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Alireza Ghorbani

Il est la grande voix de la nouvelle génération de musiciens iraniens, celle qui prend le relais des intouchables vocalistes Mohammad Reza Shajarian ou Shahram Nazeri. Issu d’une famille religieuse, Alireza Ghorbani s’est d’abord exercé à la prosodie et la cantillation du Coran. Enfant, il imite les chanteurs entendus à la radio ou la télévision et est bouleversé par la découverte du grand Gholam Hossein Banan. Encouragé par sa mère, il s’initie aux subtilités du radif, système de classification des éléments des différents modes ou des tasnifs plus populaires. Au Conservatoire de musique de Téhéran, il apprend à jouer des luths târ et setâr et de la flûte ney et peaufine son enseignement du chant auprès de maîtres privés.


Il n’a pas encore 30 ans lorsqu’il devient le chanteur soliste de l’Orchestre national d’Iran et se fait connaître du grand public à travers sa participation à des bandes originales de films et des génériques de télévision. En 2003, le percussionniste de tradition iranienne, né en France, Keyvan Chemirani, enregistre à Téhéran une performance d’Alireza pour son disque Le Rythme de la parole chez Accords croisés. Saïd Assadi, directeur de ce label, lui-même Iranien d’origine, est impressionné par la voix du chanteur et lui propose de mettre en boîte un album sous son nom, accompagné par Djamchid Chemirani aux percussions et Daryoush Tala'i au târ. Calligraphies vocales, l’art du chant classique persan est suivi de quelques concerts européens et d’autres projets discographiques, basés sur des adaptations musicales de poèmes anciens ou contemporains. Sa carrière, devenue internationale, renforce son prestige en Iran, mais lui apporte aussi quelques démêlés avec les autorités religieuses, notamment lorsqu’une vidéo le montre chantant des vers d’Omar Khayyam, poète et scientifique non orthodoxe, tout en tenant la main de la chanteuse tunisienne Dorsaf Hamdani. Régulièrement, en Iran, les conservateurs tentent de s’opposer à la musique. Mais s’ils réussissent à empêcher l’usage des instruments ou l’apparition de musiciennes dans les lieux publics, ils ne peuvent abolir cette expression à laquelle le peuple iranien reste profondément attaché. © BM

Discographie

70 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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