The Second

Chronique

Aussitôt dans la foulée de son premier album et de son premier tube « Born To Be Wild », le groupe américain de hard rock psychédélique se retrouve en studio milieu 1968 pour mettre en boîte son deuxième album avec les morceaux de son chanteur John Kay et de son producteur Gabriel Mekler.

En fait de hard rock, Steppenwolf propose ici une collection hybride de différents styles, désorientant l’auditeur, composant ballades et utilisant sections de cordes. Il est difficile d’y trouver de quoi s’exciter devant d’autres chansons plutôt pop, blues (avec pépiements d’oiseau sur « Disppointment Number (Unknown) », mais l’album vaut surtout pour l’épatant « Magic Carpet Ride » de John Kay, au rythme syncopé excitant issu d’une ligne de basse imaginée par Rushton Moreve, au texte bien dans la mouvance psychédélique de l’époque, écrit en vingt minutes, soutenu par une partie d’orgue Hammond spectaculaire et des strates de guitares saturées.

Néanmoins les ventes de l’album dépassent le demi-million et il atteint la 3ème place du Billboard, à la même position que son hit « Magic Carpet Ride » qui lui se vend encore mieux que le classique « Born To Be Wild ». John Kay ne chante pas sur la composition de Gabriel Mekler « 28 » (sur sa copine qui a 28 ans…), détestant la chanson et en en laissant le soin au batteur Jerry Edmonton qui s’évertue à la rendre intéressante.

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