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Ce titre sibyllin (qui servit aussi pour des chansons d’Archie Shepp et de Nina Simone) vient, 30 ans après sa révélation, saluer le retour, attendu par personne dans le monde de Lady Gaga, d’une chanteuse majeure, Rickie Lee Jones.
1979, donc : les charts new wave laisse place à une ballade à forte teneur en bourbon, « Chuck E’s in Love », un hymne de bar enfumé, irrésistible. En même temps, la pochette d’un premier album révèle une beauté vénéneuse en béret de laine rouge, qu’on sait amie de beuverie de Tom Waits, et qui orne sans tarder la une du magazine Rolling Stone, tout en jambes, préfiguration avant la lettre de la MILF triomphante.
Depuis, Rickie Lee Jones a vécu, à peu près tout expérimenté de la vie, et est revenue en 2003, avec un album somptueux, The Evening of My Best Day. Elle en reprend le producteur, et nous invite dans un douzième album studio meublé de tapis moelleux, pour une parenthèse languide et profondément musicale. Des chansons qui lui tiennent à cœur, qu’elle a amassé et incubé tout au long de 25 ans écoulés, et qui évoluent sans contrainte entre folk racé et jazz esthète.
« Old Enough », par exemple, duo avec Ben Harper (on croise en outre Alison Krauss, Vic Chesnutt, Bill Frisell et Victoria Williams sur cet album) est une façon de rhythm and blues boisé et cuivré. « Bonfires In Hell », une chanson de rupture cotonneuse, et « Rehab », une sorte de folk rap, possiblement inspiré par la pièce de Lanford Wilson « Balm In Gilead », en 1965, dépeignant le monde interlope (prostitués des deux sexes, voleurs à la tire, toxicos) d’un café new-yorkais. Nous sommes convoqués là au cœur profond de l’americana, l’ambiance est au chagrin et à l’illumination, à la nostalgie et à la sensualité digne d’une femme dont la voix vous susurre à l’oreille ses histoires les plus personnelles.
L’instrumentation est parfois si ténue (une guitare acoustique sur le touchant « Moon Is Made of Gold », puis des sifflements) qu’on est hypnotisé par le velours de cette voix jazzy, mais si proche, si complice et incarnée, loin de la distanciation glacée des jazzwomen blondes du moment (Melody Gardot mise à part). La Duchesse de Coolville (le Time la surnomma ainsi, elle en fit un titre d’album) est ici au sommet de sa distinction, avec un album hors du temps, apaisant comme le baume qui lui donne son nom.
©Copyright Music Story 2015
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Rickie Lee Jones, MainArtist, ComposerLyricist
℗ 2009 Concord Music Group Inc.
Rickie Lee Jones, MainArtist
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Rickie Lee Jones, MainArtist
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Rickie Lee Jones, MainArtist, ComposerLyricist
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℗ 2009 Concord Music Group Inc.
Rickie Lee Jones, MainArtist, ComposerLyricist - David Kalish, ComposerLyricist
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Rickie Lee Jones, MainArtist, ComposerLyricist - David Kalish, ComposerLyricist
℗ 2009 Concord Music Group Inc.
Chronique
Ce titre sibyllin (qui servit aussi pour des chansons d’Archie Shepp et de Nina Simone) vient, 30 ans après sa révélation, saluer le retour, attendu par personne dans le monde de Lady Gaga, d’une chanteuse majeure, Rickie Lee Jones.
1979, donc : les charts new wave laisse place à une ballade à forte teneur en bourbon, « Chuck E’s in Love », un hymne de bar enfumé, irrésistible. En même temps, la pochette d’un premier album révèle une beauté vénéneuse en béret de laine rouge, qu’on sait amie de beuverie de Tom Waits, et qui orne sans tarder la une du magazine Rolling Stone, tout en jambes, préfiguration avant la lettre de la MILF triomphante.
Depuis, Rickie Lee Jones a vécu, à peu près tout expérimenté de la vie, et est revenue en 2003, avec un album somptueux, The Evening of My Best Day. Elle en reprend le producteur, et nous invite dans un douzième album studio meublé de tapis moelleux, pour une parenthèse languide et profondément musicale. Des chansons qui lui tiennent à cœur, qu’elle a amassé et incubé tout au long de 25 ans écoulés, et qui évoluent sans contrainte entre folk racé et jazz esthète.
« Old Enough », par exemple, duo avec Ben Harper (on croise en outre Alison Krauss, Vic Chesnutt, Bill Frisell et Victoria Williams sur cet album) est une façon de rhythm and blues boisé et cuivré. « Bonfires In Hell », une chanson de rupture cotonneuse, et « Rehab », une sorte de folk rap, possiblement inspiré par la pièce de Lanford Wilson « Balm In Gilead », en 1965, dépeignant le monde interlope (prostitués des deux sexes, voleurs à la tire, toxicos) d’un café new-yorkais. Nous sommes convoqués là au cœur profond de l’americana, l’ambiance est au chagrin et à l’illumination, à la nostalgie et à la sensualité digne d’une femme dont la voix vous susurre à l’oreille ses histoires les plus personnelles.
L’instrumentation est parfois si ténue (une guitare acoustique sur le touchant « Moon Is Made of Gold », puis des sifflements) qu’on est hypnotisé par le velours de cette voix jazzy, mais si proche, si complice et incarnée, loin de la distanciation glacée des jazzwomen blondes du moment (Melody Gardot mise à part). La Duchesse de Coolville (le Time la surnomma ainsi, elle en fit un titre d’album) est ici au sommet de sa distinction, avec un album hors du temps, apaisant comme le baume qui lui donne son nom.
©Copyright Music Story 2015
À propos
- 1 disque(s) - 10 piste(s)
- Durée totale : 00:42:51
- Artistes principaux : Rickie Lee Jones
- Compositeur : Various Composers
- Label : Fantasy Records
- Genre : Pop/Rock Pop
© 2009 Concord Music Group Inc. ℗ 2009 Concord Music Group Inc.
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