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Dirty Honey|Dirty Honey

Dirty Honey

Dirty Honey

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Lorsque le groupe californien voit le jour en 2017, le premier objectif avoué de Dirty Honey, constitué du chanteur Marc Labelle, du guitariste John Notto, du bassiste Justin Smolian et du batteur Corey Coverstone, est de reprendre le flambeau du hard-rock local tendu par leurs glorieux aînés de Guns N’Roses. Leurs trois premières années d’existence sont essentiellement axées sur la performance en concert, à base de gros riffs de guitares, d’une section rythmique de plomb et d’un chant habité, non sans rappeler l’illustre Robert Plant. 

Après un premier EP homonyme prometteur et sans espoir de remonter sur scène de sitôt, le groupe a profité de la pandémie de Covid-19 pour enchaîner directement avec l’enregistrement d’un premier album. Bien ficelé, bénéficiant d’une belle production, il n’est en revanche pas bien long puisqu’il ne compte que huit titres pour un peu moins d’une demi-heure de musique. Les titres sont bons, à l’instar de ce « Tied Up » gonflé à la testostérone et s’appuyant sur des chœurs efficaces, du puissant « California Dreamin’ » ou du syncopé « Take My Hand », mais la formule se répète à l’infini et finit par lasser, devenant même poussive et stéréotypée sur les derniers morceaux, comme « No Warning » ou encore « The Morning », tandis que le chanteur Marc Labelle semble chercher à imiter Axl Rose sur les refrains. Sur ce dernier morceau, même la guitare pourtant imaginative de John Notto donne l’impression de s’essouffler sur son solo. 

L’essentiel semble pourtant ailleurs : Dirty Honey est globalement maîtrisé. Dans sa partie technique d’abord puisque les musiciens sont quasiment irréprochables et la production est d’un excellent niveau, mais aussi dans sa profession de foi générale. L’allégeance faite aux groupes des années 1970 et au rock californien des années 1990 par la synthèse habile de leur musique est sincère et audacieuse, à une époque dominée par la pop urbaine, où les guitares n’ont plus tellement le vent en poupe. Comme leurs collègues de Greta Van Fleet, ils maintiennent la flamme allumée, avec audace et ambition. Et comme une promesse, Dirty Honey boucle son album avec l’un de ses meilleurs morceaux, la ballade inusable « Another Last Time », sur laquelle semble s’inviter Aerosmith.

©Copyright Music Story 2021

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1
California Dreamin'
00:04:18

Dirty Honey, Composer, MainArtist

(C) 2021 Dirt Records (P) 2021 Dirt Records

2
The Wire
00:03:05

Dirty Honey, Composer, MainArtist

(C) 2021 Dirt Records (P) 2021 Dirt Records

3
Tied Up
00:03:32

Dirty Honey, Composer, MainArtist

(C) 2021 Dirt Records (P) 2021 Dirt Records

4
Take My Hand
00:03:05

Dirty Honey, Composer, MainArtist

(C) 2021 Dirt Records (P) 2021 Dirt Records

5
Gypsy
00:04:12

Dirty Honey, Composer, MainArtist

(C) 2021 Dirt Records (P) 2021 Dirt Records

6
No Warning
00:03:07

Dirty Honey, Composer, MainArtist

(C) 2021 Dirt Records (P) 2021 Dirt Records

7
The Morning
00:03:27

Dirty Honey, Composer, MainArtist

(C) 2021 Dirt Records (P) 2021 Dirt Records

8
Another Last Time
00:04:50

Dirty Honey, Composer, MainArtist

(C) 2021 Dirt Records (P) 2021 Dirt Records

Chronique

Lorsque le groupe californien voit le jour en 2017, le premier objectif avoué de Dirty Honey, constitué du chanteur Marc Labelle, du guitariste John Notto, du bassiste Justin Smolian et du batteur Corey Coverstone, est de reprendre le flambeau du hard-rock local tendu par leurs glorieux aînés de Guns N’Roses. Leurs trois premières années d’existence sont essentiellement axées sur la performance en concert, à base de gros riffs de guitares, d’une section rythmique de plomb et d’un chant habité, non sans rappeler l’illustre Robert Plant. 

Après un premier EP homonyme prometteur et sans espoir de remonter sur scène de sitôt, le groupe a profité de la pandémie de Covid-19 pour enchaîner directement avec l’enregistrement d’un premier album. Bien ficelé, bénéficiant d’une belle production, il n’est en revanche pas bien long puisqu’il ne compte que huit titres pour un peu moins d’une demi-heure de musique. Les titres sont bons, à l’instar de ce « Tied Up » gonflé à la testostérone et s’appuyant sur des chœurs efficaces, du puissant « California Dreamin’ » ou du syncopé « Take My Hand », mais la formule se répète à l’infini et finit par lasser, devenant même poussive et stéréotypée sur les derniers morceaux, comme « No Warning » ou encore « The Morning », tandis que le chanteur Marc Labelle semble chercher à imiter Axl Rose sur les refrains. Sur ce dernier morceau, même la guitare pourtant imaginative de John Notto donne l’impression de s’essouffler sur son solo. 

L’essentiel semble pourtant ailleurs : Dirty Honey est globalement maîtrisé. Dans sa partie technique d’abord puisque les musiciens sont quasiment irréprochables et la production est d’un excellent niveau, mais aussi dans sa profession de foi générale. L’allégeance faite aux groupes des années 1970 et au rock californien des années 1990 par la synthèse habile de leur musique est sincère et audacieuse, à une époque dominée par la pop urbaine, où les guitares n’ont plus tellement le vent en poupe. Comme leurs collègues de Greta Van Fleet, ils maintiennent la flamme allumée, avec audace et ambition. Et comme une promesse, Dirty Honey boucle son album avec l’un de ses meilleurs morceaux, la ballade inusable « Another Last Time », sur laquelle semble s’inviter Aerosmith.

©Copyright Music Story 2021

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