Al Cohn
Al Cohn voit le jour dans une famille de mélomanes qui « l’oblige » à apprendre le piano dès l’âge de 6 ans, puis ce sera la clarinette à 12 ans. Adolescent, il écoute de nombreux disques, la radio, c’est ainsi qu’il découvre Lester Young, qui restera durant toute sa carrière sa référence. Il décide donc de jouer du saxophone. En 1943, il obtient son premier engagement dans l’orchestre de Joe Marsala qui joue régulièrement au club Hickory House de New York. L’année suivante, il rejoint Georgie Auld, qui monte un grand orchestre dans l’esprit des formations de Count Basie. Dans ce big band, Al Cohn fait ses premières armes de compositeur-arrangeur. En 1947, Buddy Rich l’engage pour renforcer sa section d'anches, puis il intègre le grand orchestre de Woody Herman (1947-1949). Dans cette prestigieuse formation, Al Cohn pallie le départ de Herbie Stewart. Il devient membre des Four Brothers, section de saxophonistes composée alors de Stan Getz, Serge Chaloff et Zoot Sims. Mais chez Herman, l’épanouissement n’est pas total, Al Cohn prend peu de chorus, aussi quitte-t-il l’orchestre après plus d’un an de collaboration pour rejoindre l’orchestre swing d’Artie Shaw (1949-1950). Al Cohn enregistre son premier disque en 1950, accompagné par George Wallington, Tommy Potter, et Tiny Kahn. Il se retire du monde du jazz pendant deux ans (1950-1952), revient sur le devant de la scène en entrant dans la grande formation d’Elliot Laurence (1952-1958). Cette période est entrecoupée de sessions d’enregistrement avec Horace Silver et Max Roach. A dater de 1958, Al Cohn travaille en musicien de studio free lance, compose pour la télévision, écrit des arrangements (« Stardust ») pour Gerry Mulligan et Quincy Jones (« Air Mail Special »), et monte avec Zoot Sims un quintette (1959-1980). Les deux compères tournent aux Etats-Unis, viennent en Europe (1974), vont au Japon (1978), se produisent dans de nombreux clubs. Al Cohn consacre également du temps au cinéma, écrit et joue dans « Lenny » de Bob Fosse (1974). Durant les dernières années de sa vie, il tourne avec son fils, le guitariste John Cohn. Il meurt des suites d’un cancer. Son lyrisme, ses subtilités mélodiques, ses inventions harmoniques, son art de l’arrangement font d’Al Cohn un remarquable musicien digne des Four Brothers pour l’éternité.
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