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Ce quatrième album éponyme (même s’il devait initialement s’intituler Bang Bang, du nom de l’une des chansons du programme) revient de loin : d’un succès inattendu (« Partons vite » passa beaucoup en radio, entraînant le triomphe de l’album Mélanger Les Couleurs, écoulé en 2006 à plus de cent mille copies). Mais également d’un besoin de pause qui s’étira sur près de quatre années, pause alimentée par les projets en solo (en particulier du chanteur Guillaume Cantillon), et les inévitables rumeurs de séparation.
Aujourd’hui, ceux qui ont ouvert pour Muse, étaient de près ou de loin associé aux Valentins, mais toujours sur un fil de rasoir sophistiqué qui leur interdisait de rallier la bannière de Noir Désir (alors canon esthétique du moment), reviennent sur le ring (cf. iconographie) en tant que groupe. Pas de crédit dans le livret, ni de dédicaces à Dieu ou Maman, à l’exception de la mention des noms de l’ingénieur du son (Philippe Balzé), et du réalisateur (Jean-Louis Piérot, qu’on connaît pour ses collaborations avec Bashung, ou Miossec, s’avère bien davantage qu’un simple metteur en sons, tant ses claviers plénipotentiaires offrent des couleurs en kaléidoscope à l’album). Et l’apport est d’autant plus précieux que les onze chansons et un instrumental (« Cody » baguenaudant quelques minutes durant dans une randonnée délicate, mais mélancolique) du menu ont tout l’air d’une révolution culturelle pour les Auvergnats, désormais tentés par les boules à facettes du très efficace, et très faussement gracile Curtis Mayfield.
Kaolin est donc noir comme le noir de la nuit, cette pénombre des ballroom dances où règnent basses caoutchouteuses, cuivres étincelants, et groove luisant de ferveur. Élégance dandy (« Le Geste »), règlement de comptes («Tu m’emmerdes »), ou à tempérament (Kaolin passe authentiquement dans la cour des grands grâce à des textes comme « Crois-moi », premier single du disque, tout à la saveur de ses doubles sens), alimentent de fulgurances rocks les rythmes imperturbables d’un disco pour adultes, comme purent l’offrir jadis les Talking Heads, un caractère nettement sexy en plus. Deux exceptions à cette ligne de conduite : « Plus rien », ballade politique – on a envie de l’entendre comme cela – sur les cris sans cause, et les combats perdus d’avance, et « Shanana », mignardise sixties en anglais dans le texte, comme quelques minutes de vacances sur les très blondes plages de Californie.
Kaolin est l’album d’un groupe qui prend des risques (image brouillée) avec Kaolin le groupe, attendu qu’en musique tout du moins, flirter en permanence avec la ligne blanche recèle nombre de plaisirs insoupçonnés. C’est également un disque de chair et de sens, de sensualité et de scepticisme, d’érotisme et de sentimentalité. C’est sans nul doute pour tout cela qu’on l’aime.
©Copyright Music Story 2015
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Kaolin, Performer
2010 Cinq 7 / Wagram Music 2010 Cinq 7 / Wagram Music
Kaolin, Performer
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Chronique
Ce quatrième album éponyme (même s’il devait initialement s’intituler Bang Bang, du nom de l’une des chansons du programme) revient de loin : d’un succès inattendu (« Partons vite » passa beaucoup en radio, entraînant le triomphe de l’album Mélanger Les Couleurs, écoulé en 2006 à plus de cent mille copies). Mais également d’un besoin de pause qui s’étira sur près de quatre années, pause alimentée par les projets en solo (en particulier du chanteur Guillaume Cantillon), et les inévitables rumeurs de séparation.
Aujourd’hui, ceux qui ont ouvert pour Muse, étaient de près ou de loin associé aux Valentins, mais toujours sur un fil de rasoir sophistiqué qui leur interdisait de rallier la bannière de Noir Désir (alors canon esthétique du moment), reviennent sur le ring (cf. iconographie) en tant que groupe. Pas de crédit dans le livret, ni de dédicaces à Dieu ou Maman, à l’exception de la mention des noms de l’ingénieur du son (Philippe Balzé), et du réalisateur (Jean-Louis Piérot, qu’on connaît pour ses collaborations avec Bashung, ou Miossec, s’avère bien davantage qu’un simple metteur en sons, tant ses claviers plénipotentiaires offrent des couleurs en kaléidoscope à l’album). Et l’apport est d’autant plus précieux que les onze chansons et un instrumental (« Cody » baguenaudant quelques minutes durant dans une randonnée délicate, mais mélancolique) du menu ont tout l’air d’une révolution culturelle pour les Auvergnats, désormais tentés par les boules à facettes du très efficace, et très faussement gracile Curtis Mayfield.
Kaolin est donc noir comme le noir de la nuit, cette pénombre des ballroom dances où règnent basses caoutchouteuses, cuivres étincelants, et groove luisant de ferveur. Élégance dandy (« Le Geste »), règlement de comptes («Tu m’emmerdes »), ou à tempérament (Kaolin passe authentiquement dans la cour des grands grâce à des textes comme « Crois-moi », premier single du disque, tout à la saveur de ses doubles sens), alimentent de fulgurances rocks les rythmes imperturbables d’un disco pour adultes, comme purent l’offrir jadis les Talking Heads, un caractère nettement sexy en plus. Deux exceptions à cette ligne de conduite : « Plus rien », ballade politique – on a envie de l’entendre comme cela – sur les cris sans cause, et les combats perdus d’avance, et « Shanana », mignardise sixties en anglais dans le texte, comme quelques minutes de vacances sur les très blondes plages de Californie.
Kaolin est l’album d’un groupe qui prend des risques (image brouillée) avec Kaolin le groupe, attendu qu’en musique tout du moins, flirter en permanence avec la ligne blanche recèle nombre de plaisirs insoupçonnés. C’est également un disque de chair et de sens, de sensualité et de scepticisme, d’érotisme et de sentimentalité. C’est sans nul doute pour tout cela qu’on l’aime.
©Copyright Music Story 2015
À propos
- 1 disque(s) - 13 piste(s)
- Durée totale : 00:58:38
- Artistes principaux : Kaolin
- Label : Wagram Music - Cinq 7
- Genre : Chanson française
2010 Cinq 7 / Wagram Music 2010 Cinq 7 / Wagram Music
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