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S’il est des compositeurs qui ne vécurent pas bien longtemps – Mozart, Schubert, sans même parler de l’infortuné Arriaga –, il en est quelques-uns qui se firent de vrais vieux os. On pense bien sûr à Eliott Carter, disparu à l’âge de cent trois ans, mais que penser de Leo Ornstein, né en 1895 et disparu… en 2002, à cent-six printemps ! Selon certains documents, il serait même né en 1893, ce qui lui donnerait 108 années de vie ; peu importe. Ce qui est plus considérable, c’est que, émigré dès 1906 aux États-Unis avec sa famille pour fuir les pogroms qui sévissaient alors en Russie, il se tailla rapidement un nom comme futuriste, iconoclaste, moderniste échevelé, ce dès les années 1915. Quelques années d’immense célébrité, puis il se réfugia dans l’enseignement ; l’ancien enfant terrible était devenu un has been, et sa musique oubliée. Ce n’est que dans les années 1970 que l’on se pencha un peu sur son répertoire, sans toutefois jamais lui accorder la place qui lui revenait pourtant de droit. Il est vrai que son style est totalement inclassable ; ses deux premières Sonates pour violon et piano, écrites à quelques mois d’intervalle aux alentours de 1915, témoignent d’un extravagant éventail de genres, puisque la Première, classique en diable, semble héritée de Franck, tandis que la Seconde rompt avec tous les canevas et déroule un avant-gardisme total. La Troisième, en un seul mouvement, accepte certains héritages thématiques hébraïques – ainsi que, on s’en sera douté, la Fantaisie hébraïque, écrite pour le cinquantième anniversaire d’Einstein en 1929. Einstein, paraît-il, tournait les pages pendant le concert privé au cours duquel l’ouvrage fut créé. Quant aux pièces pour flûte et piano, elles ont été assemblées par le fils d’Ornstein. Ce sont des partitions de la « seconde période » du compositeur, qui avait cessé d’écrire entre les années 30 et les années 60 ! Un style très fluide, mélodique, dénué de toute référence à son existence préalable d’avant-gardiste ; ce serait plutôt chez Debussy ou Ravel qu’il faudrait chercher. © SM/Qobuz
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Francesco Parrino, Performer - Leo Ornstein, Composer
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Chronique
S’il est des compositeurs qui ne vécurent pas bien longtemps – Mozart, Schubert, sans même parler de l’infortuné Arriaga –, il en est quelques-uns qui se firent de vrais vieux os. On pense bien sûr à Eliott Carter, disparu à l’âge de cent trois ans, mais que penser de Leo Ornstein, né en 1895 et disparu… en 2002, à cent-six printemps ! Selon certains documents, il serait même né en 1893, ce qui lui donnerait 108 années de vie ; peu importe. Ce qui est plus considérable, c’est que, émigré dès 1906 aux États-Unis avec sa famille pour fuir les pogroms qui sévissaient alors en Russie, il se tailla rapidement un nom comme futuriste, iconoclaste, moderniste échevelé, ce dès les années 1915. Quelques années d’immense célébrité, puis il se réfugia dans l’enseignement ; l’ancien enfant terrible était devenu un has been, et sa musique oubliée. Ce n’est que dans les années 1970 que l’on se pencha un peu sur son répertoire, sans toutefois jamais lui accorder la place qui lui revenait pourtant de droit. Il est vrai que son style est totalement inclassable ; ses deux premières Sonates pour violon et piano, écrites à quelques mois d’intervalle aux alentours de 1915, témoignent d’un extravagant éventail de genres, puisque la Première, classique en diable, semble héritée de Franck, tandis que la Seconde rompt avec tous les canevas et déroule un avant-gardisme total. La Troisième, en un seul mouvement, accepte certains héritages thématiques hébraïques – ainsi que, on s’en sera douté, la Fantaisie hébraïque, écrite pour le cinquantième anniversaire d’Einstein en 1929. Einstein, paraît-il, tournait les pages pendant le concert privé au cours duquel l’ouvrage fut créé. Quant aux pièces pour flûte et piano, elles ont été assemblées par le fils d’Ornstein. Ce sont des partitions de la « seconde période » du compositeur, qui avait cessé d’écrire entre les années 30 et les années 60 ! Un style très fluide, mélodique, dénué de toute référence à son existence préalable d’avant-gardiste ; ce serait plutôt chez Debussy ou Ravel qu’il faudrait chercher. © SM/Qobuz
À propos
- 1 disque(s) - 13 piste(s)
- Durée totale : 01:11:37
- 1 Livret Numérique
- Artistes principaux : Francesco Parrino, Stefano Parrino & Maud Renier
- Compositeur : Leo Ornstein
- Label : Brilliant Classics
- Genre : Classique
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