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Dans d’étranges appariements ces derniers mois (avec Michel Delpech ou Calogero), au fil de rééditions en forme de Pléiade (huit disques qui repassent les plats de ses prestations en studio, mais enrichis d’inédits, de relectures ou d’extraits de concerts), au creux d’une tournée cérémonielle (le petit Dominique A, illustré et expliqué aux enfants), ou niché dans les colonnes d’une presse papier extatique (l’interprétation, de plus en plus éclatante, la poésie [qui] prend toute sa dimension), Dominique A est partout, et c’est bien.
Mais on s’interroge : qu’est-ce que cela change, pour un chanteur dont l’importance vibratile au sein d’une quelconque nouvelle chanson française a toujours été inversement proportionnelle à son exposition médiatique ? Convenons que si ce neuvième album, enregistré à Bruxelles, sautille avec effronterie en pleine lumière comme l’une des réalisations de l’année 2012, et si son créateur revendique avec le même aplomb candide quelques influences inusitées (Nick Drake), cela ne constituera une surprise que pour les distraits, et tous ceux qui reviennent d’une interminable quarantaine aux confins de l’univers.
En treize chansons et un album dense comme un cri d’amour donc, le Nantais offre une nouvelle collection de chansons innervées, étirées au-delà du raisonnable (« Convoi »), comme hier, et, on peut l’imaginer, comme demain. Des refrains resserrés itou, à l’image d’un livret avare de détails sur les conditions d’enregistrement, ou les musiciens des sessions : le chanteur a en fait choisi d’œuvrer en compagnie de son groupe de scène (Sébastien Buffet, Thomas Poli, Jeff Hallam), auxquels il adjoint entre autres le claviériste et arrangeur David Deuverte. Le tout (et quelques-autres) propice à élaborer des refrains qui permettent de relever affections inédites (pour les vents et cuivres, merveilleusement utilisés dans le très serpentin « Loin du soleil »), et fièvres anciennes : « Close West » et sa force primale et électrique, la cavalcade péremptoire et trépidante de « Rendez-nous la lumière » - premier single du programme - et sa distinction racée en droite ligne de la perfection polie de quelque incunable de The Shadows, rappellent que le garçon n’a pas son pareil pour évoquer le parfum des arbres avec des scansions urbaines.
Et que l’on se rassure : s’il semble que (indiscrétion) Dominique A traverse actuellement une période de bonheur intime, celui ne lui interdit pas une défiance induite pour la relation avec l’autre (« La Possession »), même s’il lui concède quelques vertus curatives (« Parce que tu étais là »). Le reste, tout le reste, ravira de même, d’une famille foutraque qui pourrait effectivement nouer des liens étroits avec le meilleur de Jean-Louis Murat, et tout Christophe, à des parties vocales maîtrisées comme il nous est rarement donné l’occasion de l’entendre par ici, en passant par une écriture pyrotechnicienne et précise comme un scalpel, ainsi que l’impudeur rayonnante d’une douceur revendiquée (le conclusif « Par les lueurs »).
Dominique A n’est pas un auteur aride : « Parfois j’entends des cris », tube potentiel, pourrait haut la main rendre quelques couleurs à votre radio favorite. Simplement, parce que c’est lui (et son écriture naturelle somptueusement dégraissée) et parce que c’est nous, aujourd’hui, Vers Les Lueurs s’impose comme la référence de l’année. Pas moins.
©Copyright Music Story 2015
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Dominique A, Performer - Dominique Ané, Composer
2012 Cinq 7 / Wagram Music 2012 Cinq 7 / Wagram Music
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DISQUE 2
Dominique A, Performer - Dominique Ané, Composer
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2012 Cinq 7 / Wagram Music 2012 Cinq 7 / Wagram Music
Chronique
Dans d’étranges appariements ces derniers mois (avec Michel Delpech ou Calogero), au fil de rééditions en forme de Pléiade (huit disques qui repassent les plats de ses prestations en studio, mais enrichis d’inédits, de relectures ou d’extraits de concerts), au creux d’une tournée cérémonielle (le petit Dominique A, illustré et expliqué aux enfants), ou niché dans les colonnes d’une presse papier extatique (l’interprétation, de plus en plus éclatante, la poésie [qui] prend toute sa dimension), Dominique A est partout, et c’est bien.
Mais on s’interroge : qu’est-ce que cela change, pour un chanteur dont l’importance vibratile au sein d’une quelconque nouvelle chanson française a toujours été inversement proportionnelle à son exposition médiatique ? Convenons que si ce neuvième album, enregistré à Bruxelles, sautille avec effronterie en pleine lumière comme l’une des réalisations de l’année 2012, et si son créateur revendique avec le même aplomb candide quelques influences inusitées (Nick Drake), cela ne constituera une surprise que pour les distraits, et tous ceux qui reviennent d’une interminable quarantaine aux confins de l’univers.
En treize chansons et un album dense comme un cri d’amour donc, le Nantais offre une nouvelle collection de chansons innervées, étirées au-delà du raisonnable (« Convoi »), comme hier, et, on peut l’imaginer, comme demain. Des refrains resserrés itou, à l’image d’un livret avare de détails sur les conditions d’enregistrement, ou les musiciens des sessions : le chanteur a en fait choisi d’œuvrer en compagnie de son groupe de scène (Sébastien Buffet, Thomas Poli, Jeff Hallam), auxquels il adjoint entre autres le claviériste et arrangeur David Deuverte. Le tout (et quelques-autres) propice à élaborer des refrains qui permettent de relever affections inédites (pour les vents et cuivres, merveilleusement utilisés dans le très serpentin « Loin du soleil »), et fièvres anciennes : « Close West » et sa force primale et électrique, la cavalcade péremptoire et trépidante de « Rendez-nous la lumière » - premier single du programme - et sa distinction racée en droite ligne de la perfection polie de quelque incunable de The Shadows, rappellent que le garçon n’a pas son pareil pour évoquer le parfum des arbres avec des scansions urbaines.
Et que l’on se rassure : s’il semble que (indiscrétion) Dominique A traverse actuellement une période de bonheur intime, celui ne lui interdit pas une défiance induite pour la relation avec l’autre (« La Possession »), même s’il lui concède quelques vertus curatives (« Parce que tu étais là »). Le reste, tout le reste, ravira de même, d’une famille foutraque qui pourrait effectivement nouer des liens étroits avec le meilleur de Jean-Louis Murat, et tout Christophe, à des parties vocales maîtrisées comme il nous est rarement donné l’occasion de l’entendre par ici, en passant par une écriture pyrotechnicienne et précise comme un scalpel, ainsi que l’impudeur rayonnante d’une douceur revendiquée (le conclusif « Par les lueurs »).
Dominique A n’est pas un auteur aride : « Parfois j’entends des cris », tube potentiel, pourrait haut la main rendre quelques couleurs à votre radio favorite. Simplement, parce que c’est lui (et son écriture naturelle somptueusement dégraissée) et parce que c’est nous, aujourd’hui, Vers Les Lueurs s’impose comme la référence de l’année. Pas moins.
©Copyright Music Story 2015
À propos
- 2 disque(s) - 18 piste(s)
- Durée totale : 01:17:19
- Artistes principaux : Dominique A
- Compositeur : Dominique A
- Label : Wagram Music - Cinq 7
- Genre : Chanson française
2012 Cinq 7 / Wagram Music 2012 Cinq 7 / Wagram Music
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