Nobody Is Listening

Zayn

explicite

Paru le 15/01/2021 chez RCA Records Label
Artistes principaux : Zayn
Genre : Pop

Disponible en

24-Bit/44.1 kHz Stereo

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Troisième opus de Zayn Malik, désormais appelé Zayn, Nobody Is Listening fait suite à Icarus Falls, paru en 2018, et qui avait reçu un accueil mitigé de la part de la critique, en dépit de collaborations de Nicki Minaj, Timbaland, PartyNextDoor ou encore Sia. Zayn a donc su écouter les remarques, notamment sur la longueur excessive de son précédent opus (1h36), afin de concevoir un album plus digeste et efficace. Avec 11 titres pour une durée de 35 minutes, Nobody Is Listening est désormais dans les canons de productions de son époque.

Pas de révolution à attendre dans le contenu musical, qui propose, dans la lignée de son prédécesseur, un mélange plutôt habile, et en tous cas irréprochable du point de vue de la production, de pop et de RnB. Le problème demeure essentiellement dans les compositions, souvent linéaires, et les paroles, globalement dénuées de profondeur. Dans « Calamity », qui ouvre les débats, Zayn met un point d’honneur à encanailler un peu plus son image d’ex-gendre idéal. L’ex-membre des One Direction se confie ainsi, dès les premières secondes : « My brain lives with the cannabis/ Can I resist the dark abyss » (« Mon cerveau vit avec le cannabis/Puis-je résister à ces sombres abysses »). Dans « Better », il enchaîne avec un subtil « Hope I only leave good vibes on your living room floor/It hurts so bad that I didn't when you asked for more » (« J’espère que je ne laisse que de bonnes vibrations sur le sol de ton salon/Ça fait tellement mal que je n’ai pas recommencé quand tu en as demandé plus »), confirmant donc dès qu’il le peut qu’il fume et a des relations sexuelles. Musicalement, les mélodies sont assez stéréotypées et restent difficilement en tête, que ce soit l’aérien « Unfuckwitable » ou le pourtant rythmé « Vibez ». Sur « Connexion », le falsetto de Zayn s’avère trop forcé, et c’est dans une certaine gêne que l’auditeur attend que sa voix autotunée reprenne le contrôle de la chanson.

Seuls quelques titres tirent leur épingle du jeu, comme le planant « Tightrope », avec ses accords de guitare acoustique clairs et accrocheurs, ou encore « When Love’s Around » qui enregistre la participation de Syd, qui apporte une touche de sensualité opportune. Plus loin, « Windowswill » mérite d’être écouté pour les couplets rap efficaces de Devlin. Mais Nobody Is Listening qui se conclut par la nonchalante ballade « River Road », ne parvient toutefois pas à susciter l’envie de multiplier les écoutes.

©Copyright Music Story 2021

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Calamity