The King Of Metal

Chronique

Blaze Bayley. Un nom qui reste pour certains associé à une période difficile d’Iron Maiden. Mais Blaze Bayley est avant tout un battant. Après maintes coup du sort, et alors que tout le monde le croyait enfin sorti d’affaire, on apprenait le split de son groupe après deux très bons albums. Loin de se laisser abattre, le gaillard se remet vite en selle et sort son premier album solo sous le même patronyme, mais entouré cette fois-ci de musiciens différent.

Pour ce faire, il a fait appel à deux guitaristes, Andrea Neri et Thomas Zwijsen, dont on peut facilement apprécier la finesse et la complémentarité du jeu à travers les nouvelles compositions. Enregistré et mixé dans les fameux studios de Steve Harris, les Barnyard Studios, avec Tony Newton (ex Dirty Deeds) et Jase Edwards, ce nouvel opus marque un retour aux sources, avec une musique heavy, émotionnelle, brute et sans artifice. 

Contrairement aux deux albums précédents qui avaient été conçus avec la volonté d’avoir des albums homogènes et massifs, The King Of Metal se veut plus varié, allant du speed thrash (« The King of Metal »), au heavy puissant (les émouvants hommages à Dio « The Rainbow Fades To Black » et au guitariste de Pantera « Dimebag ») en passant par le speed mélodique (« Fate ») et les ballades (« One More Step »).

Pas de grosse évolution, pas de révolution non plus, mais un album qui transpire la sincérité. Si on est en deçà de certaines productions du genre, cette honnêteté est si saisissante qu’il est difficile de l’ignorer. Ce cinquième album présente, plus que jamais, un Blaze Bayley à la volonté sans faille, malgré les critiques et les coups durs. Espérons qu’il rencontrera enfin le succès qu’il mérite tant.

©Copyright Music Story 2016