Mademoiselle chante...

Chronique

En interprétant « Mademoiselle chante le blues », la voix de Patricia Kaas enchante les oreilles d'auditeurs de plus en plus nombreux. Les mots de Didier Barvelivien collent à la peau de la jeune femme qui marie ses notes rauques et pourtant douces au « Souvenir de l’est » et aux harmonies d’ « Un dernier blues ». Déjà, les mélodies de « Mon mec à moi » et « D’Allemagne » sont sur les lèvres des français, des américains, des russes, des allemands, des canadiens et des coréens et ce premier album parcourt rapidement les airs internationaux, gorgé de tubes. Si on lui trouve des traits de ressemblance avec Edith Piaf et Marlène Dietrich, elle affirme pourtant son authenticité et son savoir-faire. La jeune femme sait d’où elle vient et semble savoir également où elle veut aller, prise dans les tourbillons de ses musiques de vie. Elle nous regarde, avec ses yeux à elle, cherchant à communiquer ses émotions et son plaisir de chanter, partageant avec nous une « Chanson d’amour pas finie ». Elle pose là, tout près de nous, les effets d’ « Elle voulait jouer Cabaret » avant de nous faire écouter les « Venus des abribus », avec son timbre de voix bien à elle qui signe son identité musicale.

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