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Marc-Antoine Charpentier a toujours entretenu avec l’opéra des rapports ambigus. Au cours du voyage qu’il fit à Rome vers 1660, il put se familiariser avec le genre lyrique alors en plein essor. À son retour à Paris, vers 1670, il assista à la création en 1672 de l’Académie Royale de Musique, puis à la naissance de la tragédie en musique, genre lyrique typiquement français longuement mûri par Lully. Si ses fonctions auprès de ses nouveaux protecteurs, en particulier les Jésuites et le Grand Dauphin, l’orientèrent davantage vers la musique religieuse, Charpentier fut à plusieurs reprises tenté par le théâtre lyrique. Hélas, comme tous ses contemporains, il se heurta néanmoins à l’emprise de Lully, qui verrouilla les portes de l’Opéra. Ce n’est qu’en 1693, six ans après la mort du jaloux Lully, qu’il eut enfin accès à l’institution : pourtant, Médée, son unique tragédie en musique, fut un échec, jugée trop dense, trop savant. L’attrait de Charpentier pour le théâtre lyrique transparaît néanmoins tout au long de sa production, au travers de nombreuses musiques de scène, de deux tragédies bibliques destinées aux collèges jésuites, et surtout de divertissements.
Ces opéras de chambre, en marge de la grande tragédie en musique cultivée par Lully, occupent une place singulière dans le paysage musical de la fin du XVIIe siècle. De petites proportions (quelques scènes, ou des actes courts), conçus pour des effectifs réduits, d’inspiration mythologique, allégorique ou héroïque, ses divertissements qui entremêlent éléments légers et dramatiques, doivent beaucoup au genre de la pastorale en musique dont les premiers exemples participèrent à l’essor du théâtre lyrique français. La plupart des divertissements de Charpentier furent conçus pour les plaisirs de Mademoiselle de Guise, au service de laquelle il resta une vingtaine d’années. Parallèlement à ses motets et ses histoires sacrées en latin destinés aux dévotions de la princesse, il inventa pour ses récréations plus profanes de petites formes lyriques en français, véritables opéras miniatures taillés sur mesure pour la petite troupe de musiciens qu’elle entretenait en son hôtel parisien. Le dernier petit opéra que Charpentier conçut pour la princesse, La Descente d’Orphée aux Enfers (fin 1686-début 1687), constitue par son ampleur et sa densité dramatique un petit bijou de l’art lyrique français de son temps. Dans la France littéraire d’alors, les références au mythe du berger musicien restent peu nombreuses et avant le petit opéra de Charpentier, seul deux tragédies éponymes avaient vu le jour. Dans le domaine musical, les Français quant à eux ne retinrent généralement d’Orphée que la figure du joueur de lyre, que l’on retrouve dans plusieurs ballets de cour.
Charpentier fut donc l’un des premiers compositeurs français à s’emparer pleinement du mythe. Vers 1683, il en avait déjà donné une lecture dans un petit divertissement intitulé Orphée descendant aux Enfers, que l’on peut considérer comme le premier exemple de cantate française, autre genre lyrique miniature qui devait fleurir dans les foyers aristocratiques du début du XVIIIe siècle. De plus grande ampleur, La Descente d’Orphée aux Enfers se déploie en deux actes. Le premier installe l’auditeur dans l’univers bucolique pastoral, peuplé de nymphes venues célébrer dans une joie insouciante les noces d’Eurydice avec le berger Orphée. Mortellement blessée par un serpent, Eurydice voit rapidement ses forces disparaître. Fulgurante, sa mort laisse ses compagnes et Orphée éplorés, lorsqu’Apollon convainc son fils d’aller implorer Pluton, et de tenter de le fléchir par la force de ses chants. Plus développé, l’acte II retrace la difficile quête d’Orphée aux Enfers, séduisant tour à tour les âmes damnées, dans l’espoir de ramener Eurydice.
Le manuscrit de Charpentier s’arrête au moment où Orphée amorce son retour vers la lumière, laissant les Enfers désespérés de son départ. On peut donc penser que l’œuvre, qui donne une lecture partielle du mythe, nous est parvenue de manière incomplète, ou que Charpentier l’a laissée inachevée. Le manuscrit autographe ne comporte en effet aucun des signes conclusifs qu’il utilise souvent. On peut, à l’inverse, envisager qu’il a délibérément voulu cette fin, qui laisse le mythe comme en suspension, sans la résolution morale et édifiante pourtant si chère aux littérateurs de l’époque. De fait, l’œuvre possède bien une conclusion musicale, avec cette nostalgique Sarabande légère dansée par les Fantômes déplorant le départ d’Orphée, qui ne leur laisse de ses chants qu’un « souvenir si doux ». Symbole de la fragilité de l’humanité mais aussi de sa capacité à se surpasser pour défier les lois inéluctables de la nature, l’Orphée de Charpentier incarne ainsi toute la force créatrice que peut susciter la puissance de l’amour, symbolisant enfin, dans un idéal humaniste, la perfection que peut atteindre, par l’art, l’âme humaine. © SM/Qobuz
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La descente d'Orphée aux enfers, H. 488, Act I (Marc-Antoine Charpentier)
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
La Descente d'Orphée aux Enfers, H. 488, Act I Scène 1 (Marc-Antoine Charpentier)
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist - Caroline Weynants, MainArtist - Violaine Le Chenadec, MainArtist - Caroline Dangin-Bardot, MainArtist - Caroline Arnaud, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist - Caroline Weynants, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist - Caroline Weynants, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
La Descente d'Orphée aux Enfers, H. 488, Act I Scène 2 (Marc-Antoine Charpentier)
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Robert Getchell, MainArtist - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Robert Getchell, MainArtist - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
La Descente d'Orphée aux Enfers, H. 488, Act I Scène 3 (Marc-Antoine Charpentier)
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Robert Getchell, MainArtist - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist - Etienne Bazola, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Robert Getchell, MainArtist - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
La Descente d'Orphée aux Enfers, H. 488, Act II Scène 1 (Marc-Antoine Charpentier)
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist - Davy Cornillot, MainArtist - Etienne Bazola, MainArtist - Stephen Collardelle, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
La Descente d'Orphée aux Enfers, H. 488, Act II. L'Enfer Scène 2 (Marc-Antoine Charpentier)
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Robert Getchell, MainArtist - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
La Descente d'Orphée aux Enfers, H. 488, Act II Scène 2 (Marc-Antoine Charpentier)
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist - Davy Cornillot, MainArtist - Etienne Bazola, MainArtist - Stephen Collardelle, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
La Descente d'Orphée aux Enfers, H. 488, Act II. L'Enfer Scène 2 (Marc-Antoine Charpentier)
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Robert Getchell, MainArtist - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
La Descente d'Orphée aux Enfers, H. 488, Act II Scène 2 (Marc-Antoine Charpentier)
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
La Descente d'Orphée aux Enfers, H. 488, Act II Scène 3 (Marc-Antoine Charpentier)
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist - Nicolas Brooymans, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Robert Getchell, MainArtist - Ensemble Correspondances, MainArtist - Sébastien Daucé, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Ensemble Correspondances, MainArtist - Sébastien Daucé, MainArtist - Caroline Arnaud, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
La Descente d'Orphée aux Enfers, H. 488, Act II. L'Enfer Scène 3 (Marc-Antoine Charpentier)
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Robert Getchell, MainArtist - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist - Nicolas Brooymans, MainArtist - Caroline Arnaud, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Robert Getchell, MainArtist - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist - Nicolas Brooymans, MainArtist - Caroline Arnaud, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Robert Getchell, MainArtist - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Robert Getchell, MainArtist - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist - Nicolas Brooymans, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
La Descente d'Orphée aux Enfers, H. 488, Act II. L'Enfer Scène 4 (Marc-Antoine Charpentier)
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist - Davy Cornillot, MainArtist - Etienne Bazola, MainArtist - Stephen Collardelle, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
Marc-Antoine Charpentier, Composer - Ensemble Correspondances, MainArtist, MusicalEnsemble - Sébastien Daucé, Conductor, MainArtist
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
Chronique
Marc-Antoine Charpentier a toujours entretenu avec l’opéra des rapports ambigus. Au cours du voyage qu’il fit à Rome vers 1660, il put se familiariser avec le genre lyrique alors en plein essor. À son retour à Paris, vers 1670, il assista à la création en 1672 de l’Académie Royale de Musique, puis à la naissance de la tragédie en musique, genre lyrique typiquement français longuement mûri par Lully. Si ses fonctions auprès de ses nouveaux protecteurs, en particulier les Jésuites et le Grand Dauphin, l’orientèrent davantage vers la musique religieuse, Charpentier fut à plusieurs reprises tenté par le théâtre lyrique. Hélas, comme tous ses contemporains, il se heurta néanmoins à l’emprise de Lully, qui verrouilla les portes de l’Opéra. Ce n’est qu’en 1693, six ans après la mort du jaloux Lully, qu’il eut enfin accès à l’institution : pourtant, Médée, son unique tragédie en musique, fut un échec, jugée trop dense, trop savant. L’attrait de Charpentier pour le théâtre lyrique transparaît néanmoins tout au long de sa production, au travers de nombreuses musiques de scène, de deux tragédies bibliques destinées aux collèges jésuites, et surtout de divertissements.
Ces opéras de chambre, en marge de la grande tragédie en musique cultivée par Lully, occupent une place singulière dans le paysage musical de la fin du XVIIe siècle. De petites proportions (quelques scènes, ou des actes courts), conçus pour des effectifs réduits, d’inspiration mythologique, allégorique ou héroïque, ses divertissements qui entremêlent éléments légers et dramatiques, doivent beaucoup au genre de la pastorale en musique dont les premiers exemples participèrent à l’essor du théâtre lyrique français. La plupart des divertissements de Charpentier furent conçus pour les plaisirs de Mademoiselle de Guise, au service de laquelle il resta une vingtaine d’années. Parallèlement à ses motets et ses histoires sacrées en latin destinés aux dévotions de la princesse, il inventa pour ses récréations plus profanes de petites formes lyriques en français, véritables opéras miniatures taillés sur mesure pour la petite troupe de musiciens qu’elle entretenait en son hôtel parisien. Le dernier petit opéra que Charpentier conçut pour la princesse, La Descente d’Orphée aux Enfers (fin 1686-début 1687), constitue par son ampleur et sa densité dramatique un petit bijou de l’art lyrique français de son temps. Dans la France littéraire d’alors, les références au mythe du berger musicien restent peu nombreuses et avant le petit opéra de Charpentier, seul deux tragédies éponymes avaient vu le jour. Dans le domaine musical, les Français quant à eux ne retinrent généralement d’Orphée que la figure du joueur de lyre, que l’on retrouve dans plusieurs ballets de cour.
Charpentier fut donc l’un des premiers compositeurs français à s’emparer pleinement du mythe. Vers 1683, il en avait déjà donné une lecture dans un petit divertissement intitulé Orphée descendant aux Enfers, que l’on peut considérer comme le premier exemple de cantate française, autre genre lyrique miniature qui devait fleurir dans les foyers aristocratiques du début du XVIIIe siècle. De plus grande ampleur, La Descente d’Orphée aux Enfers se déploie en deux actes. Le premier installe l’auditeur dans l’univers bucolique pastoral, peuplé de nymphes venues célébrer dans une joie insouciante les noces d’Eurydice avec le berger Orphée. Mortellement blessée par un serpent, Eurydice voit rapidement ses forces disparaître. Fulgurante, sa mort laisse ses compagnes et Orphée éplorés, lorsqu’Apollon convainc son fils d’aller implorer Pluton, et de tenter de le fléchir par la force de ses chants. Plus développé, l’acte II retrace la difficile quête d’Orphée aux Enfers, séduisant tour à tour les âmes damnées, dans l’espoir de ramener Eurydice.
Le manuscrit de Charpentier s’arrête au moment où Orphée amorce son retour vers la lumière, laissant les Enfers désespérés de son départ. On peut donc penser que l’œuvre, qui donne une lecture partielle du mythe, nous est parvenue de manière incomplète, ou que Charpentier l’a laissée inachevée. Le manuscrit autographe ne comporte en effet aucun des signes conclusifs qu’il utilise souvent. On peut, à l’inverse, envisager qu’il a délibérément voulu cette fin, qui laisse le mythe comme en suspension, sans la résolution morale et édifiante pourtant si chère aux littérateurs de l’époque. De fait, l’œuvre possède bien une conclusion musicale, avec cette nostalgique Sarabande légère dansée par les Fantômes déplorant le départ d’Orphée, qui ne leur laisse de ses chants qu’un « souvenir si doux ». Symbole de la fragilité de l’humanité mais aussi de sa capacité à se surpasser pour défier les lois inéluctables de la nature, l’Orphée de Charpentier incarne ainsi toute la force créatrice que peut susciter la puissance de l’amour, symbolisant enfin, dans un idéal humaniste, la perfection que peut atteindre, par l’art, l’âme humaine. © SM/Qobuz
À propos
- 1 disque(s) - 26 piste(s)
- Durée totale : 00:54:38
- 1 Livret Numérique
- Artistes principaux : Ensemble Correspondances Sébastien Daucé
- Compositeur : Marc-Antoine Charpentier
- Label : harmonia mundi
- Genre : Classique Opéra
2017 harmonia mundi 2017 harmonia mundi
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