Mozart: Requiem in D Minor, K. 626 - Neukomm: Libera me, Domine (Live)

Howard Arman, Akademie für Alte Musik Berlin, Chor des Bayerischen Rundfunks

Paru le 06/08/2021 chez BR-Klassik
Artistes principaux : Chor des Bayerischen Rundfunks
Genre : Classique

Livret numérique

Disponible en

24-Bit/48 kHz Stereo

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Prenant le prétexte de l’inachèvement de l’œuvre et de la faiblesse du travail de Franz Xaver Süßmayr, une mode s’est généralisée depuis quelques années parmi les musicologues et les interprètes pour retoucher, quand ce n’est pas de réécrire, certaines parties du Requiem de Mozart. Cette nouvelle version dirigée par Howard Arman n’échappe pas au phénomène.

Tout en admettant avec raison que le travail de Süßmayr fait désormais partie intégrante de l’histoire de ce chef-d’œuvre, Arman n’a pas touché au travail de ce dernier mais s’est attaqué aux seules pages de… Mozart lui-même. Notamment au Lacrimosa dont seul le début est de la main d’Amadeus. Contrairement à la pudeur de Süßmayr, Howard Arman termine cette page par une fugue de son cru, un Amen en ré mineur d’une écriture à vrai dire assez conventionnelle dont le thème est emprunté à une esquisse que possédait Constanze. Écrite « en toute humilité » (sic), cette page nouvelle ramène le Lacrimosa aux mêmes proportions que le Requiem aeternam et le Kyrie du début de l’ouvrage, dans un souci de cohérence assez discutable. La direction objective de Howard Arman est aux antipodes des versions romantiques à la Karl Böhm qui ont haussé le Requiem de Mozart au niveau des plus grandes œuvres du genre. On y gagne certes en lisibilité, mais pas forcément en émotion.

Si le texte de la pochette nous éclaire sur les intentions de l’édition de Howard Arman, elle ne dit absolument pas un mot du Libera me composé par Sigismond Ritter von Neukomm vers 1816, comme complément de l’œuvre posthume de Mozart. Son geste est pourtant identique à celui que fera Arman plus de deux cents ans plus tard, comme quoi le mystère du Requiem de Mozart reste entier et continue à susciter les spéculations les plus diverses. © François Hudry/Qobuz

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Christina Landshamer

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