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Bénéficiant de la même trame acoustique que Song to a Seagull, Clouds présente un propos musical plus sûr. Le son un peu compressé du précédent s’efface au profit d’une production plus claire où la voix ressort mieux. Aidée d’un ingénieur du son, Joni Mitchell se charge de la production, tâche dont elle s’acquittera sur tous ses futurs albums des années 1970. Seul le premier morceau « Tin Angel » est produit par Paul Rothschild, le brillant producteur californien de The Doors : l’enregistrement est d’ailleurs effectué dans les studios A&M, à Hollywood.
Tout au long de l’album, Joni Mitchell maintient l’attention grâce à la grande variété de ses musiques et à ses textes subtils et recherchés. Clouds comprend deux classiques de la chanteuse : le presque pop et entraînant « Chelsea Morning », peinture bigarrée du New York des artistes et de leur repaire, le mythique Chelsea Hotel où elle a vécu, près de Manhattan, et le déjà très célèbre « Both Sides Now », où les affres et les bienfaits de l’amour sont croqués à travers les éléments terrestres. « Songs to Aging Children Come » est un autre tour de force : ses accords très sophistiqués et son chant très haut perché lui confèrent un aspect intemporel comme les chansons des ménestrels moyenâgeux.
La plupart des thèmes tourne autour des sentiments amoureux : « The Gallery », complainte amère sur un peintre bourreau des cœurs ; la plus mystérieuse « That Song About the Midway », qui compare les jeux de courses et de hasard à l’amour ; et l’émouvante « I Don’t Know Where I Stand », où la narratrice vit la tension d’un amour naissant. Beaucoup de mélancolie et de peur de l’aventure dans sa façon de traiter l’intime mais toujours des portes d’espoir comme cette citation qui clôt « Both Sides Now » : « I really don’t know life at all ». Une autre merveille de Clouds est la superbe chanson anti-militariste « The Fiddle and the Drum », chantée a cappella. Joni Mitchell la décrivit à l’époque comme le point de vue d’une Canadienne sur l’Amérique. Elle y parle d’un être belliqueux nommé « My dear Johnny », trop sûr de son pouvoir et arrogant, et atteint dans ce brûlot le niveau du Bob Dylan de « Masters of War » : Economie de mots et grande force d’interprétation.
Avec Clouds, Joni Mitchell consolide sa position de chanteuse folk prometteuse tout en montrant une palette beaucoup plus large. La suite de sa carrière va prouver que la chanteuse, en plus d’écrire tous ses textes et de faire elle-même ses pochettes (autoportrait peint dans la campagne du Canada), se révèle une productrice ambitieuse pour qui le studio est un lieu d’expérimentation, Clouds n’étant que la première étape de ce long voyage dans le son.
©Copyright Music Story 2015
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LEE HERSCHBERG, MasteringEngineer - Stephen Stills, Guitar, Bass Guitar - Henry Lewy, Engineer - Joni Mitchell, Producer, Arranger, Guitar, Keyboards, Vocals, Writer, MainArtist - Paul Rothchild, Producer
© 1969 Warner Records Inc. ℗ 1969 Warner Records Inc.
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Chronique
Bénéficiant de la même trame acoustique que Song to a Seagull, Clouds présente un propos musical plus sûr. Le son un peu compressé du précédent s’efface au profit d’une production plus claire où la voix ressort mieux. Aidée d’un ingénieur du son, Joni Mitchell se charge de la production, tâche dont elle s’acquittera sur tous ses futurs albums des années 1970. Seul le premier morceau « Tin Angel » est produit par Paul Rothschild, le brillant producteur californien de The Doors : l’enregistrement est d’ailleurs effectué dans les studios A&M, à Hollywood.
Tout au long de l’album, Joni Mitchell maintient l’attention grâce à la grande variété de ses musiques et à ses textes subtils et recherchés. Clouds comprend deux classiques de la chanteuse : le presque pop et entraînant « Chelsea Morning », peinture bigarrée du New York des artistes et de leur repaire, le mythique Chelsea Hotel où elle a vécu, près de Manhattan, et le déjà très célèbre « Both Sides Now », où les affres et les bienfaits de l’amour sont croqués à travers les éléments terrestres. « Songs to Aging Children Come » est un autre tour de force : ses accords très sophistiqués et son chant très haut perché lui confèrent un aspect intemporel comme les chansons des ménestrels moyenâgeux.
La plupart des thèmes tourne autour des sentiments amoureux : « The Gallery », complainte amère sur un peintre bourreau des cœurs ; la plus mystérieuse « That Song About the Midway », qui compare les jeux de courses et de hasard à l’amour ; et l’émouvante « I Don’t Know Where I Stand », où la narratrice vit la tension d’un amour naissant. Beaucoup de mélancolie et de peur de l’aventure dans sa façon de traiter l’intime mais toujours des portes d’espoir comme cette citation qui clôt « Both Sides Now » : « I really don’t know life at all ». Une autre merveille de Clouds est la superbe chanson anti-militariste « The Fiddle and the Drum », chantée a cappella. Joni Mitchell la décrivit à l’époque comme le point de vue d’une Canadienne sur l’Amérique. Elle y parle d’un être belliqueux nommé « My dear Johnny », trop sûr de son pouvoir et arrogant, et atteint dans ce brûlot le niveau du Bob Dylan de « Masters of War » : Economie de mots et grande force d’interprétation.
Avec Clouds, Joni Mitchell consolide sa position de chanteuse folk prometteuse tout en montrant une palette beaucoup plus large. La suite de sa carrière va prouver que la chanteuse, en plus d’écrire tous ses textes et de faire elle-même ses pochettes (autoportrait peint dans la campagne du Canada), se révèle une productrice ambitieuse pour qui le studio est un lieu d’expérimentation, Clouds n’étant que la première étape de ce long voyage dans le son.
©Copyright Music Story 2015
À propos
- 1 disque(s) - 10 piste(s)
- Durée totale : 00:37:34
- Artistes principaux : Joni Mitchell
- Label : Reprise
- Genre : Pop/Rock Pop
© 1969 Warner Records Inc. ℗ 1969 Warner Records Inc.
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