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Squarepusher|Feed Me Weird Things (Remastered)

Feed Me Weird Things (Remastered)

Squarepusher

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Pour son premier album, Tom Jenkinson se paye le luxe rare d’avoir en couverture un texte du créateur de Rephlex, Monsieur Aphex Twin. Celui-ci signe ici sous la rocambolesque identité de PRichard D. Jams, autre pseudonyme de Richard D. James alias Aphex Twin. Il relate sa rencontre dans un pub discret de Londres avec un bassiste surdoué qui balance des lignes de basses jazzy sur des séquences rythmiques affolantes imprégnées de jungle et de drum’n’bass. Le choc est tel que Aphex Twin et son collègue de Rephlex Grant Wilson-Claridge engagent sur le champ le bassiste à signer. Le texte parle de Squarepusher comme d’un musicien qui « révèle la musicalité ignorée des bruits du quotidien » et le comble d’éloge en le décrivant comme « celui qui, après les sons du silence, nous donne le son du son ». Si cette introduction dithyrambique peut laisser perplexe l’auditeur, le contenu de Feed Me Weird Things balaye tous les doutes.

 

Sélection de 12 titres anciens parmi la centaine donnés à Rephlex, ce premier disque brille par une large palette de styles et par son extrémisme sonore. Squarepusher s’applique à pousser dans leurs extrémités tous les instruments à sa disposition les détournant de leur rôle initial. La basse, élément constant de l’album, jouant une ligne mélodique peut brusquement basculer dans un délire bruitiste. Les programmations rythmiques, influencées par les brisures de la drum’n’bass, sont barrées au possible et jouées à une vitesse que le corps humain peine à intégrer. A l’inverse de beaucoup de productions électroniques, la musique de Squarepusher chasse l’aspect statique au profit d’ une fougue et d’une démence salvatrices.

 

Presque une déclaration de foi, « Squarepusher Theme » mélange avec aplomb breakbeats jungle et basse véloce à la Jaco Pastorius. Plus funky, « Kodack » ou plus parodique et léger, « Smesdleys Melody » explorent les mêmes terres, ainsi que « The Swifty  » dont la longue introduction très dub évoque le son des allemands de Basic Channel et Rhythm & Sound. Squarepusher ne se limite pas à cette fusion jazz jungle et sait aussi livrer des atmosphères plus ténébreuses sous influence Aphex Twin sur « Tundra » et ses nappes cotonneuses et « Theme from Ernest Borgnine » coloré de sonorités acides. Preuve que l’artiste peut alterner tensions et brusques vagues d’accalmie, « North Circular » sonne presque comme de la techno hardcore tandis que « Goodnight Jade » est une perle ambient digne du meilleur Eno. Comme la plupart des titres de l’opus, « Dimotane Co » peut passer d’un violent larsen à une séquence percussive pour finir sur des boucles acid déjantées.

 

Sur ce remarquable premier essai, Tom Jenkinson opére un croisement inédit entre l’esprit d’improvisation issu du jazz et la folie rythmique des musiques techno et drum’n’bass. Malgré un foisonnement permanent et étourdissant, Feed Me Weird Things dévoile sa maîtrise au fil d’écoutes répétées. Assurément l’un des meilleurs albums électroniques de l’époque côtoyant sans peine le meilleur d’Aphex Twin et de son collègue de label U Ziq.

 



©Copyright Music Story 2015

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1
Squarepusher Theme
00:06:21

Squarepusher, MainArtist

2021 Warp Records 1996 Warp Records

2
Tundra
00:07:55

Squarepusher, MainArtist

2021 Warp Records 1996 Warp Records

3
The Swifty
00:05:20

Squarepusher, MainArtist

2021 Warp Records 1996 Warp Records

4
Dimotane Co
00:04:52

Squarepusher, MainArtist

2021 Warp Records 1996 Warp Records

5
Smedleys Melody
00:02:34

Squarepusher, MainArtist

2021 Warp Records 1996 Warp Records

6
Windscale 2
00:06:35

Squarepusher, MainArtist

2021 Warp Records 1996 Warp Records

7
North Circular
00:06:08

Squarepusher, MainArtist

2021 Warp Records 1996 Warp Records

8
Goodnight Jade
00:02:45

Squarepusher, MainArtist

2021 Warp Records 1996 Warp Records

9
Theme From Ernest Borgnine
00:07:55

Squarepusher, MainArtist

2021 Warp Records 2021 Warp Records

10
U.F.O.'s Over Leytonstone
00:06:39

Squarepusher, MainArtist

2021 Warp Records 1996 Warp Records

11
Kodack
00:07:14

Squarepusher, MainArtist

2021 Warp Records 1996 Warp Records

12
Future Gibbon
00:02:21

Squarepusher, MainArtist

2021 Warp Records 1996 Warp Records

13
Theme from Goodbye Renaldo
00:06:00

Squarepusher, MainArtist

2021 Warp Records 1996 Warp Records

14
Deep Fried Pizza
00:03:51

Squarepusher, MainArtist

2021 Warp Records 1996 Warp Records

Chronique

Pour son premier album, Tom Jenkinson se paye le luxe rare d’avoir en couverture un texte du créateur de Rephlex, Monsieur Aphex Twin. Celui-ci signe ici sous la rocambolesque identité de PRichard D. Jams, autre pseudonyme de Richard D. James alias Aphex Twin. Il relate sa rencontre dans un pub discret de Londres avec un bassiste surdoué qui balance des lignes de basses jazzy sur des séquences rythmiques affolantes imprégnées de jungle et de drum’n’bass. Le choc est tel que Aphex Twin et son collègue de Rephlex Grant Wilson-Claridge engagent sur le champ le bassiste à signer. Le texte parle de Squarepusher comme d’un musicien qui « révèle la musicalité ignorée des bruits du quotidien » et le comble d’éloge en le décrivant comme « celui qui, après les sons du silence, nous donne le son du son ». Si cette introduction dithyrambique peut laisser perplexe l’auditeur, le contenu de Feed Me Weird Things balaye tous les doutes.

 

Sélection de 12 titres anciens parmi la centaine donnés à Rephlex, ce premier disque brille par une large palette de styles et par son extrémisme sonore. Squarepusher s’applique à pousser dans leurs extrémités tous les instruments à sa disposition les détournant de leur rôle initial. La basse, élément constant de l’album, jouant une ligne mélodique peut brusquement basculer dans un délire bruitiste. Les programmations rythmiques, influencées par les brisures de la drum’n’bass, sont barrées au possible et jouées à une vitesse que le corps humain peine à intégrer. A l’inverse de beaucoup de productions électroniques, la musique de Squarepusher chasse l’aspect statique au profit d’ une fougue et d’une démence salvatrices.

 

Presque une déclaration de foi, « Squarepusher Theme » mélange avec aplomb breakbeats jungle et basse véloce à la Jaco Pastorius. Plus funky, « Kodack » ou plus parodique et léger, « Smesdleys Melody » explorent les mêmes terres, ainsi que « The Swifty  » dont la longue introduction très dub évoque le son des allemands de Basic Channel et Rhythm & Sound. Squarepusher ne se limite pas à cette fusion jazz jungle et sait aussi livrer des atmosphères plus ténébreuses sous influence Aphex Twin sur « Tundra » et ses nappes cotonneuses et « Theme from Ernest Borgnine » coloré de sonorités acides. Preuve que l’artiste peut alterner tensions et brusques vagues d’accalmie, « North Circular » sonne presque comme de la techno hardcore tandis que « Goodnight Jade » est une perle ambient digne du meilleur Eno. Comme la plupart des titres de l’opus, « Dimotane Co » peut passer d’un violent larsen à une séquence percussive pour finir sur des boucles acid déjantées.

 

Sur ce remarquable premier essai, Tom Jenkinson opére un croisement inédit entre l’esprit d’improvisation issu du jazz et la folie rythmique des musiques techno et drum’n’bass. Malgré un foisonnement permanent et étourdissant, Feed Me Weird Things dévoile sa maîtrise au fil d’écoutes répétées. Assurément l’un des meilleurs albums électroniques de l’époque côtoyant sans peine le meilleur d’Aphex Twin et de son collègue de label U Ziq.

 



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