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Réda Caire

Interprète de chansons populaires et d'airs d'opérettes des années 1930, Joseph Grandour prend pour nom d'artiste Reda Caire en hommage à la ville égyptienne qui l'a vu naître, le 14 février 1905. Fils d'un haut-fonctionnaire égyptien et d'une aristocrate belge, il grandit en France et commence par chanter à Lyon dans une compagnie d'opérette. Installé à Paris, il enregistre dès 1934 ses premiers succès nostalgiques comme « Je voudrais un bateau » et « Les Beaux dimanches de printemps » cette année-là, suivis par « Ma banlieue » et « Un grand amour » (1937). Classé dans la catégorie des chanteurs de charme, il voit sa popularité s'amplifier par les airs d'opérettes qu'il interprète avant la Seconde Guerre mondiale. Après le rôle principal du Prince Danilo dans La Veuve joyeuse de Franz Lehár, il chante dans Balalaïka (1938), qui lui offre un triomphe au Théâtre Mogador, puis dans Destination inconnue (1939) et Voilà Marseille (1940) à l'Odéon de Marseille, Avec le soleil au Théâtre des Célestins (1942), De Montmartre à la Canebière du père de son imprésario Roger Audiffred au Casino Montparnasse (1947) et en fin de carrière, Les Croulants se portent bien au Théâtre Michel (1962). En parallèle, Reda Caire fait quelques apparitions au cinéma, notamment dans Si tu reviens (Jacques Daniel-Norman, 1937), qui met en avant l'une de ses chansons les plus connues, puis Le Club des aristocrates (1937), Prince de mon cœur (1938), Vous seule que j'aime (1939), Marseille mes amours (1940) et Six petites filles en blanc (1943), lui procurant l'occasion de faire entendre sa voix de rossignol. En 1962, Reda Caire donne son dernier tour de chant au Théâtre du Gymnase à Marseille, avant de mourir d'un arrêt cardiaque à l'âge de 58 ans, le 9 septembre 1963.


©Copyright Music Story Loïc Picaud 2023

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17 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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