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Wizzard

Co-fondateur d’Electric Light Orchestra, le chanteur et multi-instrumentiste Roy Wood quitte cette formation en 1972 à la suite de vives tensions avec le manager Don Arden. Il convainc Bill Hunt, le claviériste et joueur de cor d’harmonie, et Hugh McDowell, le violoncelliste, de le suivre et ensemble, ils montent le groupe Wizzard, basé à Birmingham, en Angleterre cette même année 1972. Rick Price, de The Move, les batteurs Charlie Grima et Keith Smart issus de Mongrel, et les saxophonistes Mike Burney et Nick Pentelow les rejoignent également. À peine formé, Wizzard se produit à Wembley dans le cadre du London Rock and Roll Show et au festival de Reading. La formation marque les esprits autant par sa musique bigarrée se nourrissant du jazz, du rock’n’roll et du glam rock, que par ses costumes fantaisistes, son maquillage et ses mises en scène théâtrales. En janvier 1973, paraît un premier single, « Ball Park Incident », qui s’octroie la sixième place des charts britanniques. Mais le plus grand hit de Wizzard intervient trois mois plus tard avec « See My Baby Jive », tandis que sort en parallèle le premier opus du groupe, Wizzard Brew, qui se signale par une 29e place dans les charts. Le single prend la tête du classement des meilleures ventes dans le pays et, avec près d’un million d’exemplaires sont écoulés, s’offre la certification de disque d’or. « Angel Fingers », dans son sillage, maintient Wizzard en tête, pour une courte semaine. L’année 1973 s’achève sur un nouveau succès, « I Wish It Could Be Christmas Everyday », un titre de Noël, qui échoue au pied du podium. L’année suivante, malgré les indisponibilités du chanteur, Roy Wood, qui essaie de mener en parallèle sa carrière solo, voit le jour le deuxième album, Introducing Eddy and the Falcons, qui présente un concept proche de celui de Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles avec un groupe fictif. Mais Wizzard accuse un train de vie dispendieux et doit passer beaucoup de temps en tournée pour compenser les dépenses de studio. Les musiciens finissent par se fatiguer et décident de se séparer, non sans avoir livré un titre d’adieu, « Rattlesnake Roll ». Un dernier album est enregistré pour clore l’aventure, mais la maison de disques, estimant qu’il ne présentait pas un potentiel commercial suffisant, décide de ne pas le sortir. Celui-ci ne verra finalement le jour qu’en l’an 2000, sous l'intitulé Main Street.


©Copyright Music Story Ollmedia Prod. 2023

Discographie

22 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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