Mozart: Die Zauberflöte

Otmar Suitner

Paru le 31/08/1971 chez Eurodisc
Artistes principaux : Otmar Suitner
Genre : Classique

Disponible en

16-Bit/44.1 kHz Stereo

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Avec toutes les Flûte enchantée disponibles sur le marché discographique depuis des décennies, pourquoi choisir celle-là plutôt qu’une autre ? Primo, l’une n’est pas exclusive de l’autre, et rien n’interdit de collectionner différentes versions de La Flûte enchantée. Secundo, tertio et plus si affinités, cet enregistrement de 1970 représente ce qui se faisait de mieux en RDA à l’époque, sous la houlette du monopole d’état de l’édition phonographique qu’était la VEB [VEB = Volkseigener Betrieb, entreprise propriété du peuple, la belle affaire dans cette effarante dictature où le peuple aurait préféré posséder le droit de passer la frontière vers l’Ouest…] Deutsche Schallplatten Berlin : Staatskapelle de Dresde sous la baguette du grand briscard Otmar Suitner (1922-2010, directeur musical de cet orchestre de 1960 à 1964, puis de l’Opéra d’État de Berlin de 1964 à 1990), et les voix du jeune Peter Schreier en Tamino, de l’encore plus jeune Helen Donath dans le rôle de la tendre et pourtant inflexible Pamina, Gunther Leib comme Papageno léger comme un oiseau, Sylvia Geszty dans la peau de la Reine de la Nuit, et Theo Adam comme Sarastro. Les Trois Dames elles-mêmes sont chantées par rien moins que Annelies Burmeister, Gisela Schröter et Hanne-Lore Kuhse, la fine fleur des troupes est-allemandes d’alors. Suitner accorde l’orchestre aux moindres inflexions vocales du plateau, la prise de son est exemplaire ; oui, les amateurs d’exécutions « comme à l’époque » en seront pour leurs frais, sauf à considérer que l’époque en question était 1970, avec ses codes, ses canons, mais déjà de très amples recherches d’un ton plus léger et mozartien. En vérité on est loin de tant d’excès qui se pratiquaient alors, et ce superbe enregistrement mérite de figurer au premier plan de toute discographie flûtienne. Ultime curiosité à signaler : le duo des Hommes d’arme, à la fin de l’ouvrage, n’est pas chanté par deux voix mais par le chœur, un effet théâtral garanti. © SM/Qobuz

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Die Zauberflöte, K. 620 (Wolfgang Amadeus Mozart)

Overture

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