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Rod Stewart|Every Picture Tells A Story

Every Picture Tells A Story

ROD STEWART

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Dieu sait si le terme « chef-d'oeuvre » a pu être galvaudé (surtout dans le monde du rock), mais en ce qui concerne ce disque,  on ne pourrait en employer un autre. Il est évident qu'à ce stade de sa carrière, Rod n'a plus qu'un seul modèle en tête, une obsession, presque : Elvis Presley. Sinon, pourquoi reprendre avec tant de maestria « That's Allright Mama », « Amazing Grace » et le « Tomorrow Is A Long Time » de Bob Dylan, autant de chansons que le King en personne avait chantées avant lui ? Et en plus, un peu comme Johnny Hallyday en France, il y parvient, à ce statut de roi d'Angleterre, en bon prolétaire fils d'immigrés écossais et self-made man opiniâtre qui n'a pour lui que sa voix et quand il s'agit d'écrire une chanson, ses deux accords à la guitare.

Il a aussi son maigre bagage intellectuel et ses mots simples et de tous les jours, quitte à ce qu'il raconte des absurdités sans nom dans ses paroles, ce dont, au final, on se moque (voir ses évocations très approximatives de la géographie dans la chanson-titre, où la chanteuse Maggie Bell le pousse dans ses retranchements). Parce que tout ce que « Rod the Mod », homme terre-à-terre et de bon sens, chante et dit est vrai, sincère, parfois naïf ou maladroit, mais jamais affecté, encore moins calculé.

L'évidence même, en somme. Ainsi, sans pathos, il se penche sur sa jeunesse et parle d'une liaison qu'il eut avec une femme plus âgée qui le marqua pour la vie, cette « Maggie May », qui lui inspira un numéro 1 éternel, avec une magnifique musique de Martin Quittenton, que ses droits d'auteur ont dû faire vivre au soleil pendant quelques années. On ne peut pas parler ici d'interprétations, encore moins de reprises : Rod Stewart recrée, il magnifie, presque, comme le « (I Know) I'm Losing You » des Temptations, qui, grâce aux Faces au grand complet, devient presque un hard-rock (avec un solo de batterie incroyable). Et en dehors des royalties, Tim Hardin a dû être plus que content d'entendre son « Reason To Believe » si joliment chanté sur cette galette.

L'album parfait ? On n'en est certainement pas loin. Quoi qu'il en soit, au moment de sa sortie, il empêchera le Led Zeppelin IV d’atteindre la 1ère place des charts américains et, en Angleterre, les deux seront en concurrence directe avec l’Electric Warrior de T.Rex ! Ce faisant, il est aussi le témoignage d'une époque bénie, mais désormais très lointaine, où la production rock était d'une qualité constante, la concurrence entre groupes et maisons de disques un peu plus amicale et saine, où les acheteurs de disques plébiscitaient presque toujours des oeuvres d'un niveau supérieur et où le divorce entre leurs goûts et ceux de la critique étaient encore loin d'être consommé. Un des plus grands disques de rock anglais de tous les temps.

©Copyright Music Story 2021

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1
Every Picture Tells A Story
00:06:01

Ron Wood, ComposerLyricist - ROD STEWART, Producer, Vocals, MainArtist, AssociatedPerformer, ComposerLyricist - Maggie Bell, Vocals, AssociatedPerformer

℗ 1971 The Island Def Jam Music Group

2
Seems Like A Long Time
00:04:03

ROD STEWART, Producer, MainArtist - Ted Anderson, ComposerLyricist

℗ 1971 The Island Def Jam Music Group

3
That's All Right
00:06:00

ROD STEWART, Producer, MainArtist - Arthur Crudup, ComposerLyricist

℗ 1971 The Island Def Jam Music Group

4
Tomorrow Is A Long Time
00:03:44

Bob Dylan, ComposerLyricist - ROD STEWART, Producer, Vocals, MainArtist, AssociatedPerformer

℗ 1971 The Island Def Jam Music Group

5
Maggie May
00:05:55

ROD STEWART, Producer, Vocals, MainArtist, AssociatedPerformer, ComposerLyricist - Martin Quittenton, ComposerLyricist

℗ 1971 UMG Recordings, Inc.

6
Mandolin Wind
00:05:33

ROD STEWART, Producer, Vocals, MainArtist, AssociatedPerformer, ComposerLyricist

℗ 1971 The Island Def Jam Music Group

7
(I Know) I'm Losing You
00:05:22

Ron Wood, Guitar, AssociatedPerformer - Ian McLagan, Organ, AssociatedPerformer - Danny Thompson, Bass Guitar, AssociatedPerformer - ROD STEWART, Producer, MainArtist - Eddie Holland, ComposerLyricist - Martin Quittenton, Acoustic Guitar, AssociatedPerformer - Norman Whitfield, ComposerLyricist - Dick Powell, Violin, AssociatedPerformer - Andy Pyle, Bass Guitar, AssociatedPerformer - Cornelius Grant, ComposerLyricist - Peter Sears, Piano, AssociatedPerformer - Mick Waller, Drums, AssociatedPerformer

℗ 1971 The Island Def Jam Music Group

8
Reason To Believe
00:04:05

Tim Hardin, ComposerLyricist - ROD STEWART, Producer, Vocals, MainArtist, AssociatedPerformer

℗ 1971 The Island Def Jam Music Group

Chronique

Dieu sait si le terme « chef-d'oeuvre » a pu être galvaudé (surtout dans le monde du rock), mais en ce qui concerne ce disque,  on ne pourrait en employer un autre. Il est évident qu'à ce stade de sa carrière, Rod n'a plus qu'un seul modèle en tête, une obsession, presque : Elvis Presley. Sinon, pourquoi reprendre avec tant de maestria « That's Allright Mama », « Amazing Grace » et le « Tomorrow Is A Long Time » de Bob Dylan, autant de chansons que le King en personne avait chantées avant lui ? Et en plus, un peu comme Johnny Hallyday en France, il y parvient, à ce statut de roi d'Angleterre, en bon prolétaire fils d'immigrés écossais et self-made man opiniâtre qui n'a pour lui que sa voix et quand il s'agit d'écrire une chanson, ses deux accords à la guitare.

Il a aussi son maigre bagage intellectuel et ses mots simples et de tous les jours, quitte à ce qu'il raconte des absurdités sans nom dans ses paroles, ce dont, au final, on se moque (voir ses évocations très approximatives de la géographie dans la chanson-titre, où la chanteuse Maggie Bell le pousse dans ses retranchements). Parce que tout ce que « Rod the Mod », homme terre-à-terre et de bon sens, chante et dit est vrai, sincère, parfois naïf ou maladroit, mais jamais affecté, encore moins calculé.

L'évidence même, en somme. Ainsi, sans pathos, il se penche sur sa jeunesse et parle d'une liaison qu'il eut avec une femme plus âgée qui le marqua pour la vie, cette « Maggie May », qui lui inspira un numéro 1 éternel, avec une magnifique musique de Martin Quittenton, que ses droits d'auteur ont dû faire vivre au soleil pendant quelques années. On ne peut pas parler ici d'interprétations, encore moins de reprises : Rod Stewart recrée, il magnifie, presque, comme le « (I Know) I'm Losing You » des Temptations, qui, grâce aux Faces au grand complet, devient presque un hard-rock (avec un solo de batterie incroyable). Et en dehors des royalties, Tim Hardin a dû être plus que content d'entendre son « Reason To Believe » si joliment chanté sur cette galette.

L'album parfait ? On n'en est certainement pas loin. Quoi qu'il en soit, au moment de sa sortie, il empêchera le Led Zeppelin IV d’atteindre la 1ère place des charts américains et, en Angleterre, les deux seront en concurrence directe avec l’Electric Warrior de T.Rex ! Ce faisant, il est aussi le témoignage d'une époque bénie, mais désormais très lointaine, où la production rock était d'une qualité constante, la concurrence entre groupes et maisons de disques un peu plus amicale et saine, où les acheteurs de disques plébiscitaient presque toujours des oeuvres d'un niveau supérieur et où le divorce entre leurs goûts et ceux de la critique étaient encore loin d'être consommé. Un des plus grands disques de rock anglais de tous les temps.

©Copyright Music Story 2021

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