Rafael Kubelík conducts Haydn, Schoenberg & Tchaikovsky (Live)

John Ogdon, Philharmonia Orchestra & Rafael Kubelik

Paru le 02/09/2022 chez audite Musikproduktion
Artistes principaux : John Ogdon Philharmonia Orchestra Rafael Kubelik
Genre : Classique

Livret numérique

Disponible en

24-Bit/48 kHz Stereo

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A l'été 1968, quelques jours après la répression brutale du "Printemps de Prague", le Tchèque en exil Rafael Kubelík a dirigé un concert captivant dans sa ville d'adoption, Lucerne : une Symphonie de Haydn pleine de vitalité et une Quatrième de Tchaïkovski passionnée encadrent le Concerto pour piano de Schönberg - c'est aussi la seule apparition de la légende britannique du piano John Ogdon au Festival de Lucerne.

"Kubelík s'engage dans la Symphonie de Tchaïkovski comme s'il s'agissait d'une profession de foi en faveur de la victoire de l'esprit, de la liberté sur toutes les forces du destin", a jugé un critique de l'époque à propos de ce concert de clôture du Festival d'été de Lucerne en 1968. Les parallèles historiques avec la situation actuelle et la guerre d'agression russe en Ukraine sont évidents. Quelques jours avant la prestation de Rafael Kubelík, le mouvement socialiste réformiste avait été brutalement écrasé par les chars du Pacte de Varsovie à Prague. Le Tchèque en exil et Lucernois d'adoption Kubelík avait alors non seulement plaidé pour une rupture des relations artistiques - un appel auquel s'étaient ralliés des musiciens tels qu'Arthur Rubinstein, Yehudi Menuhin ou Igor Stravinsky. Il avait également demandé aux spectateurs du concert de Lucerne de soutenir sa "Fondation pour les émigrés tchécoslovaques après le 21 août 1968". Il a toutefois maintenu le programme prévu à l'origine, même si les journaux quotidiens ont remis en question le choix d'une symphonie russe. Cependant, cette interprétation dramatiquement exacerbée de la Quatrième Symphonie de Tchaïkovski par Kubelík captive par des changements de tempo et de tonalité abrupts et frappants, et pousse la virtuosité orchestrale jusqu'à la fureur dans le Finale.

Il avait ouvert le concert du New Philharmonia Orchestra, nom donné temporairement au Philharmonia Orchestra après une sécession et une refondation, avec la Symphonie en mi bémol majeur, Hob. I:99 de Haydn. Autre temps fort : le Concerto pour piano de Schönberg avec John Ogdon en soliste, qui n'a jamais enregistré cette œuvre. Avec un flair infaillible pour les caractères brutalement changeants de cette musique et ses processus de variation continus, Ogdon et Kubelík en donnent une interprétation précise et incroyablement intelligible.

Ces trois enregistrements de concert sont des premières publications. © Audite

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Rafael Kubelík conducts Haydn, Schoenberg & Tchaikovsky (Live)

John Ogdon

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Symphony No. 99 in E-Flat Major, Hob.I:99 ("London Symphony" No. 7): I. Adagio - Vivace assai (Live)

Philharmonia Orchestra