George Benson
George Benson est tout simplement l'un des plus grands guitaristes de l'histoire du jazz, mais il est aussi un musicien incroyablement polyvalent, chanteur à succès, et qui frustre les trop nombreux critiques de jazz qui souhaiteraient l’enfermer dans la petite boîte des solistes remarquables de bebop. George Benson ne se laisse pas attraper aussi facilement, il peut jouer dans n'importe quel style - du swing au bop, du R’n B à la pop, du funk à la soul – sautant de l’un à l’autre avec goût et subtilité, muni d’une belle sonorité ronde, d’une belle dextérité, d’un merveilleux sens de la logique dans la construction de ses solos qu’il exprime toujours avec swing.
Son inspiration première est à chercher du côté de Charlie Christian et Wes Montgomery, mais son approche de la guitare est unique et personnelle. Soliste remarquable, il sait être également un redoutable accompagnateur rythmique, en particulier dans la soul - pop. Vocalement, doté d’une voix de velours, son inspiration est à chercher du côté de Stevie Wonder et Donny Hathaway, une voix bien plus attrayante pour le grand public que son talent, hors norme, de guitariste. En cela, la comparaison avec le crooner Nat King Cole s’impose, lui dont les prouesse vocal ont finalement éclipsé l’exceptionnel pianiste de jazz. Mais contrairement à Cole, George Benson prend régulièrement le temps d’affirmer, en concert, le grand soliste qu’il est.
George commence à se produire professionnellement dans les night clubs dès l’âge de huit ans, enregistre un premier 4 titres pour RCA en 1954, forme un premier groupe de rock à l’âge de dix-sept ans, utilisant une guitare fabriquée par son beau-père.
L’écoute de Charlie Christian, Wes Montgomery et Charlie Parker le convainc de faire du jazz. Il se produit, adolescent, aux côtés de l’organiste Jack McDuff (disques Prestige) et forme son propre groupe en 1965 sous la houlette du producteur John Hammond qui l’enregistre sur deux albums remarqués sous son nom (Columbia) et dans quelques participations dont l’album Miles In The Sky de Miles Davis. George Benson est engagé par Verve en 1967. Mais très rapidement après la mort de Wes Montgomery en juin 1968, le producteur Creed Taylor le récupère et le fait enregistrer avec un grand ensemble à cordes sur A&M (1968-1969) puis sur CTI (1971-1976). Ce sont ces albums qui l’imposent comme le guitariste majeur du moment. Le réel succès commercial viendra avec l’album Breezin’ qui marque son entrée, en 1976, sur le label Warner Bros. La chanson « This Masquerade » le fait directement entrer dans le Top Ten. Ce disque va induire une série de disque vocaux et pop de Benson dont le point culminant est « Give Me The Night » produit par Quincy Jones. Cette veine commerciale est exploitée tout au long des années 80, heureusement interrompue avec le très bel album de standards de jazz, Tenderly, enregistré avec le big band de Count Basie, et dans lequel le guitariste reprend le pouvoir. Depuis, le guitariste-chanteur alternera ses talents, ménageant toujours quelques surprises, entre pop et jazz, autant sur scène que sur disques. Trois chansons de l’album Givin’ It Up (2006), enregistrées avec Al Jarreau, seront nomminées aux Grammy Awards. Cette décennie réédite largement son œuvre soit en compilation, soit en originaux. Son statut de « guitar hero » du jazz, et sa récente signature sur le label Concord, lui permet de présenter Guitar Man (2011), un premier album uniquement consacré à la guitare, après 35 ans de disques vocaux. Deux ans plus tard, Benson présente Inspiration : A Tribute to Nat King Cole (2013) sur des arrangements de Nelson Riddle et Randy Waldman, disque l’on peut considérer, alors qu’il a 70 ans, comme l’un de ses plus beaux. JMP©Qobuz
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George Benson est tout simplement l'un des plus grands guitaristes de l'histoire du jazz, mais il est aussi un musicien incroyablement polyvalent, chanteur à succès, et qui frustre les trop nombreux critiques de jazz qui souhaiteraient l’enfermer dans la petite boîte des solistes remarquables de bebop. George Benson ne se laisse pas attraper aussi facilement, il peut jouer dans n'importe quel style - du swing au bop, du R’n B à la pop, du funk à la soul – sautant de l’un à l’autre avec goût et subtilité, muni d’une belle sonorité ronde, d’une belle dextérité, d’un merveilleux sens de la logique dans la construction de ses solos qu’il exprime toujours avec swing.
Son inspiration première est à chercher du côté de Charlie Christian et Wes Montgomery, mais son approche de la guitare est unique et personnelle. Soliste remarquable, il sait être également un redoutable accompagnateur rythmique, en particulier dans la soul - pop. Vocalement, doté d’une voix de velours, son inspiration est à chercher du côté de Stevie Wonder et Donny Hathaway, une voix bien plus attrayante pour le grand public que son talent, hors norme, de guitariste. En cela, la comparaison avec le crooner Nat King Cole s’impose, lui dont les prouesse vocal ont finalement éclipsé l’exceptionnel pianiste de jazz. Mais contrairement à Cole, George Benson prend régulièrement le temps d’affirmer, en concert, le grand soliste qu’il est.
George commence à se produire professionnellement dans les night clubs dès l’âge de huit ans, enregistre un premier 4 titres pour RCA en 1954, forme un premier groupe de rock à l’âge de dix-sept ans, utilisant une guitare fabriquée par son beau-père.
L’écoute de Charlie Christian, Wes Montgomery et Charlie Parker le convainc de faire du jazz. Il se produit, adolescent, aux côtés de l’organiste Jack McDuff (disques Prestige) et forme son propre groupe en 1965 sous la houlette du producteur John Hammond qui l’enregistre sur deux albums remarqués sous son nom (Columbia) et dans quelques participations dont l’album Miles In The Sky de Miles Davis. George Benson est engagé par Verve en 1967. Mais très rapidement après la mort de Wes Montgomery en juin 1968, le producteur Creed Taylor le récupère et le fait enregistrer avec un grand ensemble à cordes sur A&M (1968-1969) puis sur CTI (1971-1976). Ce sont ces albums qui l’imposent comme le guitariste majeur du moment. Le réel succès commercial viendra avec l’album Breezin’ qui marque son entrée, en 1976, sur le label Warner Bros. La chanson « This Masquerade » le fait directement entrer dans le Top Ten. Ce disque va induire une série de disque vocaux et pop de Benson dont le point culminant est « Give Me The Night » produit par Quincy Jones. Cette veine commerciale est exploitée tout au long des années 80, heureusement interrompue avec le très bel album de standards de jazz, Tenderly, enregistré avec le big band de Count Basie, et dans lequel le guitariste reprend le pouvoir. Depuis, le guitariste-chanteur alternera ses talents, ménageant toujours quelques surprises, entre pop et jazz, autant sur scène que sur disques. Trois chansons de l’album Givin’ It Up (2006), enregistrées avec Al Jarreau, seront nomminées aux Grammy Awards. Cette décennie réédite largement son œuvre soit en compilation, soit en originaux. Son statut de « guitar hero » du jazz, et sa récente signature sur le label Concord, lui permet de présenter Guitar Man (2011), un premier album uniquement consacré à la guitare, après 35 ans de disques vocaux. Deux ans plus tard, Benson présente Inspiration : A Tribute to Nat King Cole (2013) sur des arrangements de Nelson Riddle et Randy Waldman, disque l’on peut considérer, alors qu’il a 70 ans, comme l’un de ses plus beaux. JMP©Qobuz
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