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Paul McCartney|Ocean's Kingdom

Ocean's Kingdom

Paul McCartney

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Nouvelle incursion (la cinquième) de Paul McCartney au royaume de la musique classique, Ocean’s Kingdom, œuvre en quatre mouvements pour un peu plus d’une heure de musique, constitue la première partition de l’ancien Beatles pour un ballet, une commande du New York City Ballet, et la résultante d’une collaboration entre le musicien et le chorégraphe et maître de ballet danois Peter Martins. Rappelons – et l’anecdote est trop savoureuse pour être occultée – que l’enregistrement est commercialisé par la firme Decca, label qui eut, voici près d’un demi-siècle, l’éblouissante intuition de refuser de signer les quatre de Liverpool, jugés à l’époque d’un avenir commercial trop incertain.

The London Classical Orchestra est ici placé sous la direction de John Wilson, qui a également assisté McCartney dans l’arrangement des thèmes. Précisons que McCartney ne s’est pas contenté d’une tache de compositeur, s’attachant à la représentation graphique de chaque tableau, et rédigeant l’ensemble des articulations de l’intrigue. L’argumentaire est celui d’un royaume, aussi paradisiaque que sous-marin, menacé par le plus grand prédateur qui soit : l’homme. Le propos avoué, très écologique, de l’artiste est de faire naviguer l’auditeur entre récifs de l’amour et écueils de la haine, sous les brisants de la peur et de la tristesse.

D’un classicisme absolu d’écriture, cette composition, exclusivement orchestrale, ne s’autorise que quelques incursions au royaume d’une très britannique fantasy (telle la trompette, en réminiscence évidente de Nino Rota, sur le thème introductif de « Hall  of Dance »). Plus loin, c’est l’influence de Bernstein que l’on pourra relever dans le très mélodique « Imprisonment ». Enfin, on pourra raisonnablement considérer que Gershwin n’est pas totalement étranger à quelques entrechoquements de structures sonores. Le compositeur s’est en fait attaché à générer de nombreux contrastes, opposant à plusieurs reprises les pupitres pour ce faire, et créant des masses orchestrales aux couleurs parfaitement séduisantes.

Paul McCartney passe ici du statut de géant de la pop à celui de compositeur classique tout à fait estimable, et le cas est assez rarissime pour être souligné. Mentionnons enfin, qu’attendu au coin du bois par un monde symphonique généralement replié sur lui-même, le Beatles s’est vu offrir un accueil particulièrement inattendu de la part des musiciens de l’orchestre, tous parfaitement excités à l’idée de cette rencontre inédite : on peut être virtuoses émérites, on n’en demeure pas moins, et éternellement, adolescents subjugués par la légende en marche.

Initialement prévu en représentation unique sur la scène du Lincoln Center de New York, Ocean’s Kingdom, dynamisé par l’engouement du public, connaîtra d’ores et déjà d’autres représentations, et ce jusqu'en 2012.

©Copyright Music Story 2015

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Ocean's Kingdom

Paul McCartney

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1
McCartney: Movement 1: Ocean’s Kingdom (Hi Res Audio Version)
John Wilson
00:14:08

Paul Mccartney, Composer - John Wilson, Conductor, MainArtist - London Classical Orchestra, Orchestra, MainArtist

℗ 2011 MPL Communications Inc/Ltd

2
McCartney: Movement 2: Hall of Dance (Hi Res Audio Version)
John Wilson
00:16:19

Paul Mccartney, Composer - John Wilson, Conductor, MainArtist - London Classical Orchestra, Orchestra, MainArtist

℗ 2011 MPL Communications Inc/Ltd

3
McCartney: Movement 3: Imprisonment (Hi Res Audio Version)
John Wilson
00:13:36

Paul Mccartney, Composer - John Wilson, Conductor, MainArtist - London Classical Orchestra, Orchestra, MainArtist

℗ 2011 MPL Communications Inc/Ltd

4
McCartney: Movement 4: Moonrise (Hi Res Audio Version)
John Wilson
00:12:31

Paul Mccartney, Composer - John Wilson, Conductor, MainArtist - London Classical Orchestra, Orchestra, MainArtist

℗ 2011 MPL Communications Inc/Ltd

DISQUE 2

1
Movement 1: Ocean's Kingdom (Live At Lincoln Center Plaza, New York, USA / 2011)
Faycal Karoui
00:12:15

Paul Mccartney, Composer - New York City Ballet Orchestra, Orchestra, MainArtist - Faycal Karoui, Conductor, MainArtist

℗ 2011 MPL Communications Inc/Ltd

2
Movement 2: Hall Of Dance (Live At Lincoln Center Plaza, New York, USA / 2011)
Faycal Karoui
00:14:27

Paul Mccartney, Composer - New York City Ballet Orchestra, Orchestra, MainArtist - Faycal Karoui, Conductor, MainArtist

℗ 2011 MPL Communications Inc/Ltd

3
Movement 3: Imprisonment (Live At Lincoln Center Plaza, New York, USA / 2011)
Faycal Karoui
00:10:14

Paul Mccartney, Composer - New York City Ballet Orchestra, Orchestra, MainArtist - Faycal Karoui, Conductor, MainArtist

℗ 2011 MPL Communications Inc/Ltd

4
Movement 4: Moonrise (Live At Lincoln Center Plaza, New York, USA / 2011)
Faycal Karoui
00:10:31

Paul Mccartney, Composer - New York City Ballet Orchestra, Orchestra, MainArtist - Faycal Karoui, Conductor, MainArtist

℗ 2011 MPL Communications Inc/Ltd

Chronique

Nouvelle incursion (la cinquième) de Paul McCartney au royaume de la musique classique, Ocean’s Kingdom, œuvre en quatre mouvements pour un peu plus d’une heure de musique, constitue la première partition de l’ancien Beatles pour un ballet, une commande du New York City Ballet, et la résultante d’une collaboration entre le musicien et le chorégraphe et maître de ballet danois Peter Martins. Rappelons – et l’anecdote est trop savoureuse pour être occultée – que l’enregistrement est commercialisé par la firme Decca, label qui eut, voici près d’un demi-siècle, l’éblouissante intuition de refuser de signer les quatre de Liverpool, jugés à l’époque d’un avenir commercial trop incertain.

The London Classical Orchestra est ici placé sous la direction de John Wilson, qui a également assisté McCartney dans l’arrangement des thèmes. Précisons que McCartney ne s’est pas contenté d’une tache de compositeur, s’attachant à la représentation graphique de chaque tableau, et rédigeant l’ensemble des articulations de l’intrigue. L’argumentaire est celui d’un royaume, aussi paradisiaque que sous-marin, menacé par le plus grand prédateur qui soit : l’homme. Le propos avoué, très écologique, de l’artiste est de faire naviguer l’auditeur entre récifs de l’amour et écueils de la haine, sous les brisants de la peur et de la tristesse.

D’un classicisme absolu d’écriture, cette composition, exclusivement orchestrale, ne s’autorise que quelques incursions au royaume d’une très britannique fantasy (telle la trompette, en réminiscence évidente de Nino Rota, sur le thème introductif de « Hall  of Dance »). Plus loin, c’est l’influence de Bernstein que l’on pourra relever dans le très mélodique « Imprisonment ». Enfin, on pourra raisonnablement considérer que Gershwin n’est pas totalement étranger à quelques entrechoquements de structures sonores. Le compositeur s’est en fait attaché à générer de nombreux contrastes, opposant à plusieurs reprises les pupitres pour ce faire, et créant des masses orchestrales aux couleurs parfaitement séduisantes.

Paul McCartney passe ici du statut de géant de la pop à celui de compositeur classique tout à fait estimable, et le cas est assez rarissime pour être souligné. Mentionnons enfin, qu’attendu au coin du bois par un monde symphonique généralement replié sur lui-même, le Beatles s’est vu offrir un accueil particulièrement inattendu de la part des musiciens de l’orchestre, tous parfaitement excités à l’idée de cette rencontre inédite : on peut être virtuoses émérites, on n’en demeure pas moins, et éternellement, adolescents subjugués par la légende en marche.

Initialement prévu en représentation unique sur la scène du Lincoln Center de New York, Ocean’s Kingdom, dynamisé par l’engouement du public, connaîtra d’ores et déjà d’autres représentations, et ce jusqu'en 2012.

©Copyright Music Story 2015

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