radio Orchestra, Orchestra, MainArtist - Bavarian Radio Chorus, Choir, MainArtist - Maurice Duruflé, Composer - Mass Text, Lyricist - Ivan Repusic, Conductor, MainArtist

2017 BR-Klassik 2017 (P) BR-Klassik

Concerto gregoriano, P. 135 (Ottorino Respighi)

10
I. Andante tranquillo - Allegro molto moderato - Calmo, tempo I
Henry Raudales
00:09:18

Munich Radio Orchestra, Orchestra, MainArtist - Ottorino Respighi, Composer - Henry Raudales, MainArtist, AssociatedPerformer - Ivan Repusic, Conductor, MainArtist

2017 BR-Klassik 2017 (P) BR-Klassik

11
II. Andante espressivo e sostenuto
Henry Raudales
00:10:40

Munich Radio Orchestra, Orchestra, MainArtist - Ottorino Respighi, Composer - Henry Raudales, MainArtist, AssociatedPerformer - Ivan Repusic, Conductor, MainArtist

2017 BR-Klassik 2017 (P) BR-Klassik

12
III. Finale. Allegro energico "Alleluja"
Henry Raudales
00:12:42

Munich Radio Orchestra, Orchestra, MainArtist - Ottorino Respighi, Composer - Henry Raudales, MainArtist, AssociatedPerformer - Ivan Repusic, Conductor, MainArtist

2017 BR-Klassik 2017 (P) BR-Klassik

Chronique

Pour Duruflé, l’invention musicale était – disait-il – le fruit de la persévérance et du labeur ; il affirmait qu’il composait avec difficulté et qu’il revenait cent fois sur ses manuscrits. Des doutes et des scrupules donc, ce qui explique sans doute en grande partie la taille modeste de son œuvre : on compte quatorze numéros d’opus, même s’il existe quelques pièces non-numérotées, mais quand même… Son langage reste imprégné de trois influences majeures : le chant grégorien, le romantisme tardif et l’ « impressionnisme » à la française. Dans son Requiem de 1948, Duruflé préfère suivre les traces de Fauré – qui avait lui-même adopté un ton plutôt contemplatif, évitant les affres du Jugement dernier, préférant se pencher sur la confrontation spirituelle de l’Homme avec sa mort, dans des sentiments de douceur et d’espoir. On est donc loin, très loin, des Requiems romantiques à la Berlioz et Verdi, de véritables « fresques de l’Apocalypse » ; comme Fauré avant lui, Duruflé se dispense de « Dies irae », plaçant la Résurrection au centre de sa conception.

Et comme Duruflé, Respighi a adopté bien des influences du chant grégorien, dont des éléments se trouvent dans plus ou moins toutes ses œuvres à partir des années 1920. L’explication tient en partie au fait qu’à cette époque, le compositeur souhaitait s’éloigner tout à la fois des harmonies chromatiques et incandescentes des véristes d’une part, des post-wagnériens d’une autre, et que d’un autre côté il lui semblait impossible de glisser sur la pente de l’atonalisme, voire du sérialisme. C’est donc loin en arrière que Respighi trouva à la fois une consolation musicale et une puissante source d’inspiration : dans le caractère austère et archaïque du chant grégorien, dont il développa le potentiel avec tous les outils de la modernité. C’est ainsi qu’il intégra toutes ces sources dans son Concerto gregoriano pour violon et orchestre de 1921. À son grand regret, l’accueil ne fut pas des plus chaleureux et toute sa vie, il attendit – en vain – un interprète digne de son œuvre. Gageons que ce nouvel enregistrement signé Henry Raudales rendra pleinement justice à cet ouvrage rare et raffiné. © SM/Qobuz


« [...] la vision de Repusic est nettement plus romantique que celle de Cleobury : le grandiose prend le dessus. Les effectifs sont impressionnants, au même titre que la prise de son, spectaculaire. Et la grande ferveur est au rendez-vous, au même titre que la perfection chorale et instrumentale. Si le couplage de ces deux concerts munichois peut surprendre, il se révèle finalement justifiable. La voix est désormais celle du violon de Henry Raudales, très convaincant [...] La discographie de ce Concertino gregoriano de Respighi étant globalement décevante, on accueillera celui-ci avec satisfaction. C'est toutefois la vision du Requiem qui fixera l'attention sur ce disque un peu hétéroclite, mais réussi. Une heureuse alternative à Cleobury.» (Classica, novembre 2017 / Xavier de Gaulle)

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