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Moby|we're going wrong

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Moby, Brie O'Banion

Disponible en
24-Bit/44.1 kHz Stereo

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Entre un livre de photographies et la réalisation d’une bonne partie du dernier album de Mylène Farmer, Moby ne dort pas. C’est cette insomnie intercontinentale (quelque part entre une chambre d’hôtel de Cologne, un patio espagnol, et un studio de Manhattan) qui a nourri Destroyed, dixième album studio de Richard Melville Hall, et contraste évident avec deux ou trois choses que l’on connaissait de l’artiste, à commencer par sa capacité à trousser une musique ô combien séductrice pour les pistes de danse, et à générer les sentiments de jubilation extravertie qui vont avec.

A l’instar de la dernière production de Gorillaz, le disque a été conçu comme un journal de tournée, et alimenté par la pratique solitaire de ProTools : la démarche, impressionniste, tente de capter l’atmosphère vaporeuse, et indécise, des mégalopoles, vers ces deux heures du matin où la nuit pèse sur les solitudes, ou à l’instant affreux et magique du lever du soleil. La musique qui en découle ne peut être exubérante, mais offrira assurément plus de chaleur humaine que des expressions diurnes, ouvertement festives.

C’est riche de ces bases instrumentales que Moby a rallié son studio new-yorkais, et fait appel à quelques vocalistes de ses amis (dont Joy Malcolm), pour poser un chant pâle et décharné sur ces harmonies oniriques. Moby a alors parfait une démarche d’hommages multiples, en retrouvant les frissons nourriciers de l’adolescence, ces émotions si particulières qui font que quelques albums de Brian Eno, Heaven 17 ou Kraftwerk sont ressentis subitement comme plus proches que les membres de sa propre famille. Enfin, le musicien, mais également arrière-petit-neveu d’Herman Melville, immortel créateur du roman Moby Dick, a tenu à accoler à chaque pièce une appellation où perce l’érudition littéraire, en salut affectueux à ses écrivains favoris, de Flannery O’Connor à William Styron. In fine, débuté dans une angoisse de bas-quartier, Destroyed s’achève dans une atmosphère sereine, et quasiment liturgique : cela ravira les passionnés du bonhomme, mais également ceux qui se laisseront séduire par une musique électronique incertaine, floue, et aux antipodes du commercial.

Avec Destroyed, Moby retrouve l’originalité de ses premières créations, et le processus créatif par la face de l’inventivité, et de la personnalisation absolues : deux bonnes nouvelles en une, donc.



©Copyright Music Story 2015

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we're going wrong
00:04:19

Moby, Composer, MainArtist - Brie O'Bianon, Composer, MainArtist

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2
we're going wrong (moby remix)
00:04:15

Moby, Composer, MainArtist - Brie O'Bianon, Composer, MainArtist

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Chronique

Entre un livre de photographies et la réalisation d’une bonne partie du dernier album de Mylène Farmer, Moby ne dort pas. C’est cette insomnie intercontinentale (quelque part entre une chambre d’hôtel de Cologne, un patio espagnol, et un studio de Manhattan) qui a nourri Destroyed, dixième album studio de Richard Melville Hall, et contraste évident avec deux ou trois choses que l’on connaissait de l’artiste, à commencer par sa capacité à trousser une musique ô combien séductrice pour les pistes de danse, et à générer les sentiments de jubilation extravertie qui vont avec.

A l’instar de la dernière production de Gorillaz, le disque a été conçu comme un journal de tournée, et alimenté par la pratique solitaire de ProTools : la démarche, impressionniste, tente de capter l’atmosphère vaporeuse, et indécise, des mégalopoles, vers ces deux heures du matin où la nuit pèse sur les solitudes, ou à l’instant affreux et magique du lever du soleil. La musique qui en découle ne peut être exubérante, mais offrira assurément plus de chaleur humaine que des expressions diurnes, ouvertement festives.

C’est riche de ces bases instrumentales que Moby a rallié son studio new-yorkais, et fait appel à quelques vocalistes de ses amis (dont Joy Malcolm), pour poser un chant pâle et décharné sur ces harmonies oniriques. Moby a alors parfait une démarche d’hommages multiples, en retrouvant les frissons nourriciers de l’adolescence, ces émotions si particulières qui font que quelques albums de Brian Eno, Heaven 17 ou Kraftwerk sont ressentis subitement comme plus proches que les membres de sa propre famille. Enfin, le musicien, mais également arrière-petit-neveu d’Herman Melville, immortel créateur du roman Moby Dick, a tenu à accoler à chaque pièce une appellation où perce l’érudition littéraire, en salut affectueux à ses écrivains favoris, de Flannery O’Connor à William Styron. In fine, débuté dans une angoisse de bas-quartier, Destroyed s’achève dans une atmosphère sereine, et quasiment liturgique : cela ravira les passionnés du bonhomme, mais également ceux qui se laisseront séduire par une musique électronique incertaine, floue, et aux antipodes du commercial.

Avec Destroyed, Moby retrouve l’originalité de ses premières créations, et le processus créatif par la face de l’inventivité, et de la personnalisation absolues : deux bonnes nouvelles en une, donc.



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