Tinariwen
S’il y a bien une chose que Tinariwen nous prouve, c’est que le blues transcende les frontières. Qu’il vienne de sud des Etats-Unis ou du désert malien, c’est l’âme que l’on met dedans qui le défini. Car le blues, c’est avant tout un récit du quotidien, les moments de grâce et de douleur qui le jalonnent. Une universalité dont Tinariwen est probablement l’un des symboles les plus évidents.
Tinariwen est un groupe de musiciens touareg, qui, depuis le désert du Sahara, racontent les épreuves qui s’imposent à eux, leur amour du désert, de ses secrets, au travers de ce blues oriental si particulier. Du début des années 80 à aujourd’hui, la formation n’a cessé d’enregistrer et de tourner dans le monde entier, faisant de la diffusion de la culture touareg une priorité. Plus que de simples cartes postales, les morceaux de Tinariwen cristallisent les souffrances du peuple touareg et les évènements tragiques dont l’histoire les accable.
Composé de musiciens permanents et d’occasionnels qui ne souhaitent pas partir en tournée, Tinariwen a une dizaine d’albums à son actif. Une carrière qui aura mené ces nomades aux quatre coins de la terre, remportant l’adhésion de publics variés et de musiciens reconnus comme Robert Plant, chanteur de Led Zeppelin. Ce succès sera couronné par un Grammy Award en 2012, pour l’album Tassili, et par la présence du groupe lors d’évènements d’envergure, comme lors du concert d’ouverture de la Coupe du monde de football en Afrique du Sud.
Si la formation s’éloigne du désert et découvre le monde, les thématiques abordées dans les paroles restent les mêmes, influencées ponctuellement par les divers évènements qui bousculent le Mali. A l’image de la rébellion touareg du début des années 90, dans laquelle ils seront particulièrement impliqués, leur musique propageant les messages de la communauté. Plus récemment, la guerre qui a sévi au Mali en 2013, dans laquelle la France est impliquée, a obligé la formation à enregistrer pour la première fois hors d’Afrique. Loin d’eux l’idée de s’exiler dans une mégalopole : c’est dans un autre désert, celui de Joshua Tree en Californie, que Tinariwen trouve refuge. Un choix qui démontre une fois de plus l’attachement indéfectible que portent ces touareg au désert, peu importe qu’il soit africain, américain ou d’ailleurs.©Nicolas Gal
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